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  • Rosacée : Ne rougissez plus de vos rougeurs !

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    Rougeurs transitoires ou permanentes, vaisseaux dilatés, petits boutons localisés... la rosacée est une maladie chronique de la peau du visage particulièrement handicapante. Du 9 au 14 février, la 3e campagne nationale d'information sur cette maladie invite les patients à oser en parler.

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    Quatre millions de personnes sont touchées par la rosacée en France mais seulement 12 % des patients sont diagnostiqués et 8 personnes atteintes sur 10 s'ignorent. La campagne 2009 a pour objectif d'inciter les patients à se traiter et à en parler avec leur médecin qui sont eux-mêmes invités à engager le dialogue pour mieux les prendre en charge. Le slogan est clair : “Ne rougissez pas de vos rougeurs, apprenez à en parler, apprenons à vous écouter“.

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    La rosacée, une maladie de la peau du visage La rosacée est une maladie inflammatoire et chronique qui touche la peau du visage. Les causes sont inconnues mais, selon certaines hypothèses, la rosacée pourrait être d'origine vasculaire : altération des vaisseaux sanguins au niveau du visage. La rosacée peut se déclarer dès l'âge de 25 ans, elle touche plus particulièrement les femmes à la peau claire. Le pic de la rosacée se situe entre 40 et 50 ans. Les hommes atteints présentent souvent des formes sévères de rosacée et ont en grande majorité plus de 50 ans. C'est une maladie évolutive aux différents visages. Quatre stades sont identifiés : - Des rougeurs intenses transitoires : ces flushes apparaissent au niveau du nez et des pommettes. Ces rougeurs s'accompagnent d'une sensation de chaleur, de brûlure et/ou de picotement. Ces flushes durent pendant au moins 5 minutes. Ces rougeurs vont s'installer et deviendront permanentes, on les rencontrera dans les autres stades. - Des rougeurs permanentes et des vaisseaux dilatés apparents : les rougeurs du visage sont permanentes, on parle alors d'érythrose. Des petits vaisseaux dilatés peuvent également apparaître progressivement sur les joues, les ailes du nez et les pommettes, on parle alors de couperose. - Des boutons disgracieux : les zones rouges du visage sont parsemées de boutons rouges (parfois à “tête blanche“) plus ou moins nombreux. C'est la force classique de la rosacée, plus facile à identifier. Ce stade, dit papulo-pustuleux, peut apparaître d'emblée. - Des oedèmes persistants : la peau épaissie forme une boursouflure au niveau de certaines zones du visage (nez, menton, front), ce qui entraîne une déformation importante et persistante. Plus rare, mais plus grave, ce stade est plus fréquemment rencontré chez les hommes de 50 ans ou plus. Une personne atteinte de rosacée peut présenter uniquement des rougeurs transitoires et ne pas connaître les autres stades de la maladie pendant sa vie, mais son visage peut aussi présenter d'emblée des rougeurs permanentes, des vaisseaux dilatés et des boutons. La progression d'un stade à l'autre dépend des individus et est imprévisible. Il faut éviter autant que possible certaines situations aggravant les symptômes : variation brutale et importante de température, ingestion de mets épicés, exposition au soleil, prise d'alcool, même en faible quantité, efforts physiques intenses... Enfin, le stress joue un rôle non négligeable dans l'évolution des symptômes de la rosacée.

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    Une maladie handicapante... qui se traite Les patients doivent affronter le regard des autres dans diverses situations : premier rendez-vous, entretien d'embauche... Gênés et honteux, la plupart ne se sentent pas assez armés pour les aborder de manière positive. Ils doivent faire face à de nombreux préjugés : par méconnaissance de la maladie, on les accuse d'être timide, alcoolique, stressé... De la non-acceptation de cette maladie découlent souvent une mauvaise estime de soi, un repli sur soi, un évitement des lieux de rencontres. En outre, la campagne d'information 2008 a révélé un manque d'information sur la maladie qui mène encore 8 personnes sur 10 à ignorer qu'elles ont de la rosacée : “Je pensais que c'était psychologique et que mes rougeurs et boutons partiraient comme c'était venu si j'étais mieux avec moi-même... J'ai attendu longtemps avant de consulter mais ce n'était pas vivable“ témoigne un patient. Les personnes atteintes sont en plein désarroi face à cette maladie qu'ils ont du mal à comprendre et à maîtriser, essentiellement faute d'information : “Trop peu de patients en parlent à leur médecin, ils sont pour la plupart mal informés et subissent les symptômes de la maladie“ explique le Dr Jacques Savary, dermatologue à Paris. Si pour l'instant, aucun remède ne permet de guérir définitivement de la rosacée, il existe des traitements qui permettent d'espacer les poussées et ainsi d'atténuer les symptômes, donc de mieux les accepter : traitements locaux sous forme d'émulsions, de crèmes ou de gels aux effets anti-inflammatoires, médicaments oraux, électrocoagulation et laser vasculaire. Alors, ne rougissez pas de vos rougeurs ! Consultez ! Anne-Sophie Glover-Bondeau - 3 février 2009

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    Source : Dossier de presse, 3ème Semaine nationale d'information sur la rosacée, 9-14 février 2009, Galderma, 5 février 2009

    Un site pour aller plus loin : www.rosacee.com


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