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  • Première greffe de visage

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    La première greffe partielle de visage (triangle nez/lèvres/menton) a été réalisée en France le dimanche 27 novembre 2005. La receveuse, une femme de 38 ans, avait été gravement défigurée par une morsure de chien. Au-delà des conséquences esthétiques, la blessure s'est avérée très invalidante tant au niveau de l'élocution que de la fonction de mastication. Ce type de lésion est extrêmement difficile voire impossible à réparer par les techniques de chirurgie maxillo-faciale habituelles. Le greffon a été prélevé chez une donneuse en état de mort encéphalique avec l'accord de la famille. A ce jour, la patiente est en excellent état général et l'aspect du greffon est normal. Cette transplantation est le résultat d'une collaboration étroite entre le service de chirurgie maxillo-faciale du CHU d'Amiens (Pr. Bernard Devauchelle) où l'intervention a été réalisée et le service de chirurgie de la transplantation de l'hôpital Edouard Herriot du CHU de Lyon (Pr. Jean Michel Dubernard, qui est également connu pour avoir conduit la première greffe de main en 1998, ainsi que la première double greffe bilatérale des mains et des avants-bras en 2000) où le choix, la mise en œuvre et le suivi du traitement immunosuppresseur ont été effectués. Cette transplantation a été réalisée en liaison avec l'Agence de la biomédecine. Aujourd'hui, la receveuse souhaite garder l'anonymat. Cette intervention intervient un an et demi après que le comité consultatif national d'éthique (CCNE) ait prononcé début mars 2004 un avis défavorable au “projet de reconstruction totale du visage par allotransplantation de tissus composites“. Alors que beaucoup hésitent encore entre les souffrances physiques et psychologiques des personnes défigurées et les réserves techniques et éthiques, cette première mondiale pourrait précipiter les choses.

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    Source : Communiqué conjoint des hôpitaux de Lyon et du CHU d'Amiens du 30 novembre 2005

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