Vous cherchez un homme avec de l’empathie ? Voici le détail que vous devriez scruter
Selon une nouvelle étude australienne, les hommes possédant un animal de compagnie bénéficieraient de plus d’empathie que les autres. Une donnée à vérifier, mais qui peut entrer dans votre choix de partenaire.
Votre prochain partenaire devra être beau, intelligent, et gentil ? Pour les deux premiers critères, nous ne pouvons pas faire grand chose. Pour le troisième, en revanche, nous avons une piste : certains types d’hommes montreraient plus d’empathie que d’autres au quotidien. Ces hommes ce sont les propriétaires d’animaux de compagnie. Et c’est la science qui le dit, selon une nouvelle étude publiée dans Animal Welfare.
Les propriétaires d’animaux "pour le plaisir" sont les plus empathiques
Dans cette étude, les chercheurs ont mené une enquête sur les hommes australiens des 18 ans et plus, divisés en trois groupes : les propriétaires d'animaux, les agriculteurs et les non-propriétaires d'animaux. L'enquête comprenait des questions démographiques, une évaluation de l'empathie envers les animaux à l'aide de l'échelle d'empathie animale (AES) et une question ouverte sur les croyances des participants concernant la cognition et les émotions des animaux. Au total, 91 participants ont été inclus dans l'étude, dont 41 se sont identifiés comme propriétaires d'animaux de compagnie, 28 comme agriculteurs et 22 comme non-propriétaires d'animaux de compagnie.
Les résultats ont révélé des différences significatives dans les niveaux d’empathie entre les groupes.
- Les propriétaires d'animaux de compagnie ont montré les niveaux d'empathie les plus élevés envers les animaux, obtenant des résultats nettement plus élevés que les agriculteurs et les non-propriétaires d'animaux de compagnie ;
- Les agriculteurs, qui avaient souvent une vaste expérience avec divers animaux dans un contexte de travail, affichaient des niveaux d'empathie inférieurs à ceux des propriétaires d'animaux, mais supérieurs à ceux des non-propriétaires d'animaux ;
- Les résultats suggèrent que le lien personnel et émotionnel impliqué dans la possession d’un animal de compagnie joue un rôle crucial dans la promotion de l’empathie envers les animaux.
Bien dans son corps, bien dans sa tête !
La preuve d’un don de soi sans attendre de retour ?
"Ce qu'il faut retenir, c'est que les interactions avec les animaux sont importantes, nous avons besoin de ce contact avec eux afin d'apprécier qu'ils vivent des expériences internes semblables aux nôtres", a ainsi déclaré l'auteur de l'étude Jessica Oliva, maître de conférences en psychologie au magazine PsyPost.
Dans ce cadre, les plus grands gains empathiques proviendront probablement de ceux qui exigent un investissement de sacrifices émotionnels et financiers pour prendre soin de cet animal, mais sans attendre de rémunération financière. Ce qui n’est pas le cas des agriculteurs, qui peuvent aimer leurs animaux, certes, mais en attendent un retour professionnel et un retour sur investissement
L’étude, comme toute recherche scientifique, doit cependant prendre en compte certaines réserves. La conception transversale empêche d'établir une causalité, ce qui signifie qu'il n'est pas clair si la possession d'un animal de compagnie augmente l'empathie ou si des individus plus empathiques sont attirés par la possession d'un animal de compagnie. De plus, la nature auto-déclarée de l’enquête peut introduire des biais.
Néanmoins, la décision d'adopter un animal de compagnie quand elle est prise de façon réfléchie, avec un engagement à prendre soin de cet animal et à trouver des moyens d’enrichir sa vie tout au long de cette dernière, peut être un bon point de départ, en plus d’être charmant. Est-ce que tu as un chien ou un chat, pourrait donc être le nouveau critère à demander lors d’un date ?