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  • Syndrome du Bébé secoué : 1 200 cas entre 2015 et 2017

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    Lecture 2 min.
    Agathe  Thine
    Agathe Thine Journaliste

    Syndrome du Bébé secoué : 1 200 cas entre 2015 et 2017

    Santé Publique France a dévoilé les chiffres des cas probables de bébés secoués en France. Cette forme grave de maltraitance, parfois difficile à diagnostiquer a fait plus de 1 200 petites victimes entre 2015 et 2017.

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    Tout adulte peut être exaspéré par les pleurs d’un bébé et son incapacité à les calmer. Cette exaspération est normale et compréhensible mais il est important de la maîtriser. Si l’adulte n’arrive pas à se contrôler, il passe à l’acte et secoue le bébé violemment. C’est cela le syndrome du bébé secoué ou Traumatisme Crânien Infligé par Secouement (TCIS).  C’est une forme grave de maltraitance qui peut être difficile à diagnostiquer par les professionnels de santé.

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    Les données hospitalières du Programme de médicalisation des systèmes d’information en médecine, chirurgie, obstétrique  (PMSI-MCO) ont été analysées sur la période 2015-2017 afin de connaitre le nombre d’enfants hospitalisés présentant des lésions caractéristiques du syndrome du bébé secoué. Ainsi, sur le territoire français, hors Mayotte, 1 215 enfants ont été sélectionnés : 512  cas probables et 703 cas possibles.

    Un syndrome difficile à diagnostiquer

     Ce type de traumatisme relève de la maltraitance et de l’infraction pénale, mais les signes cliniques ne sont pas spécifiques et les victimes, âgées de 1 à 11 mois, ne sont pas en capacité de parler. De plus, selon la Haute autorité de santé, "les secouements sont perpétrés le plus souvent en l’absence de témoins neutres."

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    Le données ont été récoltées suite à l’hospitalisation de bébés âgés de moins d'1 an et présentant des lésions intra-crâniennes (hémorragie traumatique sous-durale ou sous-arachnoïdienne) et/ou d’une hémorragie rétinienne et/ou des signes mauvais traitements.

    Repérer les bébés secoués

    Selon Santé Publique France, les bébés secoués sont majoritairement de sexe masculin, et – pour deux tiers – âgés de mois de 6 mois. Dans la plupart des cas qualifiés de probables de secouement, il est constaté plusieurs séjours à l’hôpital, une hémorragie rétinienne dans plus de 52% des cas, souvent en association avec des symptômes de sévices physiques ou autres mauvais traitements, ou des fractures.

    Comment prévenir ce type de maltraitance ?

    Les recommandations sont très simples. Appliquez-les vous-même et expliquez-les à toutes les personnes à qui vous confiez votre bébé.

    • Que faire si un bébé pleure et que vous n’arrivez pas à arrêter ses pleurs ? Vous avez vérifié qu’il n’a pas faim, que sa couche est propre, qu’il n’a pas trop chaud, pas de fièvre, vous lui avez fait un câlin et pourtant il continue de pleurer. 
    • Surtout ne le secouez pas pour essayer de le calmer ! Le mieux est de le coucher sur le dos dans son lit et de quitter la pièce en le laissant pleurer. Encore une fois, pleurer est un mode d’expression normal pour un bébé. Il est beaucoup moins dangereux pour lui d’être sur le dos dans son lit que dans les bras d’un adulte exaspéré.
    • Vous pouvez après avoir quitté la pièce demander de l’aide. N’hésitez pas à consulter. 
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    Sources
    • Les enfants victimes de traumatismes crâniens infligés par secouement hospitalisés : analyses exploratoire des données du PMSI - en ligne ici
    • Bébé secoué : faciliter le diagnostic et la prise en charge - Haute Autorité de Santé - en ligne ici
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