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  • Vladimir Poutine est-il atteint du syndrome d’hubris ?

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    Lecture 1 min.
    Sihem Boultif
    Sihem Boultif Journaliste santé
    en collaboration avec Rodolphe Oppenheimer (psychothérapeute et psychanalyste)

    Arrogants, narcissiques voire mégalomanes… Les personnes souffrant du syndrome d’hubris sont souvent des dirigeants de grandes sociétés ou des chefs d’États. Ils seraient alors victimes de leurs fonctions et incapables d’entendre raison. Les explications de Rodolphe Oppenheimer, psychothérapeute et psychanalyste à Paris.

    D’après certains médecins, le dirigeant russe Vladimir Poutine serait atteint du syndrome d’hubris. Ce terme vient de la Grèce antique et caractérise les excès dans le comportement d’un individu, généralement dus au caractère orgueilleux de celui-ci.

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    L’importance de l’image de soi

    Pour Rodolphe Oppenheimer, ce syndrome est lié "à une démesure, une violence et in fine, une paranoïa" pour les personnes qui en sont atteintes. "Ce sont des personnes qui ont une importante estime d’elles-mêmes, pour lesquelles l’image est très importante. Pour prendre l’exemple de Vladimir Poutine, cela passe par des images où on le voit torse nu, faisant du cheval, par exemple, ou très sportif au judo" explique le psychanalyste.

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    "Incapables d’entendre raison"

    Pour les personnes touchées par le syndrome d’hubris, "elles refusent d’entendre raison, estimant que leur décision est la bonne et qu’il n’y a pas à discuter" explique Rodolphe Oppenheimer. "Il y a un sentiment de toute-puissance, qui fait que la remise en question n’est pas une option pour ces individus".

    Un sentiment d’invulnérabilité s’ajoute du fait de leur pouvoir, ce n’est d’ailleurs pas sans raison que le syndrome d’hubris touche plus particulièrement les hommes de pouvoir, comme des chefs d’Etats ou de grands dirigeants, à l'instar de Carlos Ghosn par exemple. Le problème avec les personnes touchées par ce syndrome c’est qu’il n’y a pas de diplomatie possible, "la contradiction n’est pas un argument qui peut les faire changer d’avis" conclut le psychanalyste.

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    Sources

    Entretien avec Rodolphe Oppenheimer, le 9 mars 2022

    Le site de Rodolphe Oppenheimer, https://psy-92.net/

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