Problèmes sexuels, infidélité : des sujets difficiles à aborder avec sa meilleure amie pour 63% des Françaises
A l’occasion de la journée internationale de l’amitié qui se déroule le 30 juillet, le site de rencontres extraconjugales Gleeden dévoile une étude qui montre que l’infidélité féminine est encore un sujet tabou.
Si l’on parle bien volontiers de l’infidélité masculine, l’infidélité féminine est encore beaucoup plus mal vue. Déjà en 2019, au vu des résultats de l’Observatoire européen de l’infidélité féminine de l’IFOP pour Gleeden, François Kraus, directeur du pôle Politique/Actualités, expliquait qu’ “en dépit d’une progression du nombre d’Européennes et notamment de Françaises ayant déjà ‘trompé’ leur conjoint, le rapport à l’adultère reste très genré : l’aventure extra-conjugale constituant toujours une alternative au couple monogame beaucoup moins ‘aisée’ pour elles que pour les hommes.”
L’infidélité, plus difficile à avouer qu’un problème d’argent ou qu’une dépression
Une tendance qui se confirme en 2020, avec les résultats de la dernière étude de l’Institut pour le site Gleeden à l’occasion de la journée internationale de l’amitié : pour 63% des Françaises, il est difficile de parler de ses problèmes sexuels ou de ses aventures extraconjugales, qu’elles soient exceptionnelles ou de longue durée, à sa meilleure amie.
L’étude a été menée auprès d’un échantillon de plus de 1000 femmes, représentatif de la population féminine française âge de 18 ans et plus. Environ un tiers d’entre elles (34%) avouent même que “l’infidélité serait un sujet très difficile à aborder, contrairement à un problème d’argent (15%), une dépression (14%), une maladie (12%) ou encore un licenciement (8%)”.
Les Françaises et les Anglaises sont les moins libérées à ce sujet
Au niveau européen, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les Françaises font partie des moins libérées à ce sujet, juste après les Anglaises (68%). Arrivent ensuite les Italiennes (59%), les Allemandes (50%) et les Espagnoles (48%). Des chiffres qui rappellent que le chemin vers l’égalité femmes/hommes en matière de sexualité est encore long.