Un nouvel outil pour mieux comprendre et gérer les dangers d'Internet
Le portail gouvernemental dédié à la prévention des dangers que l'on peut rencontrer sur Internet propose un outil d'apprentissage en ligne à destination du grand public. Au terme de cet exercice, les internautes seront mieux sensibilisés aux bonnes pratiques à adopter pour ne pas se faire arnaquer.
Cybermalveillance.gouv.fr étend son dispositif SensCyber au grand public afin de sensibiliser l'ensemble de la population aux risques relatifs au numérique. Seul impératif : disposer (ou se créer) un compte sur la plateforme. Lancé en 2023, cet outil n'était jusqu'à présent accessible qu'aux agents de la fonction publique.
Ce programme a pour but de sensibiliser sur tous les dangers liés à Internet. Selon une étude OpinionWay de 2023, neuf français sur dix ont déjà été victimes d’une menace en ligne. Il est donc indispensable que tout un chacun puisse adopter les bons réflexes face aux attaques.
C'est précisément l'objectif de SensCyber, à travers plusieurs modules d'apprentissage alertant sur les arnaques en ligne, le phishing, les ransomwares, etc. L'idée est de comprendre les principes généraux des cyberattaques les plus courantes, les risques qu’elles font courir pour l’individu et comment s'en prémunir. Au terme du parcours, composé de courtes vidéos pédagogiques et de quiz répartis en trois modules de 30 à 40 minutes, les internautes s'approprient les bonnes pratiques à adopter dans leurs usages au quotidien de leur smartphone, de leur boîte mail ou des réseaux sociaux.
Lancé en 2017, Cybermalveillance.gouv.fr est un dispositif national d'assistance aux victimes d'actes de malveillance en ligne, d'observation de la menace et de prévention et de sensibilisation du grand public. L'initiative SensCyber a quant à elle été développée en partenariat avec le Ministère de la transformation et de la fonction publiques, la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP), le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) et l’Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH).