ATORVASTATINE BIOGARAN 40 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 flacon de 30

Mis à jour le 16/09/2024
  • Principe actif Atorvastatine
  • Prix de vente 3,92 €
  • Taux de remboursement S. Sociale 65 %

ATORVASTATINE BIOGARAN est habituellement prescrit pour :

Indications ATORVASTATINE BIOGARAN

+ -

Hypercholestérolémie

ATORVASTATINE BIOGARAN est indiqué en complément d'un régime pour réduire les taux élevés de cholestérol total (Chol-T), de LDL-cholestérol (LDL-C), d'apolipoprotéine B et de triglycérides chez les adultes, adolescents et enfants âgés de 10 ans ou plus présentant une hypercholestérolémie primaire incluant l'hypercholestérolémie familiale (hétérozygote) ou les hyperlipidémies mixtes (correspondant aux types IIa et IIb de la classification de Fredrickson), lorsque la réponse à un régime ou à d'autres traitements non pharmacologiques n'est pas suffisante.

ATORVASTATINE BIOGARAN est aussi indiqué pour réduire les taux de Chol-T et de LDL-C chez les adultes présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote en complément d'autres traitements hypolipidémiants (notamment l'aphérèse des LDL) ou si de tels traitements sont indisponibles.

Prévention des maladies cardiovasculaires

Prévention des évènements cardiovasculaires chez les patients adultes ayant un risque élevé de présenter un premier événement cardiovasculaire (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques), en complément de la correction des autres facteurs de risque.

Comment prendre ATORVASTATINE BIOGARAN

+ -

Posologie

Avant de commencer un traitement par ATORVASTATINE BIOGARAN, le patient doit suivre un régime alimentaire hypocholestérolémiant standard. Ce régime sera ensuite continué pendant toute la durée du traitement par ATORVASTATINE BIOGARAN.

La posologie doit être adaptée individuellement en fonction des taux initiaux de LDL-C, de l'objectif thérapeutique et de la réponse au traitement du patient.

La posologie initiale usuelle est de 10 mg une fois par jour. L'adaptation posologique devra être effectuée en respectant un intervalle minimum de 4 semaines. La posologie maximale est de 80 mg une fois par jour.

Hypercholestérolémie primaire et hyperlipidémie combinée (mixte)

Une dose de 10 mg d'atorvastatine en une seule prise est suffisante chez la majorité des patients. Un effet thérapeutique est observé après deux semaines de traitement, l'effet maximum étant atteint après 4 semaines de traitement. L'effet se maintient en cas de traitement prolongé.

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Hypercholestérolémie familiale hétérozygote

Le traitement par ATORVASTATINE BIOGARAN doit débuter à une posologie de 10 mg par jour. La dose sera ensuite adaptée individuellement toutes les quatre semaines jusqu'à 40 mg par jour. Par la suite, la posologie peut être augmentée jusqu'à 80 mg par jour au maximum. Un chélateur des acides biliaires peut être également prescrit en association avec une posologie de 40 mg d'atorvastatine par jour.

Hypercholestérolémie familiale homozygote

Les données disponibles sont limitées (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Chez les patients présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote, la posologie d'atorvastatine varie de 10 à 80 mg par jour (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Chez ces patients, l'atorvastatine doit être administrée en complément aux autres traitements hypolipidémiants (notamment l'aphérèse du LDL-cholestérol) ou lorsque de tels traitements ne sont pas disponibles.

Prévention des maladies cardiovasculaires

Dans les études de prévention primaire, la posologie utilisée était de 10 mg/jour. Une posologie plus élevée peut être nécessaire pour atteindre les objectifs cibles du LDL-cholestérol (LDL) fixés par les recommandations en vigueur.

Insuffisance rénale

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Insuffisance hépatique

ATORVASTATINE BIOGARAN doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques). ATORVASTATINE BIOGARAN est contre-indiqué chez les patients présentant une affection hépatique évolutive (voir rubrique Contre-indications).

Co-administration avec d'autres médicaments

Chez les patients prenant les médicaments antiviraux contre l'hépatite C, elbasvir/grazoprévir ou létermovir en prophylaxie d'une infection au cytomégalovirus de façon concomitante avec l'atorvastatine, la dose d'atorvastatine ne doit pas dépasser 20 mg/jour (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

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L'utilisation d'atorvastatine n'est pas recommandée chez les patients prenant du létermovir co-administré avec de la ciclosporine (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Personnes âgées

Chez les patients âgés de plus de 70 ans traités aux doses recommandées, l'efficacité et la sécurité d'emploi sont similaires à celles observées dans la population générale.

Population pédiatrique

Hypercholestérolémie

L'utilisation pédiatrique doit être mise en oeuvre seulement par des médecins expérimentés dans le traitement de l'hyperlipidémie pédiatrique et les patients doivent être suivis régulièrement pour évaluer les progrès.

