Le bébé de la semaine
bebe semaine nolan
La maternité de
Montmorency sur notre
guide des maternités
L’histoire de la naissance de Nolan par
Amandina23
Ce petit garçon, nous l'avions désiré pendant 1 an et demi, nous l'attendions avec impatience. Mais lui n'était pas pressé de sortir! Il était sûrement bien où il était... En effet, j'ai dépassé le terme de ma grossesse, Nolan est né à presque 42 semaines d'aménorrhée.
De plus les 1ères contractions (douloureuses) ont commencé le lundi matin vers 5h, environ toutes les 30 minutes. Impossible de se rendormir, vers 11h nous décidons de nous rendre à la maternité, savoir si le travail a (enfin) commencé.
Résultat : Contractions inefficaces ne modifiant pas le col... Retour à la maison... La journée a continué ainsi, les contractions restant douloureuses, mais ne se rapprochant pas. Très difficile de dormir, je somnolais une heure de temps en temps.
Le lendemain, mardi 9 janvier, vers 5h du matin, les contractions s'intensifient, durent plus longtemps, et se rapprochent toutes les 15 mn. Retour à la maternité vers midi, n'en pouvant plus.
Résultat, col ouvert seulement à 1. La sage-femme : “Madame, il faut marcher pour accélérer le travail“ (ce que je fais depuis 1 semaine). Donc nous voilà repartis à nous promener. Vers 15 h les contractions se font plus régulières, toutes les 5-10 mn, il me devient difficile de marcher. Je m'accroupis à chaque fois en attendant qu'elles passent. Nous retournons aux urgences de la maternité, encore une fois on m'examine, le col a très peu bougé, à peine un et demi, mais le bébé va toujours bien... Je désespère, je fatigue... On me dit de revenir vers 18h, et qu'on me gardera sûrement (et de continuer à marcher... hum... ).
Retour aux urgences à 18h; très fatiguée. On me ré-éxamine, col à 2, on ne peut pas me poser encore la péridurale !! On me dit soit on me perfuse pour accélérer les contractions et on me met la péridurale, soit je repars chez moi en attendant que “ça“ avance... Je réponds : “Ah non! Je reste ici! Ça fait plus de 2 jours que j'ai mal !“
Me voilà donc allongée sur la table de travail, perfusée dans la main (aie !); accrochée dans le dos par la péridurale (merci Mon Dieu, et Mr l'anesthésiste!), et les douleurs qui se calment malgré le monitoring qui fait des montagnes... Quelques temps après une sensation douloureuse revient vers la droite, on me remet une dose d'anesthésie, mais rien à faire cette sensation durera jusqu'à la fin de l'accouchement.
Malgré la perfusion d'ocytocine, le travail durera de 19h à 1h33 du matin ou enfin... mon petit bébé pointera le bout de son nez, lui aussi fatigué par cette épreuve.
Ce qu'il faut retenir, c'est que mon fils est merveilleux, qu'il n'y a pas plus belle chose au monde que le premier regard de son petit bébé... Que “tout“ en vaut la peine!!