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  • Kourtney Kardashian dit avoir dormi avec sa fille jusqu’à ses 11 ans. A partir de quand cela pose problème ?

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    Lecture 3 min.
    Sihem Boultif
    Sihem Boultif Journaliste santé
    en collaboration avec Amélie Boukhobza (Psychologue clinicienne)

    Kourtney Kardashian dit avoir dormi avec sa fille jusqu’à ses 11 ans. A partir de quand cela pose problème ?

    Tous les parents savent que le sommeil d’un enfant n’est pas toujours égal. Certaines nuits sont paisibles quand d’autres seront plus agitées, ce qui pourra le pousser à venir dans votre lit. Mais jusqu’à quel âge peut-on dormir avec sa progéniture ? La psychologue Amélie Boukhobza nous en dit plus.

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    Dans une interview réalisée pour un podcast, Kourtney Kardashian révèle avoir dormi avec sa fille Penelope jusqu’à ses 11 ans, soit tout récemment puisque la jeune fille en a 12. Elle explique qu’elle a fait la même chose avec son fils Mason, jusqu’à ses 7 ans. Avant qu’il ne décide de lui-même de ne plus vouloir dormir avec sa mère.

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    Aujourd’hui mère d’un petit garçon, conçu avec son nouveau mari, Travis Barker, Kourtney Kardashian indique que son bébé, âgé de 10 mois, dort également dans son lit. Une situation que son mari approuve. "Il est vraiment important que les deux parents soient d’accord pour cela" estime la starlette, même si elle reconnaît à demi-mots que cela les gêne dans leur intimité. A partir de quel moment cela pose-t-il un problème ?

    Comment le parent doit réagir, face à un enfant qui demande à venir dans son lit ?

    Tous les parents ou presque ont un jour été confronté à un enfant qui refuse de dormir ou qui veut le faire dans le lit de ses parents. "Le sommeil partagé avec son enfant soulève souvent des questions chez les parents. Et suscite de nombreux débats et désaccords entre les parents aussi !" explique tout d’abord Amélie Boukhobza, psychologue.

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    Pourquoi un enfant demande-t-il à dormir avec ses parents ? "Tout simplement parce que, dans les premiers mois ou années, il cherche avant tout la sécurité et le réconfort. La nuit, c’est un moment de vulnérabilité pour lui. Le lit parental devient alors un refuge où la peur du noir ou de la séparation s'efface".

    Mais la question qui revient souvent est : comment le parent doit-il réagir ? Faut-il accepter ou refuser l’enfant dans son lit ? "J’ai pour habitude de dire que tout dépend du contexte et de la dynamique familiale. Si cela apaise l’enfant de manière ponctuelle, que les parents se sentent à l’aise et que tout le monde dort bien, il n’y a pas de raison de culpabiliser !" estime l’experte. Donc oui si c’est une fois de temps en temps, lorsque l’enfant est malade ou qu’il a fait un cauchemar. Sinon, c’est non, estime l’experte. "Si ce schéma devient systématique et empiète sur le sommeil, l’intimité du couple, ou crée des tensions, il faut y réfléchir".

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    Quelles sont les conséquences ?

    Le fait d’installer durablement un enfant dans son lit n’est pas sans conséquences. "A long terme, cela peut perturber la qualité du sommeil de chacun : des mouvements, des réveils nocturnes plus fréquents… De l’autre, ça peut affecter aussi l’intimité du couple. Les moments passés à deux, dans un espace réservé, sont indispensables à la viabilité de la relation parentale".

    L’experte reconnaît donc que "prolonger le sommeil partagé au-delà de quelques années peut ainsi devenir une source de frustration, autant pour les parents que pour l’enfant lui-même". Pour autant, il n’y a pas de règle stricte, concernant l’aspect "problématique" de la question.

    "Ce qui compte, c’est de voir si l’enfant développe progressivement son autonomie. À 11 ans, comme dans le cas de Kourtney Kardashian, il est légitime de se poser des questions, parce que l'enfant approche déjà la préadolescence, une période où il construit son identité et son espace personnel. Donc dormir avec ses parents à cet âge peut vraiment limiter cette évolution" expose Amélie Boukhobza.

    En somme, "l’idée n’est pas de se dire qu’il y a un bon ou un mauvais choix, mais plutôt d’observer comment chacun se sent, et si cela permet à l’enfant de grandir dans une ambiance sereine, sans créer de dépendance ou d’entraves à son développement" conclut-elle.


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