Une meilleure observance des médicaments prescrits pourrait sauver des vies
25% des médicaments prescrits par les médecins ne seraient jamais consommés par les patients, révèle l'Observatoire jalma mercredi 11 février. Cette non-observance serait responsable de 12.000 décès par an.
Dans son observatoire intitulé “Les enjeux de l'observance en France“, le cabinet de conseil Jalma s'inquiète du manque de rigueur quant à la prise des médicaments prescrits par les médecins. Et on ne parle pas seulement des malades touchés par la grippe et autres virus saisonniers.
Seuls 64% des patients atteints du Sida seraient sérieux avec la trithérapie. 66% des transplantés rénaux suivraient bien le traitement prescrit par les professionnels de santé, alors même que celui-ci permet la survie de la greffe. Autre inquiétude, seuls 65% des Français atteints de diabète de type 2 suivent scrupuleusement l'avis des médecins. Une proportion qui tombe à 55% pour ceux qui souffrent d'ostéoporose et 37% de goutte.
Plusieurs raisons expliquent ce manque de rigueur, telles que l'âge croissant des patients, les effets secondaires des médicaments, le manque de conviction en l'intérêt médical du traitement, une mauvaise relation entre le patient et le praticien santé, des problèmes financiers ou une couverture assurantielle insuffisante.
“Chaque année, 100.000 hospitalisations pourraient être évitées grâce à une meilleure observance des médicaments“ souligne l'étude. Cet observatoire s'appuie sur l'expertise du cabinet jalma ainsi que sur des chiffres provenant de diverses sources officielles.
AFP/Relaxnew
Source : Communiqué du 2e observatoire “Les enjeux de l’observance en France“ - cabinet de conseil jalma - février 2015