4 types d'"enfoirés" que vous pouvez croiser au travail selon Tony Fadell (vous en reconnaitrez sûrement un)
Tony Fadell est un expert de la création d’entreprises. Il a dirigé les équipes qui ont créé l'iPod, l'iPhone et Nest, le thermostat intelligent. Après trente années de carrière dans la Silicon Valley, il publie aujourd’hui un livre pour conseiller les entrepreneurs et les prévenir des quatre types d’enfoirés qu’ils peuvent croiser au travail.
En se basant sur des histoires vécues et sur un partage d’expérience, Tony Fadell, expert dans la création d’entreprises, veut conseiller le plus honnêtement possible celles et ceux qui souhaiteraient se lancer dans l’aventure de l’entreprenariat.
Dans son dernier livre, intitulé Build : Les conseils anticonformistes du créateur de l'iPhone et Nest pour faire la différence, paru aux éditions Eyrolles et estampillé "New York Times BestSeller", il revient, non sans humour, sur les quatre types d’enfoirés que l’on peut croiser au travail (vous en reconnaîtrez sûrement un ou deux).
Les enfoirés politiques
Ceux que Tony Fadell appelle les "enfoirés politiques", sont ces collègues qui "maîtrisent l’art de la politique en entreprise, ne font rien, mais s’attribuent le mérite du travail des autres" décrit-il. "En règle générale, ces enfoirés sont extrêmement réticents aux risques – ils se concentrent exclusivement sur leur survie et sur l’écrasement des autres afin de grimper les échelons".
On ne peut pas compter sur eux pour porter un projet, selon l’expert. "Ils ne prennent pas souvent la parole dans des réunions où il y a beaucoup de monde car ils ne veulent pas prendre le risque d’avoir tort devant leurs supérieurs et de passer pour des idiots".
Les enfoirés manipulateurs
Comme dans la vie de tous les jours, au bureau aussi, il est possible de croiser des collègues manipulateurs. Ces micro-managers "étouffent systématiquement la créativité et la joie de leur équipe" rappelle non sans humour l’auteur.
"Ils sont agacés par toute bonne idée qui ne vient pas d’eux", "ne saluent jamais le travail des autres, mais se l’approprient souvent". Dans les réunions, contrairement au premier type d’enfoirés, les manipulateurs s’imposent et ne "vous laissent pas en placer une".
Les double enfoirés
Ceux-là semblent être les pires, pour Tony Fadell. "Des enfoirés au travail comme dans la vraie vie" selon lui. Plus précisément, ce sont "des sales cons méchants, jaloux et fragiles que vous éviterez en société, mais qui sont malheureusement à côté de vous au bureau".
L’auteur ne mâche pas ses mots et ses propos sont drôles. "Ils sont improductifs, font tout leur possible pour détourner l’attention d’eux-mêmes", "ils mentent" et "répandent des rumeurs". Seul point positif souligne-t-il, c’est qu’ils sont "virés rapidement", leur petit manège ne dupant personne.
Les enfoirés portés par la mission
"Ils parlent avec franchise, ignorent la politique de bureau et bousculent le fragile ordre social qui 'dicte comment les choses sont faites ici'" résume ici le spécialiste. C’est en quelque sorte la meilleure catégorie d’enfoirés pour lui, car s’il estime qu’ils sont difficiles à vivre, il leur reconnaît d’autres qualités.
"Ils se sentent concernés. Ils s’impliquent. Ils écoutent. Ils travaillent extrêmement dur et poussent leur équipe à faire mieux" définit le spécialiste. L’enfoiré porté par la mission a des collègues qui "lui font confiance, respectent ce qu’il dit et gardent finalement un bon souvenir de leur collaboration, car il les a poussé à travailler mieux que jamais".