Les parasites de l’Homme les plus étonnants
Les schistosomes, responsables de bilharziose urinaire
L’hôte intermédiaire du parasite Schistosomia haematobium est un escargot d’eau douce présent dans toute la zone sahélienne. Un contact, même bref, avec cette eau contaminée (eaux stagnantes) suffit au parasite qui sort du mollusque pour pénétrer à travers la peau. Au bout de 10 à 12 semaines, les parasites devenus adultes (mesurant alors jusqu’à 2,5 cm) migrent dans les vaisseaux proches de la vessie et les femelles pondent des œufs qui sont excrétés dans les urines. Ces parasites sont responsables d’une pathologie appelée bilharziose urinaire.
En général, deux mois après la contamination, les personnes infectées présentent des problèmes urinaires (essentiellement hématurie ou sang dans les urines). Si le parasite n’est pas traité, les atteintes de l’appareil urinaire peuvent devenir beaucoup plus sérieuses au cours du temps. Un médicament existe pour en venir à bout, le Praziquantel.
En principe, cette parasitose est restreinte à l’Afrique sahélienne mais des cas ont été recensés en Corse du Sud en 2011. Par ailleurs, il existe plusieurs espèces de schisostomes ayant des prédilections pour d’autres parties du corps : l’intestin, les veines et artères ou encore le rectum.
Sommaire du diaporama
- Les parasites de l’Homme les plus étonnants
- L’ascaris, responsable de l’ascaridose
- Les leishmanies, responsables de la leishmaniose
- Le ver de Guinée, responsable de la Dacunculose
- La filaire de Bancroft, responsable de la filariose lymphatique
- Les schistosomes, responsables de bilharziose urinaire
- Les ténias (inerme et armé)
- Le Strongyloides stercoralis, responsable de l’anguillulose
- Le Necator Americanus, responsable de l’ankylostomose
- La filaire Loa, responsable de filariose à Loa Loa
- Le sarcopte, responsable de la gale