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  • 3 phrases qu'une psychologue vous recommande d'arrêter de dire à votre plus jeune enfant

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    Sihem Boultif
    Sihem Boultif Journaliste santé

    3 phrases qu'une psychologue vous recommande d'arrêter de dire à votre plus jeune enfant

    Dans une fratrie, il n’est pas rare qu’un enfant soit considéré en fonction de sa place : aîné, cadet ou benjamin. Ces derniers ont d’ailleurs souvent un statut un peu spécial, alimenté par leurs parents. Voici trois phrases qu’il faut cesser de leur dire, selon une psychologue américaine.

    Les derniers-nés des familles ont souvent un statut un peu à part. Considérés comme des bébés ou surprotégés, les parents ne se rendent pas toujours compte qu’ils ont grandi. Une psychologue clinicienne américaine, Mary Ann Little, rappelle trois phrases qu’il faut cesser de leur dire.

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    "Tu es un bébé"

    D’après Mary Ann Little, "la théorie et la recherche démontrent que les parents traitent différemment leurs enfants, selon s’ils sont les premiers, au milieu ou les derniers-nés, et ces réactions parentales ont des conséquences bonnes et moins bonnes".

    Elle recommande donc d’être dans le juste milieu et de cesser de dire à votre dernier qu’il est un bébé. "Oh, mais tu es le bébé", "C'est le bébé de la famille", "Mon bébé part au collège !".

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    Toutes ces phrases, utilisées systématiquement, ancrent le statut de votre enfant en tant que bébé de la famille. Cela signifie qu'ils n'ont pas les mêmes responsabilités ou attentes que les enfants plus âgés. "Être perçu comme manquant de compétences n'est pas bon pour les enfants. Nous ne voulons pas qu'ils se perçoivent comme défectueux, déficients ou dépendants" rappelle la psychologue. A la place, l’experte recommande de dire "Tu es mon bébé, mais tu n'es pas un bébé".

    "Peu importe, je le ferai moi-même"

    Les parents, avec leur dernier enfant, sont souvent plus permissifs. Le problème c’est qu’ils risquent de ne pas être assez fermes et disciplinés dans l’éducation de leur enfant. Par exemple, une mère peut dire "Laisse ton frère faire ça pour toi" ou encore "Oh, tant pis. Tu vas te fâcher si je te demande de faire ton lit".

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    Or selon Mary Ann Little, "les enfants doivent se voir imposer des exigences et éprouver la frustration, qui alimente la maîtrise". Une étape essentielle pour un développement sain. Au lieu d’éviter certaines tâches à votre petit dernier, mieux vaut lui dire par exemple : "Je t'ai demandé de sortir les poubelles parce que je sais que tu peux le faire" ou encore "Tu peux être contrarié que je t'aie demandé de faire ton lit, mais tu dois quand même faire ton lit".

    "Ce n'est pas grand chose"

    Enfin, avec les derniers-nés, les parents sont parfois moins étonnés de leurs prouesses et de leurs réalisations, car ils ont déjà vécu cela avec leurs autres enfants. Attention toutefois en disant ces mots, teintés d’indifférence. Par exemple, dire "bien sûr que tu peux nager. Tes frères et sœurs l'ont tous fait aussi".

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    En plus de ne pas reconnaître leurs apprentissages, ce type de phrase peut alimenter une rivalité dans la fratrie. A la place, la psychologue recommande de dire "D’accord, tu ne veux pas encore sauter à l’eau, tu pourras apprendre à nager quand tu seras prêt".

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