Pour les patients atteints d'une hypercholestérolémie familiale hétérozygote âgés de 10 ans et plus, la dose initiale recommandée d'atorvastatine est de 10 mg par jour (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). La dose peut être augmentée jusqu'à 80 mg par jour, en fonction de la réponse et de la tolérance. Les doses doivent être individualisées selon l'objectif thérapeutique recommandé. Des ajustements doivent être effectués à un intervalle d'au moins 4 semaines. L'augmentation de la dose jusqu'à 80 mg par jour est étayée par des données d'études effectuées chez l'adulte et par des données cliniques limitées d'études menées chez l'enfant atteint d'une hypercholestérolémie familiale hétérozygote (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques).

Les données de tolérance et d'efficacité disponibles chez les enfants atteints d'une hypercholestérolémie familiale hétérozygote âgés de 6 à 10 ans sont limitées et proviennent d'études en ouvert. L'atorvastatine n'est pas indiquée dans le traitement de patients âgés de moins de 10 ans. Les données actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques Effets indésirables, Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés pharmacocinétiques mais aucune recommandation posologique ne peut être faite.

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D'autres formes pharmaceutiques/dosages peuvent être plus appropriés pour cette population.

Mode d'administration

ATORVASTATINE BIOGARAN est destiné à la voie orale. La prise d'atorvastatine se fera en une prise quotidienne unique quel que soit le moment de la journée, pendant ou en dehors des repas.

Effets indésirables possibles ATORVASTATINE BIOGARAN

+ -
  • Nasopharyngite
  • Thrombocytopénie
  • Réaction allergique
  • Anaphylaxie
  • Hyperglycémie
  • Hypoglycémie
  • Prise de poids
  • Anorexie
  • Cauchemars
  • Insomnie
  • Céphalée
  • Vertige
  • Paresthésie
  • Hypoesthésie
  • Dysgueusie
  • Amnésie
  • Neuropathie périphérique
  • Myasthénie
  • Vision floue
  • Trouble de la vue
  • Myasthénie oculaire
  • Acouphène
  • Perte d'audition
  • Douleur pharyngolaryngée
  • Epistaxis
  • Constipation
  • Flatulence
  • Dyspepsie
  • Nausée
  • Diarrhée
  • Vomissement
  • Douleur abdominale
  • Eructation
  • Pancréatite
  • Hépatite
  • Cholestase
  • Insuffisance hépatique
  • Urticaire
  • Eruption cutanée
  • Prurit cutané
  • Alopécie
  • Oedème angioneurotique
  • Dermatose bulleuse
  • Erythème multiforme
  • Syndrome de Stevens-Johnson
  • Nécrose épidermique toxique
  • Myalgie
  • Arthralgie
  • Douleur aux extrémités
  • Spasme musculaire
  • Gonflement des articulations
  • Douleur dorsale
  • Douleur cervicale
  • Fatigue musculaire
  • Myopathie
  • Myosite
  • Rhabdomyolyse
  • Rupture musculaire
  • Tendinopathie
  • Rupture tendineuse
  • Syndrome lupique
  • Myopathie nécrosante à médiation immunitaire
  • Gynécomastie
  • Malaise
  • Asthénie
  • Douleur thoracique
  • Oedème périphérique
  • Fatigue
  • Pyrexie
  • Anomalie fonctionnelle hépatique
  • Augmentation des taux sanguins de créatine phosphokinase
  • Leucocyturie
  • Augmentation des taux de transaminases
  • Transaminases > 3 LSN
  • CPK > 3LSN
  • CPK musculaire > 10 N
  • Troubles sexuels
  • Dépression
  • Pneumopathie interstitielle
  • Diabète
+ Afficher plus - Afficher moins

Dans les études cliniques contrôlées
ayant comparé l'effet de l'atorvastatine à un placebo chez 16 066
patients (8755 patients traités par atorvastatine versus 7311
patients recevant un placebo) traités pendant une durée moyenne de 53
semaines, 5,2 % des patients traités par atorvastatine ont arrêté le
traitement en raison d'effets indésirables, contre 4,0 % des patients
recevant un placebo.

Les effets
indésirables présentés ci-après sont issus d'études cliniques et de
l'importante expérience acquise depuis la commercialisation de
l'atorvastatine.

Les fréquences estimées des effets indésirables sont classées selon la convention suivante : fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100) ; rare (≥
1/10 000, < 1/1000) ; très rare
(< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être
estimée sur la base des données disponibles).

Infections et infestations

Fréquent : nasopharyngite.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare : thrombocytopénie.

Affections du système immunitaire

Fréquent : réactions allergiques.

Très rare : anaphylaxie.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent : hyperglycémie.

Peu fréquent : hypoglycémie, prise de poids, anorexie.

Affections psychiatriques

Peu fréquent : cauchemars, insomnie.

Affections du système nerveux

Fréquent : céphalées.

Peu fréquent : vertiges, paresthésies, hypoesthésie, dysgueusie, amnésie.

Rare : neuropathie périphérique.

Fréquence indéterminée : myasthénie.

Affections oculaires

Peu fréquent : vision floue.

