Violences conjugales : le bracelet anti-rapprochement en fonction vendredi 25 septembre
Pour lutter contre les violences conjugales, le bracelet anti-rapprochement entre en vigueur ce vendredi 25 septembre. Il permet de signaler aux forces de l’ordre lorsque les partenaires ou ex partenaires violents enfreignent le périmètre d’éloignement de leur victime.
La mesure avait été annoncée en août, elle entre en vigueur ce vendredi 25 septembre. Elle vise à lutter contre les violences conjugales : il s'agit de la mise en fonction des bracelets anti-rapprochement. La justice imposera ce dispositif aux partenaires et ex partenaires violents. Si ces derniers violent le périmètre d'éloignement de leur victime, le bracelet permettra de le signaler aux forces de l’ordre.
La nouvelle a été annoncée cet été par Marlène Schiappa, la ministre déléguée à la Citoyenneté et anciennement responsable de l’Egalité entre les hommes et les femmes. Elle avait informé au micro d’Europe 1 le samedi 8 août que les bracelets seraient opérationnels à partir du mois de septembre. C'est désormais chose faite, après la publication d'un décret au Journal Officiel ce jeudi 24 septembre.
“On observe une baisse des féminicides depuis début 2020 et une baisse plus forte pendant le confinement. Il y a ensuite eu une hausse au moment du déconfinement car on sait que la rupture est très souvent un acte déclencheur du féminicide” explique Marlène Schiappa, en rappelant : “nous restons mobilisés pour lutter contre les violences conjugales”.
Les bracelets faisaient partie des mesures annoncées lors du Grenelle contre les violences conjugales. Ils avaient pratiquement fait l’unanimité au Parlement lors de leur vote l’an passé. Pourtant, le secrétaire général des Républicains et député du Lot Aurélien Pradié, à l’origine de la proposition de loi, avait pointé du doigt le délai que prenait le dispositif pour être mis en place d’après Europe 1.
Marlène Schiappa a répondu qu’il s’agissait du “temps de la démocratie” : “d’abord, il y a un délai entre le vote de la loi et sa promulgation (...) et ensuite il y a un marché public”.