Le bébé de la semaine
bebe semaine nolan 02 - Le bébé de la semaine

bebe semaine nolan 02

Voici l'histoire de la venue au monde de Nolan , racontée par sa maman, pupuce692 .

La semaine précédant mon accouchement avait été assez difficile sur le plan émotionnel. En effet, j'avais appris la séparation de ma soeur et de son mari, qui est aussi le frère de mon chéri. Et le vendredi, mon père avait fait un malaise et s'était retrouvé aux urgences. Que d'émotions ! Les nuits de la semaine avaient donc été plutôt courtes avec toutes ces choses en tête.

Après avoir passé ma soirée aux urgences au chevet de mon père, je décide de rentrer me coucher vers 1 h du matin. Mais je me réveille dans la nuit aux alentours de 4 h du matin, en nage, avec de fortes douleurs au niveau des reins. Je décide de descendre au salon où il fait plus frais. Grâce à quelques comprimés et des exercices de respiration enseignés par ma sage-femme lors des cours de préparation à l'accouchement , j'arrive à atténuer les contractions et m'endormir.

Le lendemain matin, je me réveille avec des douleurs dorsales mais je mets ça sur le compte de ma fin de nuit dans le canapé et la fatigue. La matinée se passe tranquillement. En début d'après-midi, nous partons avec mon ami voir mon père au CHU. Je ressens toujours quelques douleurs dans le dos mais rien d'inquiétant. Puis nous allons faire nos courses au supermarché, où mes contractions augmentent en intensité. Nous rentrons donc rapidement pour que je m'allonge. À la maison, je fais une sieste, à la suite de quoi mon chéri me propose un bon bain chaud. Je me détends au maximum dans le bain. Nous devons recevoir du monde ce soir-là, pas question de changer nos plans. Mais en sortant du bain, les douleurs dorsales sont telles qu'elles me coupent la respiration ! Je commence à comprendre que ce sont bel et bien des contractions de travail mais vu que c'est dans les reins, comme m'avait dit ma sage-femme, pas d'affolement... Après avoir mis plus de 10 minutes à descendre l'escalier, je préfère quand même aller à la maternité vérifier si tout va bien. Je ne m'ôte pas de la tête que je ne suis pas en travail puisque ma DPA est dans une semaine.

Nous arrivons à la maternité, le voyage en voiture a calmé les contractions. Au sein du service, je discute avec les sages-femmes, leur raconte des blagues (inconsciemment, je crois que j'essayais de me détendre). La sage-femme qui m'appelle pour m'examiner me dit que je n'ai pas la tête de quelqu'un en travail, que c'est sûrement un pré-travail, et que je vais certainement devoir rentrer chez moi. Mais elle change d'avis à l'auscultation : "Vous n'avez pas la tête de votre col ! Vous êtes à 4 cm. On vous garde !"

Tout se bouscule dans ma tête, je suis trop contente de savoir que notre babynou arrive ! La sage-femme me propose la péridurale mais vu que je supporte encore les contractions qui se sont atténuées un peu, je la refuse. Elle m'envoie alors marcher pendant 1h30 pour accélérer le travail. Au bout d'1h15 je reviens car ça commence à être douloureux. Mais les équipes ont changé, la sage-femme qui m'appelle en salle d'examen m'explique que si mon col ne s'est pas ouvert plus, je devrais rentrer chez moi d'autant que je n'habite pas loin et pourrais ainsi revenir rapidement en cas de besoin. Déception ! Je ne suis pas prête de voir mon petit bout… Elle décide tout de même de m'ausculter et me dit : "En fait on vous garde, la poche des eaux est prête à rompre  !". Direction la salle de pré-travail en attendant que la poche se rompe d'elle-même, un bon bain pour me détendre d'où la sage-femme vient me tirer pour la péridurale.

Il est 23h30, je rentre en salle de travail, je suis ouverte à 5 cm, la poche n'a pas encore rompu, on me pose la péridurale, les contractions sont fortes mais la péridurale me soulage beaucoup. À 1h30, la sage-femme décide de rompre la poche car je suis toujours à 5 cm, en même temps elle m'administre un petit booster et là je passe à 10 cm en 20 minutes !

Je perds encore beaucoup de liquide amniotique, la sage-femme est surprise d'entendre bébé bouger alors qu'il est déjà bien avancé dans le bassin. Le travail continue gentiment. À 3h15, la sage-femme me dit : "On y va ! On pousse !". Je suis épuisée et me dis que je n'y arriverai jamais ! La sage-femme, plus mon chéri et surtout l'envie de voir bébé me motivent ! Je pousse de toutes mes forces, des forces que je ne soupçonnais pas, des forces venues de nulle part, j'expulse bébé que la sage-femme me dit d'attraper pour l'aider à le sortir complètement ! Je suis heureuse, ce moment magique je ne l'oublierai jamais ! Je pleure toutes les larmes de mon corps ! Je suis tellement heureuse d'y être arrivée et tellement fatiguée en même temps ! Je pleure énormément mais de joie, je dis au moins mille fois à Sébastien que "c'est un truc de fou" ! Et que dire du papa, qui a assisté à la naissance complète, a regardé Nolan sortir et qui a coupé le cordon ?! Un soutien exceptionnel et une motivation supplémentaire : lui apporter ce bonheur.

Les différentes douleurs, la déchirure et la fatigue sont tout de suite oubliées une fois que j'ai ma petite merveille dans les bras. Le plus beau cadeau au monde, un moment magique. Du bonheur en barre ! Et ceci s'amplifie à chaque jour passé auprès de Nolan…

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