Rare : troubles visuels.

Fréquence indéterminée : myasthénie oculaire.

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Peu fréquent : acouphènes.

Très rare : perte d'audition.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

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Fréquent : douleur pharyngolaryngée, épistaxis.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : constipation, flatulences, dyspepsie, nausées, diarrhée.

Peu fréquent : vomissements, douleurs abdominales hautes et basses, éructation, pancréatite.

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent : hépatite.

Rare : cholestase.

Très rare : insuffisance hépatique.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent : urticaire, éruption cutanée, prurit, alopécie.

Rare : oedème angioneurotique, dermatose bulleuse dont érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell.

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Fréquent : myalgies, arthralgies, douleur des extrémités, spasmes musculaires, gonflement des articulations, douleur dorsale.

Peu fréquent : douleur cervicale, fatigue musculaire.

Rare : myopathie, myosite, rhabdomyolyse, rupture musculaire, tendinopathie, parfois compliquée d'une rupture.

Très rare : syndrome lupoïde.

Fréquence indéterminée : myopathie nécrosante à médiation auto-immune (voir la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Affections des organes de reproduction et du sein

Très rare : gynécomastie.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Peu fréquent : malaise, asthénie, douleur thoracique, oedème périphérique, fatigue, pyrexie.

Investigations

Fréquent : anomalies des tests de la fonction hépatique, augmentation du taux sanguin de la créatine phosphokinase.

Peu fréquent : leucocyturie.

Comme
avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, des augmentations
du taux sérique des transaminases ont été rapportées chez des patients
recevant de l'atorvastatine. Ces modifications ont été habituellement
légères et transitoires et n'ont pas nécessité d'interruption du
traitement. Des augmentations cliniquement significatives (> 3 fois
la limite supérieure de la normale) du taux des transaminases sériques
ont été observées chez 0,8 % des patients traités par de
l'atorvastatine. Ces augmentations étaient dose-dépendantes et
réversibles chez tous les patients.

Une
augmentation du taux sérique de la créatine phosphokinase (CPK) de plus
de trois fois la limite supérieure de la normale a été observée chez
2,5 % des patients sous atorvastatine, proportion similaire à celle
observée avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase au cours
d'études cliniques. Des taux sériques supérieurs à dix fois la limite
supérieure de la normale ont été constatés chez 0,4 % des patients
traités par de l'atorvastatine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

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Population pédiatrique

Des
enfants âgés de 10 à 17 ans traités par atorvastatine ont un profil
d'effets indésirables généralement similaire à celui des patients
traités par placebo ; les effets indésirables le plus fréquemment
observés dans les deux groupes étaient des infections, indépendamment
de l'évaluation de la causalité. Aucun effet cliniquement significatif
sur la croissance et la maturation sexuelle n'a été observé au cours
d'une étude de 3 ans basée sur l'évaluation de la maturation et du
développement globaux, l'évaluation selon la classification de Tanner
et la mesure de la taille et du poids. Le profil de sécurité et de
tolérance chez les patients pédiatriques était similaire au profil
de sécurité connu de l'atorvastatine chez les patients adultes.

La
base de données cliniques de pharmacovigilance comprend des données de
sécurité pour 520 patients pédiatriques ayant reçu de
l'atorvastatine, parmi lesquels 7 patients étaient âgés de moins de 6
ans, 121 patients étaient dans une tranche d'âge de 6 à 9 ans, et 392
patients étaient dans une tranche d'âge de 10 à 17 ans. Sur la base des
données disponibles, la fréquence, le type et la sévérité des réactions
indésirables sont similaires chez l'enfant et l'adulte.

Les évènements indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines :

· Troubles sexuels.

· Dépression.

· Cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, particulièrement au cours d'un traitement à long terme (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

· Diabète : La fréquence dépend de la présence ou non de facteurs de risque (glycémie à jeun ≥ 5,6 mmol/L, IMC > 30 kg/m², augmentation du taux des triglycérides, antécédents hypertension artérielle).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La
déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du
médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du
rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de
déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des
produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de
Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

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Contre-indications ATORVASTATINE BIOGARAN

+ -
  • Affection hépatique évolutive
  • Elévation prolongée et inexpliquée des transaminases > 3 N
  • Grossesse
  • Allaitement
  • Absence de contraception féminine efficace
  • Patient de moins de 6 ans
  • Patient de 6 à 10 ans
  • Intolérance au lactose
+ Afficher plus - Afficher moins

ATORVASTATINE BIOGARAN est contre-indiqué chez les patients :

· présentant une hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients ;

· atteints d'une affection hépatique évolutive ou ayant des élévations persistantes et inexpliquées des transaminases sériques supérieures à trois fois la limite supérieure de la normale ;

· chez les femmes enceintes, allaitantes ou en âge de procréer et n'utilisant pas de méthode contraceptive fiable (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement) ;

· traités par les antiviraux contre l'hépatite C, glécaprévir/pibrentasvir.

