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  • Médicaments du sevrage tabagique : attention à l'interruption du traitement !

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    Le succès des aides au sevrage tabagique tient à l'observance de ces traitements, selon une étude américaine publiée dans la revue Addiction. D'après ses auteurs, un arrêt trop précoce des traitements peut compromettre les chances de succès et les réduire de près de la moitié.

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    Les chercheurs ont analysé les données issues de deux études publiées en 2005 et 2006 dans le journal of the American Medical Association, portant sur 2 052 fumeurs recevant pendant 12 semaines soit une aide médicamenteuse au sevrage tabagique (Champix ® ou Zyban ®), soit de simples conseils, puis suivis pendant 40 semaines. Étaient considérés comme abstinentes les personnes qui n'avaient plus touché à une cigarette pendant les 4 dernières semaines du traitement, de la semaine 9 à la semaine 12. Parmi les personnes ayant réussi à arrêter de fumer, les auteurs de l'étude ont distingué deux profils : les personnes capables d'arrêter à la date définie dans le protocole et de s'y tenir, et celles qui ont effectué plusieurs écarts (reprise du tabagisme) avant d'atteindre une abstinence continue lors des 4 dernières semaines du traitement. A la fin du suivi, un tiers des personnes du 2ème groupe avaient tout de même réussi à ne plus fumer pendant 1 an.

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    Par ailleurs un autre facteur a influencé les chances de succès : la prise continue ou non des médicaments. En effet, “si le traitement a été interrompu ou cessé, les possibilités de parvenir à l'abstinence diminuent, jusqu'à 45 %“, souligne David Gonzales, spécialiste de l'addiction au tabac et chercheur à l'Oregon Health & Science University Smoking Cessation Center.

    Il encourage donc les fumeurs qui souhaitent en finir avec la cigarette à bien poursuivre leurs traitements d'aide au sevrage pendant la durée prescrite (en général 3 mois), même en cas d'écarts et même s'ils ont l'impression qu'ils ne fonctionnent pas dans l'immédiat.

    Amélie Pelletier

    Source : “Immediate versus delayed quitting and rates of relapse among smokers treated successfully with varenicline, bupropion SR or placebo“, Gonzales D et coll, Addiction, août 2010, téléchargeable en ligne


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