Repas de Noël : voici ce qu'il ne faut surtout pas oublier de faire le soir du réveillon
Au beau milieu du repas et des cadeaux, il y a un geste qu’on oublie souvent de faire pendant Noël et qui s’avère pourtant essentiel pour notre santé selon la science. Savez-vous lequel ?
Vous recevez pendant Noël ? Alors vous devez penser à tout : l’organisation, le repas qui conviendra à tous, des boissons (avec modération). Et pourtant, lors de cette chorégraphie annuelle, un geste santé tout simple passe souvent aux oubliettes alors qu’il s’avère essentiel.
Noël, le jour où la pollution intérieure est la plus forte
Il est important d’ouvrir une fenêtre, pendant que vous cuisinez. Car selon une étude publiée il y a quelques jours, la pollution intérieure des maisons est plus élevée le jour de Noël que n'importe quel autre jour de l'année. Et l'une des causes majeures est probablement la préparation d'un repas de fête.
Des chercheurs américains ont ainsi analysé les niveaux de pollution intérieure de près de 4 000 foyers et les “événements d'émissions importantes”, au cours desquels de minuscules particules de pollution atmosphérique appelées PM2,5 ont atteint un niveau supérieur à 30 microgrammes par mètre cube d'air.
Le jour de Noël a enregistré le plus grand nombre de ces événements, soit 0,31 événement par jour et par foyer. Ce qui équivaut à un pic préoccupant de pollution intérieure le jour de Noël plus que tout autre jour de l’année, 50 % plus élevé que celui observé pendant le reste de l’hiver, et environ le double de celui observé pendant l’été.
Les PM2,5, des particules fines à éviter tant que possible
Les PM2,5 sont de minuscules particules de pollution suffisamment petites pour être inhalées profondément dans les poumons. Des preuves ont établi un lien entre ce type de pollution et un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires et respiratoires.
Le fait que ces particules soient émises en quantité pendant la confection du repas de noël est préoccupant pour la santé. L'Organisation mondiale de la santé recommande que les PM2,5 atteignent une moyenne annuelle ne dépassant pas 5 microgrammes par mètre cube d'air… Loin des émissions le jour de Noël dans les foyers occidentaux.
La nouvelle étude, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, révèle qu'un peu plus de la moitié des concentrations de PM2,5 à l'intérieur des maisons proviennent de l'extérieur. Mais le reste de cette pollution proviendrait de l'intérieur de la maison, et environ 28 % proviendraient d'activités “épisodiques” occasionnelles comme la cuisine et le ménage, en général, à 8 heures du matin, 12 heures et 18 heures. A l'heure des repas.
Alors si vous devez rôtir, mijoter, ou griller une volaille ce Noël, pensez à ouvrir régulièrement les fenêtres de votre cuisine. C'est un geste simple, mais qui peut être important pour votre santé.