Précautions d’emploi ATORVASTATINE BIOGARAN

+ -
  • Augmentation des transaminases
  • Consommation importante d'alcool
  • Antécédent d'affection hépatique
  • Antécédent d'accident vasculaire cérébral hémorragique
  • Antécédent d'infarctus lacunaire
  • Aggravation des signes de myasthénie
  • Facteur prédisposant à la survenue d'une rhabdomyolyse
  • Sujet âgé de plus de 70 ans
  • CPK musculaire > 5 N
  • Symptômes suggestifs d'atteinte musculaire
  • Pneumopathie interstitielle
  • Facteurs de risque de diabète
  • Insuffisance hépatique
  • Myopathie nécrosante à médiation immunitaire
  • Patiente en âge de procréer
+ Afficher plus - Afficher moins

Insuffisance hépatique

Des épreuves fonctionnelles hépatiques doivent être réalisées avant le début du traitement, puis régulièrement après l'instauration de celui-ci. Des tests fonctionnels hépatiques doivent être réalisés chez les patients développant des signes ou symptômes évoquant une altération hépatique.

Les patients présentant une augmentation du taux sérique des transaminases doivent être surveillés jusqu'à normalisation.

En cas d'augmentation persistante des transaminases au-delà de trois fois la limite supérieure de la normale (LSN), la posologie devra être diminuée ou ATORVASTATINE BIOGARAN devra être arrêté (voir rubrique Effets indésirables).

ATORVASTATINE BIOGARAN doit être utilisé avec prudence chez les patients consommant des quantités importantes d'alcool et/ou ayant des antécédents d'affection hépatique.

Prévention des AVC par diminution agressive des taux de cholestérol (Stroke Prevention by Aggressive Reduction in Cholesterol Levels - Etude SPARCL)

Dans une analyse a posteriori réalisée dans des sous-groupes de patients ayant fait un AVC ou un accident ischémique transitoire (AIT) récent mais ne présentant pas d'insuffisance coronarienne, une fréquence plus élevée d'AVC hémorragique a été observée chez les patients traités par 80 mg d'atorvastatine par rapport aux patients sous placebo.

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Ce risque élevé est particulièrement observé chez des patients ayant déjà fait un AVC hémorragique ou un infarctus lacunaire à l'inclusion de l'étude.

Chez les patients ayant un antécédent d'AVC hémorragique ou d'infarctus lacunaire, la balance bénéfice/risque de l'atorvastatine 80 mg est incertaine. De ce fait, le risque potentiel de survenue d'AVC hémorragique devra être soigneusement évalué avant toute initiation de traitement (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Effets sur les muscles squelettiques

L'atorvastatine, comme les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, peut, dans de rares cas, affecter les muscles squelettiques et entraîner des myalgies, des myosites et des myopathies qui peuvent évoluer vers une rhabdomyolyse potentiellement fatale caractérisée par des taux élevés de créatine phosphokinase (CPK) (> 10 fois la LSN), une myoglobinémie et une myoglobinurie pouvant entraîner une insuffisance rénale.

De très rares cas de myopathies nécrosantes à médiation auto-immune (IMNM) ont été signalés pendant ou après le traitement par certaines statines. L'IMNM est caractérisée cliniquement par une faiblesse musculaire proximale persistante et une élévation de la créatine kinase sérique, qui persistent malgré l'arrêt du traitement par la statine, une expression d'anticorps anti-HMG-CoA réductase et une amélioration en réponse à des agents immunosuppresseurs.

Dans quelques cas, il a été rapporté que les statines induisaient de novo ou aggravaient une myasthénie préexistante ou une myasthénie oculaire (voir rubrique Effets indésirables). ATORVASTATINE BIOGARAN doit être arrêté en cas d'aggravation des symptômes. Des récurrences ont été rapportées lorsque la même statine ou une statine différente a été (ré)administrée.

Avant l'initiation du traitement

L'atorvastatine doit être prescrite avec précaution chez les patients présentant des facteurs prédisposant à une rhabdomyolyse. Avant de débuter un traitement par une statine, le taux de CPK doit être mesuré dans les situations suivantes :

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· Insuffisance rénale ;

· Hypothyroïdie ;

· Antécédents personnels ou familiaux de maladies musculaires héréditaires ;

· Antécédents de toxicité musculaire lors d'un traitement par une statine ou un fibrate ;

· Antécédents d'affection hépatique et/ou de consommation excessive d'alcool ;

· Chez les patients âgés (> 70 ans), la nécessité de ces mesures doit être évaluée, en fonction de la présence d'autres facteurs prédisposant à une rhabdomyolyse ;

· Situations où une augmentation des concentrations plasmatiques peut se produire, du fait des interactions (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) et de l'utilisation dans des populations particulières incluant les polymorphismes génétiques (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Dans ces situations, une réévaluation régulière du bénéfice/risque du traitement, ainsi qu'une surveillance clinique régulière, sont recommandées.

