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  • Un homme se fait amputer le pénis après qu'une "vilaine ecchymose" se soit avérée être un cancer

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    Lecture 2 min.
    Louise Ballongue
    Louise Ballongue Rédactrice web

    Alors qu'il pensait présenter une simple "ecchymose" sur son pénis, un cinquantenaire anglais s'est vu diagnostiquer un cancer du pénis, qui a conduit à son amputation. Face à ce drame, il a choisi d'en parler pour sensibiliser sur ce risque méconnu.

    Plaies, saignements, douleurs, écoulements malodorants... Les symptômes d'un cancer du pénis sont nombreux. Mais ils sont aussi méconnus, à l'image de ce simple "bleu", reperé par Shaun Evans. Le cinquantenaire s'est inquiété tardivement de ce symptôme, avant d'accuser le coup : sa vilaine ecchymose cachait en réalité un cancer.

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    Une vilaine ecchymose comme symptôme

    D'après le Daily Mail, qui a relayé ce faits divers, Shaun Evans ne s'est pas inquiété de cette drôle "d'ecchymose", apparue sur son pénis. C'est seulement lorsqu'il s'est rendu compte "souffrir de saignements", pendant sa douche, que le cinquantenaire a commencé à s'alarmer. Un bouton, semblable à un bouton de fièvre, s'était également développé sur la base de son pénis.

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    "J'ai commencé à me sentir mal. J'avais mal en bas. C'était comme une vilaine ecchymose", affirme-t-il. "En juillet, je prenais une douche. J'ai remarqué un peu de sang dilué, qui venait de mon pénis. J'étais un peu surpris, et même alarmé."

    Le médecin traitant de Shaun Evans, soupçonnant qu'il s'agissait d'un cancer du pénis, l'oriente alors vers un spécialiste afin de réaliser une biopsie.

    Quelques mois plus tard, le diagnostic tombe : l'homme est bel et bien atteint d'un cancer du pénis et doit se faire amputer. Mal en point, le cinquantenaire se fait finalement opérer fin 2022. L'opération durera cinq longues heures.

    Le traitement repose en effet principalement sur la chirurgie via un geste aussi conservateur que possible (même si parfois l'amputation totale est inévitable), et dans de très rares cas, une curiethérapie conservatrice. En fonction du stade du cancer, une radiothérapie ou un curage des ganglions est possible, voire une chimiothérapie.

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    Un cancer rare mais très agressif

    Heureux d'avoir échappé au pire, Shaun Evans marche aujourd'hui sans douleur et s'efforce d'accepter son nouveau corps.

    "J'ai traversé toutes les émotions. Je me suis dit : "Je suis un monstre", "Personne ne voudra de toi", a-t-il révélé au Daily Mail.

    Le cinquantenaire espére désormais sensibiliser le plus grand nombre aux symptômes du cancer du pénis, rare mais très agressif.

    En France, le nombre estimé de nouveaux cas de cancer du pénis en 2018 était de 449, selon l'Institut National du Cancer. Il survient plus souvent chez ddes hommes âgés, au-delà de 60 ans. Le facteur de risque principal est l’infection à l’HPV (Human Papilloma Virus) et le manque d’hygiène local favorisé par la présence d’un phimosis (rétrécissement du prépuce).

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    Cancer du pénis : les autres symptômes à connaître

    Si le cancer peut se présenter n’importe où sur le pénis, "il survient fréquemment sur le gland, en particulier au niveau de sa base", estime le Manuel MSD.

    Les signes annonciateurs doivent être pris au sérieux car ils varient grandement d’un patient à l’autre, révèle de son côté le site du CHU de Reims.

    On retrouve ainsi, parmi les symptômes fréquents :

    • Une modification de la peau du pénis ;
    • L'apparition d'une lésion en forme de verrue (qui peut être douloureuse) ;
    • Une plaie de petite taille qui ne cicatrise pas ;
    • Une zone rougeâtre sur la peau du pénis ;
    • Une petite croûte ;
    • Un épaississement du pénis ;
    • Un écoulement persistant et malodorant sous le prépuce ;
    • Un gonflement des ganglions du pli de l’aine, en cas d’atteinte des ganglions par le cancer.
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    Parfois, il faut que le le prépuce soit décalotté pour détecter une plaie ou lésion au niveau du gland. Face à ces signes, un seul bon réflexe : prendre rendez-vous chez votre médecin. Lui seul pourra écarter la piste d'un cancer.

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