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  • Des tests révèlent qu’une personne sur 7000 est née d’un inceste

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    Lecture 1 min.
    Valeria Lotti
    Valeria Lotti Journaliste

    Publiés dans une étude, des chiffres alarmants révèlent que l’inceste est bien plus courant qu’on ne le pense.

    Les recherches en matière de génétique ont considérablement évolué. Ainsi, en 2003, des scientifiques ont réussi à séquencer, pour la première fois, le génome entier d’un être humain. C’est-à-dire l’ensemble complet de l’information génétique d’un organisme.

    Vingt ans plus tard, l’Union européenne s’est fixée l’objectif ambitieux de séquencer un million de génomes. Une initiative qui vise à promouvoir la santé publique, la recherche biomédicale et la médecine personnalisée en Europe.

    Des révélations sur le taux d’inceste

    Dans ce contexte où l'accès au patrimoine génétique est amplifié, des données sur le taux d’inceste dans la société moderne nous parviennent. Et les chiffres sont inquiétants, puisqu’une personne sur 7000 descend de parents au premier degré, c’est-à-dire d’une relation entre frère et soeur ou entre parent et enfant. C’est le chercheur Jim Wilson, chercheur à l’Université d’Édimbourg, qui a dévoilé ces chiffres en analysant la base de données Biobank, contenant à elle seule les génomes de 500 000 personnes. "C’est beaucoup, beaucoup plus que ce que les gens imaginent", a déclaré Jim Wilson dans le média The Atlantic.

    Un indicateur sur les violences sexuelles dans les familles

    Il est important de souligner que ce chiffre glaçant pourrait être encore plus élevé. D’une part car il ne peut refléter que les cas d’inceste ayant donné lieu à un accouchement, d’autre part parce que tous les adultes ne se sentent pas prêts à réaliser un test ADN.

    En France, au moins une personne sur dix a été victime d’inceste ou de pédocriminalité, soit 6,7 millions de Françaises et Français, rapporte l’association Face à l’inceste. Encore une fois, ces chiffres sont probablement plus importants en réalité. Selon l’association, nombreuses sont les victimes qui n’en parlent pas, qui sont dans le déni ou qui se suicident.


    Sources

    . Slate

    . The Atlantic

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