Alzheimer : vous pouvez réduire votre risque !
Des chercheurs américains ont découvert que, grâce à une vie active et sociale, vous pouvez réduire votre risque de maladie d'Alzheimer. Les travaux ont été publiés le 9 mai dans le Journal of American Medical Association (JAMA).
Stress, consommation excessive d’alcool, obésité, faible niveau d’instruction, hypertension artérielle, diabète… Les facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer sont multiples et variés. Fort heureusement, beaucoup sont modifiables. C’est du moins ce qu’affirme une nouvelle étude, publiée dans la revue médicale américaine JAMA, par des chercheurs américains de l'Université de Californie.
Alzheimer : 1 cas sur 3 est associé à des facteurs modifiables
Et si changer ses habitudes de vie permettait d’éviter Alzheimer ? D’après des scientifiques américains, c'est possible : certains facteurs de risques connus - comme l'inactivité physique, le stress et le tabagisme - pourraient être largement modifiés.
Pour arriver à cette observation, le mode de vie de 378 615 adultes âgés de plus de 18 ans a été analysé durant près d'un an - de janvier 2018 à décembre 2018. Leurs facteurs de risque comportementaux et autres (tabagisme, dépression, faible niveau d'instruction, diabète, obésité, hypertension, perte auditive…) ont fait l’objet d’une surveillance particulière.
Les facteurs de risque modifiables les plus importants étaient l’obésité, le faible niveau d'instruction et l'inactivité physique.
Résultat ? Si les habitudes des volontaires changeaient, les risques d'avoir la maladie d'Alzheimer diminuaient.
"Les stratégies de réduction des risques d'Alzheimer peuvent être plus efficaces si elles ciblent les groupes à haut risque et tiennent compte des profils de facteurs de risque actuels", affirment les chercheurs.
À ce jour, on estime que 1,2 million de personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer en France.
Alzheimer : comment entretenir son cerveau ?
La maladie d'Alzheimer se traduit par des troubles de la mémoire, de l'orientation dans le temps et l'espace ainsi que des fonctions cognitives.
Cette atteinte progressive et irréversible du cerveau, entraîne une perte inexorable de cellules nerveuses. Ce n'est toutefois qu'après des mois, voire des années que surviennent les premiers signes de la maladie. Elle évolue ensuite pendant une dizaine d'années en moyenne.
Pour la prévenir, il est essentiel d'adopter de bonnes habitudes hygiéno-diététiques : manger varié et équilibrés, ne pas fumer, éviter l’alcool et avoir une activité physique régulière. Le fait de se dépenser (jogging, jardinage, danse...), outre que cela participe au maintien d'un poids stable, contribue à stimuler l'activité du cerveau, en augmentant le volume de matière grise (mémoire, fonctions cognitives...).
Mais il est possible de suivre certaines astuces "protectrices". En effet, diverses études semblent montrer que :
- Les relations sociales sont importantes. Avoir des amis, sortir, s'intéresser et rester curieux a tendance à protèger le cerveau.
- L'apparition de ces premiers symptômes pourrait être retardée chez les personnes stimulant leur cerveau par une activité intellectuelle (lecture, scrabble, sudoku, mots croisés, échecs…). A condition de ne pas les répéter mécaniquement.