Douleurs, hémorroïdes, violente... Le sexe anal a longtemps été considéré comme le fantasme ultime, promesse de jouissances aussi extatiques que transgressives, mais elle fait peur. La pratique, pour devenir source de plaisir, exige quelques connaissances de base, il faut tout d’abord se débarrasser des idées reçues. Et sur la question, elles sont légion ! Inventaire.
La sodomie comme fantasme de domination : une longue histoire, qui remonte probablement à l’Antiquité grecque et romaine. A l’époque, les notions d’homosexualité et d’hétérosexualité n’existaient tout simplement pas, et il était banal pour un homme d’avoir des relations sexuelles avec des partenaires des deux sexes.
Mais attention : un citoyen mâle se devait de tenir le rôle actif. Le rôle passif était considéré comme dégradant, et toujours tenu par des femmes, des esclaves ou des prostitué(e)s. Mais il en était de même pour d’autres pratiques à l’époque : ainsi, pratiquer un cunnilingus constituait pour un homme le comble de l’humiliation ! N’en déplaise aux phallocrates, aujourd’hui chacun fait ce qu’il veut. La sodomie n’est dégradante que dans un seul cas de figure : si on ne la pratique que pour faire plaisir à son partenaire !
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