Quatre règles à suivre quand on passe à table le soir et qu'on rêve de bien dormir
C'est le changement d'heure qu'on préfère en général. Souvent, on le définit en répétant à celui qui ne sait jamais s'il faut avancer ou reculer sa montre "on dort une heure de plus ! ". Le passage à l'heure d'hiver ce week-end est l'occasion de remettre les pendules à l'heure au sujet des aliments à proscrire ou à privilégier pour finir dans les bras de Morphée et se réveiller reposé.
Non à la malbouffe pour un sommeil vraiment réparateur
Pas de chips, de petits plats préparés ou du soda avant d'aller au lit ! Dans une étude parue au printemps dernier dans la revue Obesity, des chercheurs rattachés à l'université d'Uppsala en Suède ont établi un lien entre la malbouffe et l'impossibilité pour la phase de sommeil lent profond d'être qualitative. Une analyse comparative entre un régime à base d'aliments sains et un autre contenant des produits riches en graisse et en sucre a été établie en intégrant la mesure de l'activité cérébrale au moment du sommeil. Les résultats ont démontré, non pas une différence en matière de durée pour chaque phase de sommeil, mais bien une altération en ce qui concerne la qualité. Bref, en d'autres termes, on se réveille moins fatigué si l'on a évité la pizza quatre fromages la veille au soir.
C'est confirmé : il faut éviter le café le soir
Ah, le petit café bien chaud quand on se lève le matin ! Il est tout aussi délicieux après le déjeuner. Mais, avant de se coucher, mieux vaudrait s'abstenir à en croire les dernières recherches scientifiques. Selon les conclusions les plus récentes, révélées par des chercheurs américains de la Wayne State University, il faudrait arrêter le café au moins six heures avant le coucher. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est le temps nécessaire à l'organisme pour éliminer la caféine. En bref, en sirotant votre dernier kawa à 16h, vous ne pourrez pas aller vous coucher au moins avant 22h. Tout est une question de stimulation des récepteurs du cerveau. La production d'adrénaline induite par la caféine dure en effet deux heures. Il y a dix ans déjà, des précédentes recherches révélées dans le Journal of Clinical Sleep Medicine indiquaient qu'en buvant une tasse de café même six heures avant le coucher, on pouvait perdre une heure de sommeil... Heureusement, il reste la tisane pour se réchauffer avant de tomber dans les bras de Morphée !
De la banane... pour se préserver des cauchemars
On parle souvent des aliments à éviter pour optimiser ses chances de passer une bonne nuit, moins de ceux à privilégier. Pourtant, il existe bel et bien une liste de produits à recommander sur laquelle inscrire la banane. Le fruit permettrait d'éviter de faire des cauchemars. Présentant des atouts anti-stress dans une étude publiée en 2017 dans Frontiers in Behavioral Neuroscience, la banane empêcherait les réveils intempestifs. Elle contient notamment un acide aminé essentiel, le tryptophane, qui accompagne la fabrication de la mélatonine, la fameuse hormone du sommeil. Pour sa part, la vitamine B6 assure une meilleure qualité de sommeil.
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Du kiwi pour s'endormir
On a coutume de recommander le kiwi pour démarrer la journée compte tenu de sa richesse en vitamines. Et pourtant, il faudrait aussi le manger avant de partir au lit. Des recherches scientifiques menées en 2011 par la Taïwan Taipei Medical University ont en effet indiqué qu'en consommant deux kiwis une heure avant, l'endormissement serait facilité à hauteur de 35%. De même, la durée du dodo serait prolongée de 13%. L'expérience avait été notamment menée auprès de cobayes souffrant de troubles du sommeil.