La légionellose refait parler d'elle
Comme souvent à cette époque, la légionellose refait son apparition. Six cas ont été ainsi enregistrés entre le 10 et le 15 juillet dans l'agglomération de Nancy. Actuellement, l'état de santé des personnes n'inspire pas d'inquiétude. Alerté par la proximité de ces cas, Michel Philippe, directeur de la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) de Meurthe-et-Moselle a demandé une enquête pour déterminer s'il s'agissait de cas groupés issus d'une source commune de contamination. Depuis le 15 juillet, aucun nouveau cas n'est apparu. L'éventualité d'une source commune encore en activité peut raisonnablement être écartée, car ce délai excède la période d'incubation des infections à légionelle. Ces infections sont donc considérées comme des cas isolés. Le 26 juillet, on apprend qu'un homme de cinquante ans a été hospitalisé dans un état grave suite à une infection par légionelle dans l'Aisne. Rappelons que la contamination se fait par inhalation d'eau contaminée sous forme de fines gouttelettes ou d'aérosols. Elle peut avoir lieu à l'occasion de douches, mais pas seulement. En fonction des conditions climatiques, ces micro-gouttelettes peuvent se déplacer sur près de 2 km et la bactérie peut survivre 2 heures à l'air. Ainsi, les tours aéro-réfrigérantes posées sur le toit des immeubles sont d'importants vecteurs de contamination si elles sont mal entretenues. La légionellose se révèle par des manifestations de type grippal avec fièvre élevée et toux importante. Cette infection peut être grave mais un traitement antibiotique permet d'éviter des complications. Les personnes qui présentent ces symptômes doivent consulter leur médecin qui prescrira un dépistage.
Source : DDASS de Meurthe-et-Moselle, DDASS de l'Aisne