Cette attitude avec vos petits-enfants vous permet de vivre plus longtemps (5 ans en moyenne) !
Passer du temps avec ses petits enfants n’est pas seulement bon pour le moral. Selon une étude sur le sujet, cela permettrait aussi de gagner quelques années de vie. Un bon argument à soumettre à vos parents s’ils sont réticents !
Devenir grand-parent a de quoi faire gagner quelques cheveux blancs ? Pas si sûr. Selon une étude publiée dans Evolution and Human Behavior, ce serait même le contraire. S’occuper de ses petits-enfants permettrait de vivre 5 ans de plus que les autres et diminuerait de 37% le risque de décès prématuré. Une bonne nouvelle pour les 25% de Français qui font aujourd’hui partie des papys et mamies et qui pour la moitié s’investissent dans le quotidien de leurs petits enfants.
Les petits-enfants amènent un sentiment de rajeunissement
Ainsi, paradoxalement, au-delà du coup de vieux d’être appelé papy ou mamie, l’arrivée de petits enfants dans le quotidien apporte un sentiment de rajeunissement aux intéressés. Ce que confirme Christian Heslon, professeur en psychologie auprès de confrère de Ouest-France.
"Le fait de s’occuper de ses petits enfants est devenu un facteur de rajeunissement, de bien-être, de bonheur et de satisfaction".
Remettre les mains dans les couches, donner le goûter, aller jouer au parc, redonnerait ainsi un sens à la vie, un nouveau statut pour bien des retraités et les ramènerait à leur propre parentalité. La charge quotidienne en moins !
Un statut bénéfique sur la santé
Mais en quoi s’occuper de ses petits-enfants peut-il agir vraiment sur la santé ? Le lien est à la fois psychologue et physique. Ainsi, le nouveau lien que tissent les grands-parents avec leurs petits enfants contribue au bien être psychologique de ceux-ci.
"Ils sont aussi moins isolés socialement et s’inscrivent au contraire dans un contexte de solidarités intergénérationnelles positives pour l’ensemble du groupe familial", note pour sa part Benoît Schneider, professeur émérite à l’Université de Lorraine, spécialiste de la question.
A cela s’ajoute aussi une image positive d’eux-mêmes, gratifiante. "Et quand on se sent mieux, on a moins de problèmes de santé", poursuit l’universitaire.
Un bon dosage entre responsabilités et plaisir
Les nouveaux grands-parents qui se rendent disponibles pour dépanner leurs enfants et assurer la garde du mercredi, ou le retour de l'école en attendant le retour des parents à la maison assurent sans le savoir leur capital jeunesse.
Et quand l’enfant est énervé, fatigué, en besoin d’attention, ils peuvent aussi s’en remettre aux parents sans trop culpabiliser. Le combo idéal ? Probablement. "Le fait d’être grand-parent, c’est une responsabilité intermittente, moins lourde que la responsabilité parentale. Cela apporte de la gaieté, donne du dynamisme. À condition que cela ne dure pas trop longtemps", conclut Christian Heslon.