Si le taux initial de CPK est significativement élevé (> 5 fois la LSN), le traitement ne doit pas débuter.

Mesure de la créatine phosphokinase

La mesure du taux de créatine phosphokinase (CPK) ne doit pas être effectuée après un exercice physique important ni en présence de facteurs susceptibles d'en augmenter le taux, l'interprétation des résultats étant difficile dans ces cas. En cas d'élévation significative des CPK (> 5 LSN) avant traitement, un contrôle sera effectué 5 à 7 jours plus tard pour confirmer les résultats.

Pendant le traitement

· Il faut demander aux patients de signaler rapidement toute douleur musculaire inexpliquée, crampe ou faiblesse musculaire, en particulier si elles s'accompagnent de malaise ou de fièvre.

· Si ces symptômes apparaissent sous traitement par atorvastatine, un dosage des CPK doit être effectué. Si le taux de CPK est significativement élevé (> 5 LSN), le traitement doit être interrompu.

· Si ces symptômes sont sévères et entraînent une gêne quotidienne, l'arrêt du traitement doit être envisagé, même si le taux de CPK est égal ou inférieur à 5 fois la LSN.

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· Si les symptômes disparaissent et si le taux de CPK se normalise, la reprise du traitement par atorvastatine ou par une autre statine peut être envisagée à la dose la plus faible sous étroite surveillance.

· Le traitement par atorvastatine doit être interrompu en cas d'augmentation cliniquement significative du taux de CPK (> 10 fois la LSN) ou si une rhabdomyolyse est diagnostiquée ou suspectée.

Association avec d'autres médicaments

Le risque de rhabdomyolyse est majoré lorsque l'atorvastatine est administrée en association avec certains médicaments qui peuvent augmenter la concentration plasmatique de l'atorvastatine, tels que les inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou des transporteurs protéiques (par ex., ciclosporine, télithromycine, clarithromycine, délavirdine, stiripentol, kétoconazole, voriconazole, itraconazole, posaconazole, létermoviret les inhibiteurs de protéase du VIH incluant ritonavir, lopinavir, atazanavir, indinavir, darunavir, tipranavir/ritonavir, etc). Le risque de myopathie peut être également augmenté en association avec le gemfibrozil et les autres fibrates, les antiviraux utilisés dans le traitement de l'hépatite C (VHC) (par ex. bocéprévir, télaprévir, elbasvir/grazoprévir, lédipasvir/sofosbuvir), l'érythromycine, la niacine ou l'ézétimibe. Des alternatives thérapeutiques (ne présentant pas ces interactions) devront être envisagées dans la mesure du possible.

Dans le cas où l'association de ces médicaments est nécessaire, le bénéfice/risque des traitements concomitants doit être soigneusement évalué. Une dose maximale plus faible est recommandée chez les patients recevant des médicaments pouvant augmenter les concentrations plasmatiques d'atorvastatine.

De même, en cas d'association avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4, une dose initiale plus faible d'atorvastatine doit être utilisée et une surveillance clinique étroite est recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

L'atorvastatine ne doit pas être administrée simultanément à l'acide fusidique sous forme systémique et jusque dans les 7 jours suivant l'arrêt d'un traitement par acide fusidique.

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Chez les patients où l'utilisation d'acide fusidique systémique est considérée comme essentielle, le traitement par statine doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par l'acide fusidique. Des cas de rhabdomyolyse (dont certains fatals) ont été rapportés chez des patients recevant l'acide fusidique et une statine en association (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter immédiatement un médecin s'ils présentent des symptômes de faiblesse musculaire, de douleur ou de sensibilité musculaire.

Le traitement par statine peut être réintroduit sept jours après la dernière dose d'acide fusidique.

Dans des circonstances exceptionnelles, lorsqu'un traitement prolongé par acide fusidique systémique est nécessaire, par exemple pour le traitement d'infections sévères, la nécessité d'une co-administration de ATORVASTATINE BIOGARAN et d'acide fusidique ne doit être envisagée qu'au cas par cas et sous surveillance médicale étroite.

Population pédiatrique

Aucun effet cliniquement significatif sur la croissance et la maturation sexuelle n'a été observé au cours d'une étude de 3 ans basée sur l'évaluation de la maturation et du développement globaux, l'évaluation selon la classification de Tanner et la mesure de la taille et du poids (voir rubrique Effets indésirables).

Pneumopathie interstitielle

Des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle ont été rapportés lors de la prise de certaines statines, en particulier en cas de traitement à long terme (voir rubrique Effets indésirables). Les symptômes se caractérisent par une dyspnée, une toux non productive et une altération de l'état de santé général (fatigue, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion d'une pneumopathie interstitielle chez un patient, le traitement par statine doit être interrompu.

