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  • Problèmes d'érection : les freins au traitement

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    Trente millions d'hommes en Europe dont 2,4 millions en France ont des problèmes d'érection, soit 16 % des hommes âgés de 20 à 75 ans en Europe. Pourtant, ces troubles restent largement sous-traités. Une enquête identifie certains freins au traitement.

    Les pannes sexuelles sont loin d'être exceptionnelles. Selon les résultats d'une enquête IFOP/Bayer Schering Pharma, réalisée du 8 au 12 avril 2010, 49 % des hommes interrogés admettent avoir déjà rencontré des problèmes érectiles. Une proportion qui augmente avec l'âge : 59 % des 50-64 ans sont touchés et 77 % des plus de 65 ans.

    Le lien entre ce trouble longtemps tabou et le bien-être général est souligné puisque plus de 9 répondants sur 10 considèrent qu'une bonne fonction érectile est nécessaire à la confiance en soi, caractéristique d'un bon état de santé et indispensable à l'harmonie du couple. Cette fonction est tellement importante que 68 % de tous les hommes interrogés sont prêts à prendre des médicaments pour ne pas avoir à y renoncer, dont 74 % des 35-49 ans. Même si cette proportion diminue avec l'âge, près de 60 % des 65 ans et plus sont prêts à soigner leurs troubles par la prise de médicaments et se préserver ainsi d'une grande souffrance.

    Une situation qui, selon Georges Vigarello, sociologue et historien, atteste d'un changement de mentalités : “Ce rapport à la sexualité et ce refus de voir sa vie limitée ou contrainte par des obstacles intimes témoignent de profonds changements qui ont lieu avec le monde contemporain : une plus grande acceptation de soi et de ses fragilités amènent ainsi les hommes à parler de leurs problèmes d'érection et à se faire soigner“. Pour le Pr. Costa, Chef du Service d'Urologie- Andrologie du CHU de Nîmes, ce trouble doit être traité comme une maladie à part entière. Pourtant, seulement 15 à 20 % des hommes concernés suivent un traitement.

    Parmi les freins identifiés par cette enquête, on peut citer la crainte d'effets secondaires (69 %) et le prix élevé des médicaments (47 %), ces médicaments de la classe des IPDE5 ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale. Par souci, certains patients fractionneraient leurs comprimés, au risque de ne pas respecter la prescription médicale adaptée à leurs besoins. Commanditaire de l'enquête, le laboratoire Bayer Schering Pharma a décidé de réduire son prix fabricant hors taxes de 50 % sur son inducteur d'érection Levitra®.

    Source : Communiqué de Bayer Schering Pharma - 5 mai 2010


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