Les imprévus de l'accouchement
Le recours aux instruments
Le jour J, il se peut que tout ne se passe pas comme vous l'aviez imaginé. Césarienne en urgence, intolérance à la morphine, délivrance artificielle... Pas de panique, on fait le point sur les (possibles) imprévus de l'accouchement avec les conseils de Renald Mertz, sage-femme.
Les forceps et la ventouse ne sont utilisés que dans un accouchement sur 10, et lorsque l’enfant, en position céphalique, est engagé dans le bassin. L’obstétricien y a recours dans des circonstances précises, telles qu’une souffrance fœtale due à la compression durable du cordon ombilical ou à l’arrêt de la progression de la tête dans le bassin, malgré vos efforts de poussée. Il s’en sert également lorsque, pour une raison médicale, vous ne pouvez fournir sans danger les efforts d’expulsion demandés. Le médecin vous expliquera alors ce qu’il va faire et pourquoi. Quel que soit l’instrument, il se pose toujours la question qu’une péridurale soit installée ou non. La pose des forceps ou de la ventouse n’est pas douloureuse en elle-même, c’est le passage de la tête qui peut l’être. L’utilisation des instruments est souvent associée à une épisiotomie, mais cela n’est pas systématique.
Le conseil de la sage-femme : L’utilisation de spatules ou ventouses est une aide apportée à la future maman par l'équipe médicale. Dans tous les cas, la future maman reste active dans ses efforts de poussées et accompagne cette intervention. Le soutien et l’encouragement de l’accompagnant vous sera d’une aide très précieuse.
Sommaire du diaporama
- Les imprévus de l'accouchement
- Un accouchement avant terme
- Une césarienne en urgence
- Un cordon ombilical mal positionné
- Une souffrance fœtale
- Un travail anormal
- Le recours aux instruments
- L’intolérance à la morphine
- Le recours obligatoire à la péridurale
- Une anesthésie générale
- Une péridurale inefficace ou impossible
- L’hémorragie du post-partum
- La position du bébé
- La délivrance dirigée ou artificielle
- Un accouchement inopiné