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Diabète

Certaines données suggèrent que les statines en tant que classe pharmacologique, augmenteraient la glycémie. Chez certains patients à risque élevé de survenue d'un diabète, les statines peuvent entraîner une hyperglycémie nécessitant l'instauration d'un traitement antidiabétique. Ce risque est néanmoins compensé par la réduction du risque vasculaire sous statines et par conséquent il ne doit pas être un motif d'arrêt des statines. Les patients à risque (glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/L, IMC > 30 kg/m², augmentation du taux des triglycérides, hypertension artérielle) devront faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conformément aux recommandations nationales.

Excipients

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Interactions médicamenteuses ATORVASTATINE BIOGARAN

+ -

Effet des médicaments co-administrés sur l'atorvastatine

L'atorvastatine
est métabolisée par le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4) et est un substrat
des transporteurs hépatiques, polypeptides transporteurs d'anions
organiques 1B1 (OATP1B1) et 1B3 (OATP1B3). Les métabolites de
l'atorvastatine sont des substrats de l'OATP1B1. L'atorvastatine est
également identifiée comme étant un substrat des transporteurs d'efflux
de type glycoprotéine P (P-gp) et de la protéine de résistance au
cancer du sein (BCRP), ce qui peut limiter l'absorption intestinale et
la clairance biliaire de l'atorvastatine (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
L'administration concomitante de médicaments inhibiteurs du CYP3A4 ou
des transporteurs protéiques peut augmenter les concentrations
plasmatiques d'atorvastatine et entraîner un risque majoré de
myopathie. Le risque peut aussi être augmenté lors de l'administration
concomitante d'atorvastatine avec d'autres médicaments susceptibles
d'induire des myopathies, tels que les fibrates et l'ézétimibe (voir
rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Inhibiteurs du CYP3A4

Les
concentrations plasmatiques d'atorvastatine sont augmentées de façon
importante lors de l'association avec les inhibiteurs puissants du
CYP3A4 (voir Tableau 1 et les informations spécifiques ci-dessous).
L'association d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 (tels que ciclosporine,
télithromycine, clarithromycine, délavirdine, stiripentol,
kétoconazole, voriconazole, itraconazole, posaconazole, certains
antiviraux utilisés dans le traitement du VHC (par ex.,
elbasvir/grazoprévir) et d'inhibiteurs de protéase du VIH incluant
ritonavir, lopinavir, atazanavir, indinavir, darunavir, etc) doit être
évitée dans la mesure du possible. Dans les cas où l'association de ces
médicaments s'avère nécessaire, une dose initiale plus faible et une
dose maximale plus faible d'atorvastatine doivent être envisagées et
une surveillance clinique appropriée du patient est recommandée (voir
Tableau 1).

Les inhibiteurs modérés
du CYP3A4 (tels qu'érythromycine, diltiazem, vérapamil et fluconazole)
peuvent augmenter les concentrations plasmatiques d'atorvastatine (voir
Tableau 1). Une majoration du risque de myopathie a été observée lors
de l'administration concomitante d'érythromycine et de statines.

Aucune
étude d'interaction évaluant les effets de l'amiodarone ou du vérapamil
sur l'atorvastatine n'a été réalisée. L'amiodarone et le vérapamil
étant tous deux connus pour inhiber l'activité du CYP3A4, leur
association avec l'atorvastatine peut entraîner une augmentation de
l'exposition à l'atorvastatine.

C'est
pourquoi, une dose maximale plus faible d'atorvastatine doit être
prescrite et une surveillance clinique adéquate du patient doit être
mise en place. Une surveillance clinique appropriée est recommandée
après l'initiation du traitement ou après une adaptation posologique de
l'inhibiteur du CYP3A4.

Inducteurs du CYP3A4

L'administration
concomitante d'atorvastatine avec un inducteur du cytochrome P450 3A
(tels que l'éfavirenz, la rifampicine ou le millepertuis) peut
entraîner des diminutions variables de la concentration plasmatique
d'atorvastatine.

En raison du double
mécanisme d'interaction de la rifampicine (induction du cytochrome P450
3A et inhibition du transporteur hépatocytaire OATP1B1),
l'administration simultanée d'atorvastatine et de rifampicine est
conseillée, car une administration séparée dans le temps de
l'atorvastatine de celle de la rifampicine a été associée à une
diminution significative des concentrations plasmatiques
d'atorvastatine.

L'effet de la
rifampicine sur les concentrations hépatocytaires d'atorvastatine est
toutefois inconnu. Si l'association s'avère nécessaire, l'efficacité du
traitement doit être particulièrement surveillée.

Inhibiteurs des transporteurs

Les
inhibiteurs des transporteurs protéiques peuvent augmenter l'exposition
systémique à l'atorvastatine. La ciclosporine et le létermovir sont
tous deux des inhibiteurs des transporteurs impliqués dans
l'élimination de l'atorvastatine, tels que OATP1B1/1B3, P-gp et BCRP,
entraînant une exposition systémique accrue à l'atorvastatine (voir
Tableau 1). L'effet de l'inhibition des transporteurs hépatocytaires
sur l'exposition hépatocytaire à l'atorvastatine est inconnu. Si
l'association s'avère nécessaire, la dose doit être diminuée et
l'efficacité du traitement doit être surveillée (voir Tableau 1).

