Je suis imparfait(e) et alors ?
La promesse
Vous êtes souvent taraudé(e) par la sensation de ne pas avoir (assez) bien fait ? Le cadeau de Géraldine (pas assez bien), le dernier dossier (bâclé), un tiramisu (trop liquide)… Tout vous laisse en bouche le goût amer de l'inachevé ? Stop ! C'est le moment d'accepter de ne pas être parfait et d'apprendre à apprécier votre vie, plutôt que chercher à tout contrôler. A la clé, moins de tensions, et plus de bonheur.
Lâcher la perfection, pourquoi ?
Le culte de la performance fait de nous des perfectionnistes voués à la compétition et repoussant toujours les limites d'un bonheur impossible à atteindre. En réalité, chercher à devenir le meilleur parent, amant ou employé entraîne nombre de frustrations. Le professeur de psychologie positive Tal Ben-Shahar, insiste sur le fait que "lâcher la perfection permet d'accepter ce que la vie vous offre et d'en tirer le meilleur parti". S'imposer des objectifs plus ou moins impossibles à atteindre n'apporte pas forcément le bonheur, loin de là. Une fois l'objectif atteint (le poids et/ou le conjoint idéal, un poste important), la nécessité d'un nouveau défi s'impose.
Les bonnes questions à se poser ?
Même si le culte de la performance bat son plein dans nos sociétés, êtes-vous prêt à vous accepter imparfait ? Pensez-vous que le mieux est l'ennemi du bien ? Acceptez-vous facilement de l'aide ? Cherchez-vous toujours à être le meilleur ? Comment gérez-vous les échecs ? Vous donnez-vous des objectifs difficiles à atteindre ?
Bien dans son corps, bien dans sa tête !
Lâcher la perfection, travaux pratiques !
Pour commencer - Je renonce à tout contrôler
"Il n'est pas interdit de demander de l'aide" rappelle Gretchen Rubin (Opération Bonheur ! Ed Belfond). Gardez bien cela en tête pour cet exercice.
Pour commencer, identifiez un secteur où vous êtes persuadé(e) que mieux vaut le faire vous-même, pour être sûr(e) que ce soit bien fait ! L'éducation des enfants, le ménage, le compte-rendu de réunion…. A qui pouvez-vous déléguer ? Votre conjoint, un de vos enfants, votre collègue ?
Faites le pendant une semaine et acceptez que ce soit différent de votre vision et/ou manière de faire.
Ma stratégie gagnante - J'arrête de me comparer
Vous avez forcément dans votre entourage un(e) ami(e) plus beau/belle, plus riche et plus drôle, tout ça à la fois ? Certes, rien ne nous empêche de le/la trouver chanceux/se à bien des égards mais cessez donc de vous comparer. Ni avec lui/elle, ni avec toutes ces personnes qui sont "plus".
En pratique, dès qu'une pensée du type "elle est plus mince" ou "il gagne mieux sa vie" se profile, mettez tous les voyants au rouge ! Déjà, il s'agit de s'en rendre compte (si vous vous apercevez que ce sont des pensées récurrentes, essayer de noter leur fréquence sur votre carnet).
Et ensuite, rectifiez le tir en pointant ce que vous, vous avez de plus : votre humour, votre quiche aux poireaux, votre charisme… Vous aussi êtes une personne hautement enviable !
Petit plus du coach : développer son sens des limites !
En apprenant à refuser une tâche supplémentaire que vous ne pourrez pas réaliser au mieux de vos compétences. Ou en demandant de l'aide pour les courses, le repas, le ménage… Vous serez surpris de voir le soulagement de votre entourage face à votre nouvelle vulnérabilité !
La phrase clé de Spinoza :
" Etre heureux, c'est désirer ce qu'on a, ce qui est "