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  • Greffe du visage : une technique d'avenir

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    Les rapports post opératoires des deuxième et troisième greffes partielles du visage viennent d'être publiés dans la revue britannique The Lancet. Celles-ci s'avèrent prometteuses pour une utilisation à plus large échelle à l'avenir.

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    Tout le monde se souvient de la première greffe partielle de visage réalisée à Amiens fin novembre 2005 sur Isabelle Dinoire, défigurée par son chien. L'étude publiée par les scientifiques concernent deux autres patients ayant subit une intervention similaire : l'un, Chinois, a été opéré en 2006 suite à l'attaque d'un ours, tandis que l'autre, un homme de 29 ans, avait été défiguré suite au développement d'une tumeur en 2007. Leur prise en charge a été respectivement effectuée dans l'hôpital militaire de Xijing au Nord de la Chine et dans le service du Professeur Laurent Lantiéri à l'hôpital Henry Mondor de Paris. Les complications inhérentes à ces opérations sont importantes d'un point de vue de l'acte chirurgical, des obstacles post-opératoires et psychologiques. Les greffes du visage représentent une opération compliquée relevant de la micro-chirurgie, où il faut connecter les vaisseaux, les structures du nez et des sinus ainsi que les nerfs du greffon sur la face du patient. Ce dernier doit ensuite poursuivre un traitement anti-rejet à vie, à base d'immunosuppresseurs, ce qui le fragilise. Enfin, il faut également qu'il accepte son nouveau visage. Dans les deux cas décrits par les travaux, les médecins sont parvenus à stabiliser l'état des patients, en contrant efficacement les mécanismes de rejets aigus survenus après l'opération. Quelques mois plus tard, les tissus transplantés sont bien vivants. Les deux transplantés arrivent à percevoir le chaud et le froid, ainsi qu'à bouger les muscles du visage. Le greffé Français a même pu retrouver une activité professionnelle à plein temps un an après l'intervention. Des résultats qui montrent que cette technique, aujourd'hui novatrice, pourrait se développer à l'avenir et se généraliser. Source: “Human facial allotransplantation : a 2-year follow-up study“ - The Lancet 2008; 372:631-638

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    Photo : © HADJ/SIPA


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