L'utilisation
d'atorvastatine n'est pas recommandée chez les patients prenant du
létermovir co-administré avec de la ciclosporine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Gemfibrozil/dérivés de l'acide fibrique

Un
traitement par les fibrates seuls est parfois associé à des évènements
musculaires, tels que les rhabdomyolyses. Le risque de survenue de ces
évènements peut être augmenté en cas d'utilisation concomitante d'un
dérivé de l'acide fibrique et d'atorvastatine. Si l'association s'avère
nécessaire, une dose d'atorvastatine plus faible pour atteindre
l'objectif thérapeutique doit être utilisée et le patient doit faire
l'objet d'un suivi approprié (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Ezétimibe

L'ézétimibe
seul est associé à des évènements musculaires, tels que des
rhabdomyolyses. Le risque de survenue de ces évènements peut ainsi être
augmenté en cas de traitement concomitant par ézétimibe et
atorvastatine. Une surveillance clinique adéquate de ces patients est
recommandée.

Colestipol

L'association
de ATORVASTATINE BIOGARAN et de colestipol entraîne une diminution des
concentrations plasmatiques d'atorvastatine et de ses métabolites
actifs (ratio de la concentration en atorvastatine : 0,74). Les
effets hypolipidémiants sont cependant plus importants lorsque
ATORVASTATINE BIOGARAN et le colestipol sont administrés simultanément
par rapport à une administration séparée.

Acide fusidique

Le
risque de myopathie, y compris de rhabdomyolyse, peut être augmenté par
la co-administration d'acide fusidique systémique et de statine. Le
mécanisme de cette interaction (qu'elle soit pharmacodynamique,
pharmacocinétique ou les deux) est encore inconnu. Des cas de
rhabdomyolyse (dont certains fatals) ont été rapportés chez des
patients recevant cette association.

Si
le traitement par acide fusidique systémique est nécessaire, le
traitement par atorvastatine doit être interrompu pendant toute la
durée du traitement par acide fusidique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Colchicine

Bien
qu'aucune étude d'interaction entre l'atorvastatine et la colchicine
n'ait été réalisée, des cas de myopathie ont été rapportés lors de
l'association de l'atorvastatine et la colchicine. Des précautions
doivent être prises lors de la prescription d'atorvastatine avec de la
colchicine.

Effet de l'atorvastatine sur les médicaments administrés en association

Digoxine

A
l'état d'équilibre les concentrations plasmatiques de digoxine sont
légèrement augmentées lors de l'administration concomitante de doses
répétées de digoxine et de 10 mg d'atorvastatine. Les patients traités
par digoxine doivent être surveillés de façon adéquate.

Contraceptifs oraux

L'administration
concomitante de ATORVASTATINE BIOGARAN et d'un contraceptif oral a
entraîné une augmentation des concentrations plasmatiques de la
noréthindrone et de l'éthinylestradiol.

Warfarine

Dans
une étude clinique conduite chez des patients recevant un traitement
chronique de warfarine, l'administration concomitante de 80 mg par jour
d'atorvastatine et de warfarine a induit une légère diminution,
d'environ 1,7 secondes, du temps de prothrombine au cours des 4
premiers jours du traitement, ce temps se normalisant dans les 15
premiers jours du traitement par atorvastatine.

Bien
que seulement de très rares cas d'interactions anticoagulantes
cliniquement significatives aient été rapportés, le temps de
prothrombine doit être déterminé avant de débuter le traitement par
atorvastatine chez les patients recevant des anticoagulants dérivés de
la coumarine, puis au début du traitement à une fréquence suffisante
pour s'assurer qu'aucune modification significative du temps de
prothrombine n'apparaît. Dès que la stabilité du temps de prothrombine
est atteinte, le temps de prothrombine pourra être suivi à la fréquence
habituellement pratiquée chez les patients traités par anticoagulants
dérivés de la coumarine. Si la dose d'atorvastatine est modifiée ou le
traitement interrompu, la même procédure doit être répétée. Le
traitement par atorvastatine n'a pas été associé à des saignements ou
des modifications du temps de prothrombine chez les patients ne
recevant pas d'anticoagulants.

Population pédiatrique

Les
études d'interactions médicamenteuses ont été seulement réalisées chez
l'adulte. L'importance des interactions dans la population pédiatrique
n'est pas connue. Les interactions mentionnées ci-dessus chez l'adulte
et les précautions d'emploi de la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi doivent être prises en compte pour la population pédiatrique.

