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  • Comment reconnaître une personne qui se victimise (et gérer ce comportement)

    Publié le  , mis à jour le 
    Lecture 2 min.
    Louise Ballongue
    Louise Ballongue Rédactrice web
    en collaboration avec Amélie Boukhobza (Psychologue clinicienne)

    Votre collègue accuse constamment les autres de ses malheurs et essaye, coûte que coûte, d’attirer votre attention ? Attention, il pourrait s’agir d’une personne accro à la victimisation. Voici les signes à reconnaître et les stratégies à adopter pour y faire face.

    Les personnes qui se victimisent manipulent souvent leur entourage en suscitant de la pitié ou en déformant la réalité pour obtenir de l'attention. Résultat ? Toute interaction basée sur le respect et l’équité est impossible.

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    Reconnaître une personne qui se victimise : mode d’emploi

    Pour se prémunir contre ce schéma toxique qui entrave l'établissement de relations authentiques, repérer les premiers signes de victimisation est nécessaire.

    Voici comment les reconnaître :

    • Premier signe clé : "La tendance à blâmer les autres, parce qu’une personne qui se victimise a tendance à accuser les autres de ses problèmes. Il est plus facile de se plaindre de la façon dont les autres nous traitent, et trouver des excuses pour ne pas assumer ses responsabilités", souligne Amélie Boukhobza.
    • Ensuite, "toute personne qui se victimise cherche constamment à attirer l'attention et la sympathie des autres, en soulignant ses malheurs et en exagérant ses souffrances pour susciter de la pitié", poursuit l’experte.
    • Autre signe à détecter : "Cette personne se perçoit comme impuissante face aux événements, ce qui alimente son discours. Elle croit toujours que les circonstances extérieures sont contre elle", souligne la spécialiste.
    • Enfin, "Celle-ci préfère se positionner en victime plutôt que de prendre des décisions qui pourraient améliorer sa situation. Peur de l’échec ? Peur du changement ? Probablement", détaille la psychologue.
    • Pour finir, "une personne qui se victimise peut manifester une hostilité passive, en adoptant des attitudes de bouderie ou en se montrant sarcastique et cynique, tout en évitant les confrontations directes", note Amélie Boukhobza.
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    Bien dans son corps, bien dans sa tête !

    Comment gérer ce comportement ?

    Pour aider l’autre (et s’aider soi) face à une personne qui entretient son rôle de victime depuis de nombreuses années, plusieurs stratégies s’avèrent efficaces.

    "On peut évidemment écouter la personne, mais ne surtout pas renforcer son discours de victimisation. Montrer trop de sympathie pourrait la conforter dans son rôle de victime. On peut aussi inciter la personne à prendre conscience de sa part de responsabilité dans les situations qu’elle décrit. En posant des questions qui la poussent à réfléchir sur ses actions et leurs conséquences, pourquoi pas ! Mais il va s’agir de fixer des limites claires et ne pas se laisser envahir !", met en garde Amélie Boukhobza.

    Et si c’est trop compliqué ?

    "On encourage alors la personne à consulter un professionnel pour un suivi thérapeutique qui pourra l’aider à travailler sur sa perception de soi et des autres", préconise l’experte, en conclusion.


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