Le préservatif n'est pas automatique pour 57% d'étudiants et 42% de lycéens
Malgré les campagnes de prévention et d'information, les jeunes Français adoptent encore des comportements à risque face à au sida. A l'occasion du Sidaction, la mutuelle Smerep révèle que le préservatif n'est pas systématique pour 57% d'étudiants et 42% de lycéens.
Dans 76% des cas, les étudiants n'utilisent pas systématiquement un préservatif sous prétexte que leur relation avec leur partenaire "est stable". Aussi, 16% avouent avoir moins de sensations tandis que 10% précisent que le préservatif les gêne. 42% de lycéens sont de tout aussi mauvais élèves sur ce point.
Les jeunes ne procèdent pas pour autant à des dépistages s'ils changent de petit(e) ami(e). Près des trois quarts des lycéens et autant d'étudiants ne procèdent systématiquement à aucun test. Pire, 56% des lycéens et 43% des étudiants ne se soumettent jamais au dépistage quand ils changent de partenaire. Les plus jeunes ne semblent pas avoir conscience des risques puisque 70% estiment ne pas avoir besoin d'en faire un. Plus problématique encore, 26% des étudiants avouent ne pas savoir où effectuer ce dépistage.
Une situation qui soulève bon nombre de questions puisque l'étude précise que 14% des lycéens croient que l'on guérit facilement du sida.
Cette étude OpinionWay pour la Smerep a été réalisée du 29 avril au 25 mai 2016 auprès d'un échantillon de 507 étudiants représentatif des étudiants français et d'un échantillon représentatif de 707 adhérents Smerep.
A noter que le sidaction se déroulera du 24 au 26 mars.