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  • Greffe : nouvelle stratégie pour prévenir le rejet

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    Une nouvelle stratégie capable de prévenir le rejet de greffes a été mise au point par l'équipe française de l'Inserm au Centre de physiopathologie de Toulouse-Purpan. Bien que préliminaires, ces résultats obtenus chez la souris pourraient demain révolutionner les suites des transplantations.

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    Les patients qui reçoivent une greffe sont traités par des médicaments immunosuppresseurs afin d'éviter le rejet. Alors que le traitement immunosuppresseur a amélioré de façon importante la survie de la greffe après une année (rejet aigu), il n'a pas permis de prévenir le rejet chronique (qui apparaît plus tardivement). Par ailleurs, les traitements immunosuppresseurs très contraignants, par le fait qu'ils inhibent de façon globale le système immunitaire, ont des effets indésirables très importants, tels que les infections opportunistes ou le développement de certains cancers. L'équipe de Joost van Meerwijk de l'Inserm s'est intéressé aux lymphocytes T régulateurs, des gardiens qui évite que le système immunitaire ne se dirige contre le Soi. Pour faire en sorte que ces cellules soient capables d'inhiber le rejet de greffe de peau et de coeur, les chercheurs ont mis en culture des lymphocytes T régulateurs en présence de cellules du donneur de l'organe. Ainsi éduqués, les lymphocytes T régulateurs ont appris en 2 semaines à reconnaître l'organe à greffer. Les auteurs ont ensuite effectué chez la souris receveuse une double transplantation de moelle osseuse (connue pour faciliter les greffes ultérieures) et d'organe (peau ou coeur) accompagnée d'une injection de lymphocytes T régulateurs cultivés. Aucun rejet, ni aigu ni chronique, n'a été observé. Pour Joost van Meerwijk, « cette thérapie cellulaire possède deux avantages notables : une prévention efficace du rejet chronique et une spécificité de l'immunosuppression vis-à-vis de l'organe greffé, ce qui évite un grand nombre d'effets indésirables ». Ces deux caractéristiques, si elles se vérifient chez l'homme, distingueraient cette thérapie cellulaire des traitements actuels immunosuppresseurs.

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    Source :

    Nature Medicine, janvier 2008

    Communiqué de l'Inserm du 2 janvier 2008


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