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    Lecture 3 min.

    Syndrome de l’opossum :  4 signes qui montrent que vous en souffrez (et comment y remédier)

    Un changement s’annonce dans votre vie, mais au lieu d’en découdre ou d’être excité, vous voilà au point mort, totalement figé par le doute. Vous êtes peut-être atteint de métathésiophobie, autrement dit du syndrome de l’Opossum.

    Les changements, vous n’aimez guère, ou disons plutôt qu’ils vous stressent, même quand il s’agit d’une bonne nouvelle. En réaction, vous ne faites… plus rien, de peur de mal faire, (au lieu d’agir en conséquence). Cela vous parle ? Et bien sachez que vous réagissez comme "un opossum".

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    Qu’est-ce que le syndrome de l'opossum ?

    Quand il se sent menacé, ce petit mammifère dispose en effet d’une technique redoutable (mais pas très courageuse), il fait le mort. Le syndrome de l’opossum, évoqué cette semaine dans un nouveau livre écrit par le coach Yoann Lemeni, détaille le même mécanisme chez certaines personnes : face à un changement potentiel, que vous considérez malgré vous comme une menace dans votre quotidien, vous restez figé par la peur du changement, qu’on appelle aussi métathésiophobie (mais "syndrome de l’opossum" est plus simple à mémoriser !).

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    4 signes que vous êtes touché par ce syndrome

    Comment savoir si vous êtes concerné par ce curieux syndrome ? Dans son "carnet", Yoann Lemeni évoque 4 signes qui ne trompent pas.

    • Vous répétez "il faut", mais n’agissez jamais. "Il faut que je me reconvertisse dans mon travail", "il faut que je me remette au sport"... Ces phrases tournent depuis des mois, mais rien n'est pourtant entrepris dans ce sens ;
    • Vous avez l’impression de stagner dans votre vie, et le bilan des années passées vous désole ;
    • Vous traînez longtemps des problèmes persistants, sans les résoudre ;
    • L'avenir vous angoisse en général.
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    Un syndrome qui s’installe à cause de biais cognitifs

    Chacun de nous développe des biais cognitifs, c’est-à-dire des schémas de pensées faussement logiques. Mais dans le cas du syndrome de l’opossum, ce sont des biais qui ne vous permettent plus d’avancer et qui nous font renoncer face au changement. Dans son ouvrage, le coach en détaille plusieurs :

    • Un biais d’aversion de la perte : vous ne voyez l’avenir que par la crainte de perdre ce que vous avez ;
    • Un biais de négativité : quand vous accordez plus d’importance aux critiques qu’aux éloges, ce qui nuire à votre confiance en vous ;
    • Un biais d'autoprophétie : quand vous vous répétez en boucle "je ne vais pas réussir" ;
    • Un biais d’autocomplaisance : quand vous réussissez, c’est grâce à vous et vos compétences. Quand vous échouez, c’est la faute à un facteur extérieur ;
    • Un biais de confirmation : quand vous ne prêtez attention qu’aux informations, actualités et statistiques qui vont dans le sens de vos préjugés.
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    Bien dans son corps, bien dans sa tête !

    Comment affronter le changement plus sereinement ?

    Heureusement, ce syndrome, qui n’est pas un trouble mental, n’est pas irréversible non plus. Selon le coach, il existe bien un moyen de faire face aux changements, sans plus ressentir de crainte (et enfin agir selon votre envie). Cela commence avant tout par identifier ce qui vous pose problème, mais avec sincérité :

    "Par exemple, on peut (s’)entendre souvent dire : 'Je n’ai jamais le temps de faire ce que je veux'. Énoncé ainsi, la phrase ne spécifie pas quelles sont les activités précises que je n’ai pas le temps de faire ou quelles contraintes m’empêchent d’avoir du temps. S’agit-il d’un problème de gestion du temps, de priorités, ou d’obligations extérieures ? Bref, une mauvaise définition du problème peut entraîner des solutions inefficaces et une frustration exacerbée".

    • Il vous faut donc résumer le problème en quelques phrases pour le mettre en lumière, puis détailler celui-ci : quels sont les acteurs principaux impliqués ? Quels faits sont indéniables et factuels ? Quelles suggestions avez-vous faites ? Quel est votre rôle dans tout cela ? Quelles sont vos actions ou inactions ? Quelles sont les interactions que vous pouvez observer ? Ces questionnement ont pour but de dessiner ce qui vous paralyse vraiment ;
    • Il faut ensuite penser au futur. Et se permettre de rêver à l’avenir et aux projets qui nous plairaient vraiment. Alez jusqu’au bout des choses en détaillant noir sur blanc ce qui vous aiderait et ce qui pourrait empêcher sa réalisation. Et faites le point : sont-ce de vrais obstacles ou des pensées limitantes ?
    • Enfin, essayez de remplacer votre façon de penser. Dès qu’il vous vient un "oui, mais…" en tête, remplacez le par un "oui, et ?" qui vous obligera à trouver une solution. Avec un peu d’entraînement, vous ne devriez plus voir beaucoup de liens avec le petit marsupial.
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    Sources

    Le syndrome de l'opossum : Carnet pour faire face aux changements sans faire le mort à tous les coups, Yoann Lemeni, Editions Eyrolles, 25 mai 2024.

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