Le bébé de la semaine
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bebe semaine matteo

Voici l'histoire de la venue au monde mouvementée de Mattéo , racontée par sa maman, Untideuz

Mardi 21 Juillet : 22h40, je ne le sais pas encore mais c'est le début de la fin de cette belle et angoissante aventure commencée quelques mois plus tôt. Une contraction, puis une autre cinq minutes après, puis encore une autre et... Cela continue. Je comprends qu'il se trame quelque chose, que c'est peut-être le moment tant attendu ! Ce va-et-vient incessant va perdurer jusqu'à ce qu'à 2 heures du matin, je m'effondre, plongeant dans un sommeil de courte durée.

Il est 3h30, les contractions s'intensifient, mais restent gérables, j'attends pour réveiller Yannick, n'étant toujours pas très sûre.

A 8 heures du matin en ce mercredi 22 Juillet, nous décidons d'aller à la maternité pour un contrôle. Mon col, encore long postérieur et fermé deux jours avant, s'est modifié et est passé à court, alors on me met sous monitoring et “on voit“, comme me dit la sage-femme, ne sachant pas trop quoi faire de moi.

Elle revient deux heures après, ca bouge doucement mais rien de franc, d'ailleurs tout au long de la journée, Mattéo progresse pas à pas, laissant planer le doute sur sa sortie à ce moment là...

Vers 11h, premiers signes de panique : Mattéo décélère à plusieurs reprises, petites décélérations, rien d'inquiétant sauf pour Yann et moi qui avons déjà failli perdre notre petite Elina. Alors quand le monitoring a affiché 70 bpm, nos coeurs se sont serrés à l'unisson de celui de Mattéo.

13h30, je perds les eaux, c'est officiel, je ne peux plus partir, Mattéo devrait naitre dans les heures à venir. Mon col est à 1, on ne progresse pas vite...

Et là, tout s'intensifie : les contractions deviennent douloureuses, je les tolère comme je peux. On me propose la rachianesthésie pour me soulager tout en laissant faire le travail, j'accepte mais elle ne fonctionne pas... 30 minutes de plus de souffrance et nous rappelons l'anesthésiste qui pose finalement la péridurale qui, heureusement fonctionne.

Il est maintenant 16h30, mon col ne progresse quasiment pas, le mot “césarienne“ est évoqué. Deux larmes coulent sur mes joues, Yann sait à quel point je ne la veux pas mais Mattéo continue à faire des décélérations et les sages-femmes préfèrent me préparer à cette éventualité.

19h, ca y est, mon col est à 6 de dilation, je commence à y croire, il faut faire vite c'est la dernière chance que j'ai pour avoir mon accouchement par voie basse...

21h... Le moment magique et l'émotion que je devrais ressentir laissent place à la peur ; les décélérations continuent, se faisant de plus en plus longues et insidieuses, me replongeant dans de très mauvais souvenirs.

Puis le dénouement arrive, lourd à gérer : Mattéo a la tête engagée, on me met sous oxygène pour que mon fils reprenne son rythme plus facilement mais une contraction d'une incroyable intensité apparaît et plonge Mattéo dans la souffrance ; son rythme est de 50 bpm ! Il y reste pendant 3 longues minutes, temps qu'a duré cette maudite contraction que ni les deux poses de péridurale injectées d'office ni la piqûre dans les fesses que l'on m'a administrée ne calment.

C'est l'affolement, on me fait comprendre qu'il faut faire vite, 8 personnes sont maintenant autour de moi et me demandent de pousser alors que je ne ressens plus rien, les doses que l'on vient de m'injecter sont bien trop puissantes pour que je puisse mener à bien cette tâche qui me tenait tant à cœur.

Alors c'est le forceps et l'épisiotomie qui viennent à mon secours, extirpant un petit Mattéo KO qui au premier abord, ne réagit pas, nous faisant craindre le pire.

3 minutes et une aspiration après, il est bien là, il a repris de belles couleurs... Et vient enfin se lover contre sa maman, qui, à ce moment-là, est tellement choquée par tout cela qu'elle a du mal à réaliser qu'enfin, son petit homme est né...

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