Pour un diagnostic plus précoce du cancer du poumon
Composé de médecins et d’associations de patients, le collectif pluridisciplinaire « Ensemble nous poumons » vient d’être créé pour informer et sensibiliser le grand public et les professionnels de santé sur le cancer du poumon. Sa raison d’être ? Détecter les symptômes au plus tôt pour que ce cancer ne soit plus une cause de décès.
En février dernier, le gouvernement a annoncé sa première stratégie décennale de lutte contre le cancer. Celle-ci repose sur trois axes prioritaires : améliorer la prévention, limiter les séquelles et lutter contre les cancers de mauvais pronostic pour augmenter les taux de survie à cinq ans. Un objectif qui succède à trois autres plans mis en place dès 2009. C’est dans ce contexte ambitieux et déterminé qu’est né le collectif « Ensemble nous poumons ».
Pour un traitement plus ciblé
Première cause de décès par cancer chez l’homme et la deuxième chez la femme, le cancer du poumon est une pathologie dont les signaux précurseurs sont si peu spécifiques qu’ils sont parfois difficiles à repérer. Or, dès lors que des cellules se développent de manière anarchique, c’est une véritable course contre la montre qui s’engage. Trois types de traitements sont utilisés – seuls ou associés – pour soigner les cancers du poumon : la chirurgie, la radiothérapie et les traitements médicamenteux, dont la chimiothérapie. Cette dernière thérapeutique s’attaque aussi bien aux cellules tumorales qu’ aux cellules saines, ce qui génère de nombreux effets secondaires et bien des inquiétudes chez les patients.
Depuis peu de temps, dans le cas du cancer du poumon, il existe également des traitements plus ciblés qui agissent plus spécifiquement sur les tumeurs en bloquant leur mécanisme de croissance, et des traitements par immunothérapie, qui aident le système immunitaire à se défendre contre les cellules tumorales. Quoi qu’il en soit, le fait de détecter un cancer à un stade précoce augmente fortement les chances de guérison. Pourtant, aujourd’hui encore, 75% des cancers du poumon sont diagnostiqués à un stade avancé ou métastatique.
Gagner du temps en informant
Dans ce contexte, il est primordial d’informer et de se sensibiliser sur les facteurs de risques et les bénéfices d’une prise en charge rapide, à la fois auprès du grand public, mais également des professionnels de santé. C’est pour répondre à ce double enjeu que le collectif « Ensemble nous poumons » s’est formé. Oncologues, radiothérapeutes, pneumologues, chirurgiens thoraciques, radiologues, médecins généralistes et associations de patients ainsi qu’AstraZeneca s’engagent pour améliorer la qualité de vie et le taux de survie de patients atteints de cancer du poumon. Cette démarche repose notamment sur deux campagnes d’information diffusées dans la presse et déclinées sur Internet, via le site dédié ensemblenouspoumons.fr et les réseaux sociaux.
Repousser les frontières de la science et des technologies
La moitié du budget accordé par l’État dans le cadre du plan décennal annoncé en février sera allouée à la recherche. AstraZeneca, acteur majeur et dynamique de l’oncologie en France depuis plus de quarante ans, développe aujourd’hui une approche holistique et personnalisée du cancer. Le laboratoire a construit en très peu de temps une plateforme scientifique d’approches thérapeutiques diversifiées et complémentaires qui ont produit des résultats importants.
L’innovation passe aussi par de nouveaux modes d’accompagnement des patients. Le programme « Vivre Avec un cancer du poumon » informe et soutient les patients atteints de cancer et leur entourage en mobilisant patients, aidants et professionnels de santé au travers d’articles, de conseils et de témoignages. Citons également l’Early Lung Imaging Confederation (ELIC), une base de données collectées à l’échelle mondiale et spécialisée dans le diagnostic précoce du cancer du poumon mise à la disposition des chercheurs et des équipes soignantes. La prochaine étape ? Appliquer l’intelligence artificielle pour perfectionner encore et toujours plus la fiabilité du diagnostic.