Fin du port du masque dans les transports : où restera-t-il obligatoire ?
Le ministre de la Santé Olivier Véran l’a annoncé mercredi 11 mai : le port du masque ne sera plus obligatoire dans les transports en commun, à courte ou longue distance. Est-ce une bonne mesure ? Où est-ce que le masque restera obligatoire ? Les réponses du Dr Gérald Kierzek, médecin urgentiste et directeur médical de Doctissimo
La fin de l’obligation du port du masque dans les transports représente la levée d’une des dernières restrictions mises en place depuis le début de la crise sanitaire. Cependant, le masque restera toujours obligatoire dans certains lieux. Explications.
Une recommandation globale
En annonçant la fin de l’obligation du port du masque dans les transports, le ministre de la Santé a aussi rappelé que le port du masque reste "recommandé" pour les personnes les plus fragiles. Cette levée du port du masque est "une bonne chose" pour Gérald Kierzek, médecin urgentiste et directeur médical de Doctissimo.
“"Les plus fragiles pourront continuer de le porter si ça les rassure et pour les autres, il fallait lever cette obligation, car on connaît de mieux en mieux les modes de contaminations au Covid-19 et on sait que ce n’est pas dans un avion, par exemple, où l’air est régulièrement renouvelé, que l’on se contamine". ”
Le médecin rappelle par ailleurs que l’on manque toujours d’informations fiables sur le rôle du masque chirurgical pour limiter concrètement les contaminations.
Une obligation dans certains endroits
En plus, le masque continuera d’être obligatoire dans certains endroits accueillant des personnes fragiles comme les établissements de santé ou les Ehpad. Mais pas seulement.
En effet, un décret daté du 12 mars dernier prévoit que les gérants d’officines, par exemple, pourront imposer le port du masque dans leur pharmacie pour tous dès l’âge de 6 ans, aussi bien pour les patients que pour leurs employés.
Une mesure de bon sens pour le Dr Kierzek : "La pharmacie est typiquement le lieu clos où se croisent différents publics dont des personnes fragiles et à risque". D’autres établissements, comme les établissements médico-sociaux ou les foyers d’accueil des personnes handicapées, entre autres, peuvent aussi mettre en place cette mesure.