Dopage : c'est reparti pour un Tour !
Tous les ans, à la même époque, certains sujets ressortent immanquablement. Cette année, un titre est toujours présents à la Une des journaux : le dopage sur le Tour de France. Eh oui, cette saison encore, le cyclisme n'échappera pas à cette mauvaise publicité.
Vous vouliez un Tour propre, un Tour sans embûche, sans scandale, sans dopage ? Ce ne sera pas pour cette année, et ce malgré les efforts des organisateurs pour que tout se passe à merveille. Il n'aura pas fallu attendre bien longtemps pour que des histoires de dopage viennent faire de l'ombre au tableau. Dès la 7ème étape, Manuel Beltran (Liquigas) testé positif à l'EPO exogène à l'issue de la première étape, a été retiré de la course par son équipe. Un premier coup de massue pour les organisateurs auquel vient s'ajouter le second contrôle anti-dopage positif, annoncé le 16 juillet au départ de la 11ème étape. Le coureur espagnol Moises Duenas de l'équipe Barloworld aurait été contrôlé positif à l'EPO dans la 4ème étape du Tour de France. Son équipe qui poursuit la course a pris les mêmes mesures que celle de Manuel Beltran, en l'excluant immédiatement de l'épreuve sportive. Et comme jamais deux sans trois, c'est au tour du prodige italien Riccardo Ricco d'être exclu de l'épreuve, après avoir été contrôlé positif à l'EPO. Actuellement 9ème au classement général, le coureur entraîne dans sa chute toute son équipe, qui quitte le tour.
Rien ne va plus, c'est l'hécatombe chez les coureurs cyclistes. On se retrouve désormais partagé entre le plaisir du sport et ces contrôles positifs à répétition. D'un côté, ils ternissent encore le blason d'un sport qui rime déjà aux yeux de certains comme un synonyme du dopage. De l'autre, ils témoignent d'une réelle volonté de lutter contre le dopage. Une volonté que bien peu d'autres sports ont réellement mis en pratique.