Testée positive à la morphine et la codéine après son accouchement, une maman met en garde contre cet aliment
Loin de se douter des effets que cet aliment allait lui procurer, une jeune mère a été testée positive à deux drogues. Doctissimo vous éclaire.
Il s'en est fallu de peu. Sur TikTok, une jeune maman originaire de l’Etat de Virginie raconte comment en consommant un simple ingrédient du quotidien, elle a été dépistée positive à deux dangereuses drogues. Son bébé, lui aussi testé positif par les services sociaux, a du être sevré.
Un test positif
Si Rachel affirme n'avoir jamais pris de drogue de sa vie, elle a pourtant été accusée de se droguer. Et pour cause : les services sociaux américains ont détecté dans le cordon ombilical de sa fille, Tikva, deux substances illicites : la morphine et à la codéine.
"Cela faisait une ou deux semaines que j’avais donné naissance à mon deuxième enfant. Je me réveille vers 8 heures et je reçois un appel des services de protection de l'enfance. Je pense immédiatement qu'ils se trompent et qu'ils ont composé le mauvais numéro", explique-t-elle.
Sauf qu'en réalité cet appel lui était bel et bien adressé. Les services sociaux lui expliquent que le cordon ombilical qui la reliait à sa fille a été testé positif à la morphine (extraite de l'opium, obtenu à partir des fleurs de pavot) et à la codéine (elle aussi extraite du pavot à opium, une espèce de plante herbacée). Or, ces deux substances, en raison de leurs effets pharmacologiques, peuvent entraîner des difficultés respiratoires, voire la mort en cas de surdose.
"Je me dis alors : 'Il y a une erreur. Je n'ai jamais pris de drogues de toute ma vie. C'est impossible. Vous avez analysé le mauvais cordon ombilical'", poursuit Rachel.
Hypothèse que réfute les services sociaux, qui lui annoncent qu’ils passeront la voir chez elle pour effectuer un nouveau test.
Des bagels et muffins en cause
Rachel décide immédiatement d'appeler son mari pour le prévenir de cet appel. Pour lui, aucun doute : les graines de pavot présents en grande quantité dans l'alimentation de sa femme sont en cause.
"Il me dit: 'Oh mon Dieu. Rach, c'est à cause des graines de pavot que tu as mangées des semaines auparavant".
À la fin de sa grossesse, la jeune maman admet en effet avoir développé une obsession pour les graines de pavot.
"Avant de donner naissance à Tikva, j'étais peut-être enceinte de 38, 39 semaines... et j'avais envie de tout ce qui contenait des graines de pavot, des bagels aux graines de pavot, des muffins au citron et aux graines de pavot. J'en mangeais un ou deux par jour."
Or, selon Raphaël Gruman, diététicien nutritionniste interviewé précédemment à ce sujet, "Il existe plusieurs variétés de pavot, dont une particulièrement riche en alcaloïdes appelée "pavot blanc", qui est utilisée à des fins pharmaceutiques, et qui est différente du pavot noir utilisé en cuisine".
Le nouveau-né a du être sevré
Face à cette nouvelle - et au nouveau passage des services sociaux à son domicile - la jeune femme accuse le coup.
"J’ai dû uriner devant une femme (des services sociaux) comme si j'étais coupable. Et puis elle commence à me dire : 'Même s’il ne semble pas atteint, votre bébé va devoir être sevré, voici le numéro du centre de rééducation'", déplore Rachel. "Et j'ai dû signer un formulaire disant que j’allais prendre soin de mon bébé, et que je ne prendrai plus de drogues. C'était tellement effrayant..."
Depuis cette histoire, la jeune mère et le bébé se portent bien.