Méningo-encéphalites à tiques
La méningo-encéphalite à tiques est une infection virale transmise par des tiques en zones d’endémie s’étendant de l’est de l’Europe à l’extrême est de la Russie. Maladie pouvant être grave, elle ne doit pas être confondue avec la maladie de Lyme qui, elle, est produite par une bactérie transmise par morsure de tique. La méningo-encéphalite à tiques peut être prévenue par une vaccination pour les personnes se rendant dans des zones endémiques.
Elles sont transmises par les tiques qui sévissent en Europe Centrale, en Russie européenne et asiatique (encéphalite de la Taïga) où elles représentent un réel problème de santé publique. La mortalité atteint 30 % en Sibérie. Le réservoir de virus est constitué par les rongeurs, les rennes, les moutons et les chiens. Les ovins et les caprins excrètent le virus dans le lait d'où le risque de contamination par ingestion de lait cru.
Les symptômes comprennent des troubles de la conscience, des convulsions et des troubles neurologiques divers (altérations motrices, visuelles, maux de tête, troubles de l’a parole, troubles de la conscience…). La gravité de la maladie est variable d’un individu à l’autre et elle peut provoquer des séquelles neurologiques diverses, en particulier chez des personnes affaiblies ou souffrant de maladies chroniques ou d’un déficit de l’immunité.
La ponction lombaire, le scanner cérébral et l'imagerie par résonance magnétique sont les examens complémentaires importants.
Des vaccins sont disponibles en Suisse, Belgique, Allemagne, Autriche, Tchécoslovaquie. En France, il existe un vaccin, Encepur®, recommandé aux voyageurs se rendant dans des zones rurales d’endémie à risque. La 1ère injection doit être réalisée 1 à 3 mois avant la 2e injection. Pour obtenir une immunité optimale avant le début de la saison d'activité des tiques, c'est-à-dire le printemps, la 1ère et la 2e injection doivent être pratiquées de préférence en hiver. La 3e injection est faite avant le début de la saison d'activité des tiques. Toutefois, une immunité est conférée après la deuxième dose. La troisième injection permet une protection durable de 3 ans.