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  • Protéger bébé de la bronchiolite, faut-il opter pour le vaccin pendant la grossesse ou après la naissance ?

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    Lecture 2 min.
    Louise Ballongue
    Louise Ballongue Rédactrice web

    Si vous hésitez encore entre le vaccin ou le médicament pour protéger votre nourrisson de la bronchiolite, cet outil devrait vous aider à faire le bon choix.

    Suite à la pénurie importante de l'anticorps monoclonal Beyfortus l'année passée, un nouveau traitement préventif a fait son apparition sur le marché. Il s'agit "d'Abrysvo", un vaccin développé par Pfizer et destiné aux femmes enceintes, conçu pour protéger les nouveau-nés contre les formes graves de bronchiolite.

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    En cette rentrée, les futurs parents disposent de deux options

    Selon le dernier communiqué de la Haute autorité de Santé, les futurs parents disposent désormais de deux possibilités pour protéger leur nourrisson d’une forme grave de bronchiolite :

    • L’immunisation de l’enfant à la naissance par le Beyfortus ;
    • La vaccination maternelle pendant la grossesse grâce au vaccin Abrysvo.
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    Ce vaccin, développé par le laboratoire Pfizer, est le tout premier vaccin conçu spécifiquement pour l'immunisation maternelle.

    Il est indiqué pour l’immunisation passive des nourrissons jusqu'à 6 mois, après une première injection administrée à la mère durant la grossesse - entre les semaines 24 et 36. Le vaccin est également recommandé pour l'immunisation active des adultes de 65 ans et plus.

    Selon les experts de santé, celui-ci devrait permettre de limiter les formes graves de la bronchiolite chez le nourrisson, qui peuvent s'avèrer mortelles.

    En effet, d'après la Haute autorité de santé, les tests menés montrent "une réduction significative des infections respiratoires sévères liées au VRS : 81,8% à 3 mois, 69,4% à 6 mois", après une injection d'Abrysvo. "Une réduction des hospitalisations est également observée : 67,7% à 3 mois, 56,8% à 6 mois".

    Quant au Beyfortus, qui cible les nouveau-nés et nourrissons lors de leur première saison d’exposition au VRS et prend la forme d'une injection intra musculaire unique, son efficacité ne semble plus à démontrer.

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    Son administration aurait permis d'éviter environ 5800 hospitalisations pour bronchiolite après un passage aux urgences entre le 15 septembre 2023 et le 31 janvier 2024 en France, selon l'Ordre national des pharmaciens.

    Ce que confirme la HAS : "D’après les études cliniques, Beyfortus diminue le risque pour le bébé d’être hospitalisé et de faire une forme grave".

    Ceci étant, au vu des nombreuses données disponibles, comment faire son choix entre ces deux traitements préventifs ? Quelle solution privilégier pour protéger son nourrisson ? Afin d’accompagner dans leur choix les parents, la Haute Autorité de santé a publié un outil d’aide à la décision.

    Un outil pour guider les jeunes parents

    L’objectif de la Haute autorité de santé, via la mise à disposition de cet outil parental ? Donner des clés aux parents pour alimenter leur réflexion en présentant de manière factuelle les deux options.

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    En effet, "Aucune étude n’a comparé directement la vaccination de la femme enceinte contre le VRS avec le traitement préventif pour le bébé. Il n’est donc pas possible scientifiquement de privilégier une option plutôt qu’une autre. Votre préférence est essentielle et doit être discutée avec votre médecin ou votre sage-femme", précise l'organisme.

    Certains parents choisiront ainsi de protéger leur nouveau-né avec le traitement préventif car il est sur le marché depuis plus d'un an, tandis que d'autres préféreront que la mère transmette elle-même ses anticorps au bébé afin de lui éviter une injection.

    Seules (grandes) différences à retenir ? Si le médicament Beyfortus apporte une protection au bébé durant 5 mois, le vaccin Abrysvo, lui, "assure une forte protection pendant les 3 premiers mois du bébé, puis cette protection diminue entre 3 et 6 mois", détaille la Haute autorité de santé.

    Le vaccin maternel est également pris en charge à 100% tandis que le traitement Beyfortus, lui, affiche un certain coût : 401,8 €, remboursables à 30% par l’Assurance maladie, soit un reste à charge de 281,26 €.

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