Ce harcélomètre publié par une psychiatre liste les comportements inacceptables
On parle régulièrement du harcèlement, que ce soit au travail ou pour les plus jeunes, dans leur environnement scolaire. Mais en quoi cela consiste-t-il réellement ? Une psychiatre, le Dr Caroline Depuydt, a publié sur son compte Instagram un "harcélomètre", permettant de détecter des situations de harcèlement, afin de mieux les repérer et s’en éloigner. Explications.
Les victimes de harcèlement savent à quel point ce comportement est destructeur. Mais celles qui ne l’ont jamais vécu, peut-être moins. Pour mieux expliquer le harcèlement et apprendre à détecter ces situations problématiques, le Dr Caroline Depuydt, psychiatre, a publié sur son compte Instagram un harcèlomètre, pour reconnaître les signaux d’alerte.
Le harcèlement, un comportement toxique qu’il ne faut pas accepter
Dans son post Instagram, la spécialiste regroupe les différents comportements que peut avoir une personnes extérieure envers vous. En vert, elle a noté les comportements sains, à savoir :
"Cette personne respecte mes goûts, mes besoins, mes choix ; me permet d’être à l’aise quand je suis avec lui/elle ; et il ou elle est content lorsque je me sens épanoui(e)".
Pour elle, ce type de comportement traduit un respect mutuel et une absence de peur envers l’autre et c’est ce qui est normal, dans une relation de couple notamment. Les autres exemples relèvent, selon elle, du harcèlement, notamment s’il s’agit de comportements répétés et ne doivent pas être tolérés.
Bien dans son corps, bien dans sa tête !
Les autres comportements, que la psychiatre juge inacceptables
Parmi les comportements que la psychiatre juge comme étant du harcèlement figure :
- Les moqueries ou les remarques désobligeantes, qui peuvent sembler inoffensives au départ, mais leur répétition crée une atmosphère toxique ;
- Le chantage ou les menaces, lorsque l’on est forcé à faire quelque chose dont on n’a pas envie ;
- Les exclusions ou mises à l'écart car "ignorer ou isoler quelqu'un peut causer autant de douleur que des mots" estime la spécialiste ;
- Les rumeurs ou les commérages, car "ces mots ont le pouvoir d'endommager la réputation d'une personne, souvent de manière irréparable" ;
- Les messages ou les publications humiliantes, car le "cyberharcèlement est tout aussi réel et dévastateur que le harcèlement physique" ;
- Les agressions physiques, enfin, car aucune forme de violence n'est jamais acceptable.
Pour la psychiatre, si l’une de ces situations se répète régulièrement, il s’agit de harcèlement. Elle conseille à toutes les personnes qui se reconnaissent de ne pas rester seules et les invite à demander de l’aide. Enfin, rappelle-t-elle, "le silence ne fait qu'empirer les choses. Parfois, reconnaître le problème est la première étape pour y mettre fin".