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  • Pas de chikungunya en Ile-de-France

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    Selon un communiqué de la direction générale de la santé, les analyses menées sur la patiente chez qui avait été suspectée une infection par le virus du chikungunya s'avèrent négatives. Les résultats obtenus par le Centre national de référence (CNR) des arbovirus de l'Institut Pasteur à Paris permettent d'écarter l'arrivée de la “maladie de l'homme courbé“ en Ile-de-France.

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    Rapporté le 18 juillet par la Dass des Hauts-de-Seine, ce cas présentait les symptômes caractéristiques du Chikungunya. Mais de nouveaux prélèvements sérologiques étaient nécessaires pour établir un diagnostic incontestable. Les résultats définitifs ont été communiqué le 25 juillet. Selon le communiqué de la Direction Générale de la santé, “les résultats, qu'il s'agisse du contrôle effectué par le CNR de la sérologie initiale ou du nouveau prélèvement réalisé le 24 juillet, montrent qu'il ne s'agit pas d'un cas de chikungunya“.

    Cette conclusion semble donner raison aux propos rassurants de la Direction Générale de la Santé qui en début de semaine rappelait que “le moustique vecteur du Chikungunya n'est pas implanté en Ile de France. Il n'y a donc aucune possibilité de transmission large du virus dans la région“. Pour mémoire, le Chikungunya est une maladie due à un virus transmis par le moustique Aedes albopictus (également appelé moustique tigre). Lors d'une piqûre, le moustique prélève le virus sur une personne infectée. Après un délai d'incubation chez le moustique de l'ordre de quelques jours et à l'occasion d'une autre piqûre, le moustique peut transmettre le virus à une personne saine. La maladie se manifeste en moyenne 4 à 7 jours après la piqûre infectante, par l'apparition soudaine d'une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines. La maladie, d'évolution spontanée le plus souvent favorable, peut dans certains cas entraîner une fatigue prolongée et des douleurs articulaires récidivantes parfois invalidantes. Il n'existe pas de traitement curatif, ni vaccin et le traitement est donc limité aux symptômes.

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    Quelques cas de formes graves nécessitant une prise en charge hospitalière ont été signalés lors de l'épidémie de grande ampleur qui avait touché 40 % de la population de la Réunion en 2005-2006. Source : Communiqué de la DGS - juillet 2008


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