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  • Le vin rouge renforcerait l'efficacité d'un traitement anticancéreux

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    Le resvératrol, un polyphénol contenu dans le vin rouge, pourrait permettre de renforcer l'effet de la rapamycine, médicament immunosuppresseur également utilisable dans traitement du cancer du sein, selon une étude réalisée pour le moment in vitro (en laboratoire). Un effet adjuvant anticancéreux déjà envisagé par l'Inserm en septembre 2010 et qui pourrait s'avérer particulièrement intéressant, en raison des fréquentes résistances à la rapamycine utilisée seule.

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    Décidément, les possibles vertus santé polyphénols du vin rouge intéressent les chercheurs du monde entier ! Cette fois-ci, ce sont des chercheurs de l'Institut de recherche de The Cleveland Clinic (un des plus grands hôpitaux américains) qui se sont intéressés aux effets d'un polyphénol notamment contenu dans la peau du raison rouge, le resvératrol.

    Le Dr Charis Eng et son équipe ont donc testé sur des lignées de cellules cancéreuses du sein humaines la combinaison de ce composé avec de la rapamycine (également appelée Sirolimus). La rapamycine est un immunosuppresseur utilisé le plus souvent pour prévenir le rejet d'une greffe de rein, mais aussi comme traitement anticancéreux dans les tumeurs du sein. Les chercheurs ont constaté que cette combinaison resvératrol + rapamycine diminuait davantage la croissance des cellules cancéreuses du sein qu'en utilisant uniquement la rapamycine. Le resvératrol utilisé seul aurait également un effet anti-tumoral, qui pourrait s'expliquer par la stimulation d'un gène antitumoral (PTEN gene). Des résultats intéressants, d'autant plus que, comme l'a rappelé le Dr Eng, “malheureusement, après un certain temps, les cellules cancéreuses développent une résistance à la rapamycine. Mais [les résultats des expériences menées dans notre laboratoire] montrent que le resvératrol semble atténuer la résistance à la rapamycine dans les cancers du sein, du moins in vitro“. Certes, ces résultats prometteurs, bientôt publiés dans la revue Cancer Letters, devront être vérifiés cliniquement, sur des patients, avant de conclure. Mais s'ils se confirment, il sera alors peut-être bientôt recommandé aux patientes de déguster un verre de vin rouge (ou un bol de cacahouètes, qui contiennent également du resvératrol) juste avant de débuter leur chimiothérapie par rapamycine. Jean-Philippe Rivière Source : “Rapamycin-Resveratrol Treatment Promotes Activity against Breast Cancer“, site de The Cleveland Clinic, 15 février 2011, article accessible en ligne Photo : Dr Charis Eng, © Cleveland Clinic

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