Interactions médicamenteuses

Tableau
1. Effet des médicaments administrés en association avec
l'atorvastatine sur les paramètres pharmacocinétiques de l'atorvastatine

Médicament co-administré et schéma posologiqueAtorvastatine
Dose (mg)Ratio de la ASC&Recommandations cliniques#
Glécaprévir 400 mg 1x/jour/

Pibrentasvir 120 mg 1x/jour, 7 jours
10 mg 1x/jour pendant 7 jours8,3L'association avec des produits contenant du glécaprévir ou du pibrentasvir est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
Tipranavir 500 mg 2x/jour/

Ritonavir 200 mg 2x/jour, 8 jours (jours 14 à 21)
40 mg le 1er jour,

10 mg le 20ème jour
9,4Dans
le cas où l'association d'atorvastatine est nécessaire, ne pas dépasser
10 mg/jour d'atorvastatine. Un suivi clinique adéquat de ces
patients est recommandé.
Télaprévir 750 mg toutes les 8h, 10 jours20 mg, DU7,9
Ciclosporine 5,2 mg/kg/jour, dose stable10 mg 1x/jour pendant 28 jours8,7
Lopinavir 400 mg 2x/jour/

Ritonavir 100 mg 2x/jour, 14 jours
20 mg 1x/jour pendant 4 jours5,9Dans
le cas où l'association avec l'atorvastatine est nécessaire, une
diminution de la dose d'entretien de l'atorvastatine est recommandée. A
des doses d'atorvastatine supérieures à 20 mg, une surveillance
clinique des patients est recommandée.
Clarithromycine 500 mg 2x/jour, 9 jours80 mg 1x/jour pendant 8 jours4,5
Saquinavir 400 mg 2x/jour/

Ritonavir (300 mg 2x/jour à partir des jours 5-7, augmenté à
400 mg 2x/jour le jour 8), jours 4-18, 30 min après la prise
d'atorvastatine
40 mg 1x/jour pendant 4 jours3,9Dans
le cas où l'association avec l'atorvastatine est nécessaire, une
diminution de la dose d'entretien de l'atorvastatine est recommandée. A
des doses d'atorvastatine supérieures à 40 mg, une surveillance
clinique des patients est recommandée.
Darunavir 300 mg 2x/jour/

Ritonavir 100 mg 2x/jour, 9 jours
10 mg 1x/jour pendant 4 jours3,4
Itraconazole 200 mg 1x/jour, 4 jours40 mg DU3,3
Fosamprénavir 700 mg 2x/jour/

Ritonavir 100 mg 2x/jour, 14 jours
10 mg 1x/jour pendant 4 jours2,5
Fosamprénavir 1 400 mg 2x/jour, 14 jours10 mg 1x/jour pendant 4 jours2,3
Elbasvir 50 mg 1x/jour/

Grazoprévir 200 mg 1x/jour, 13 jours
10 mg DU1,95La
dose d'atorvastatine ne doit pas dépasser 20 mg par jour lors de
l'association avec des produits contenant de l'elbasvir ou du
grazoprévir.
Létermovir 480 mg 1x/jour, 10 jours20 mg DU3,29La dose d'atorvastatine ne doit pas excéder 20 mg par jour lors de l'association avec des produits contenant du létermovir.
Nelfinavir 1 250 mg 2x/jour, 14 jours10 mg 1x/jour pendant 28 jours1,74Pas de recommandation spécifique.
Jus de pamplemousse, 240 mL 1x/jour*40 mg, DU1,37 La
consommation d'importantes quantités de jus de pamplemousse n'est pas
recommandée au cours d'un traitement par atorvastatine.
Diltiazem 240 mg 1x/jour, 28 jours40 mg, DU1,51Une
surveillance clinique appropriée des patients est recommandée à la
suite de l'instauration du traitement ou d'une adaptation posologique
du diltiazem.
Erythromycine 500 mg 4x/jour, 7 jours10 mg, DU1,33 Une dose maximale plus faible et un suivi clinique de ces patients sont recommandés.
Amlodipine 10 mg, dose unique80 mg, DU1,18Pas de recommandation spécifique.
Cimétidine 300 mg 4x/jour, 2 semaines10 mg 1x/jour pendant 2 semaines1,00Pas de recommandation spécifique.
Colestipol 10 g 2x/jour, 24 semaines40 mg 1x/jour pendant 8 semaines0,74**Pas de recommandation spécifique.
Suspension antiacide d'hydroxydes de magnésium et d'aluminium, 30 mL 4x/jour, 17 jours10 mg 1x/jour pendant 15 jours0,66Pas de recommandation spécifique.
Efavirenz 600 mg 1x/jour, 14 jours10 mg pendant 3 jours0,59Pas de recommandation spécifique.
Rifampicine 600 mg 1x/jour, 7 jours (prises simultanées)40 mg DU1,12Si
l'association s'avère nécessaire, l'administration simultanée
d'atorvastatine et de rifampicine est recommandée, avec suivi clinique.
Rifampicine 600 mg 1x/jour, 5 jours (prises séparées)40 mg DU0,20
Gemfibrozil 600 mg 2x/jour, 7 jours40 mg DU1,35Une dose initiale plus faible et un suivi clinique des patients sont recommandés.
Fénofibrate 160 mg 1x/jour, 7 jours40 mg DU1,03Une dose initiale plus faible et un suivi clinique des patients sont recommandés.
Bocéprévir 800 mg 3x/jour, 7 jours40 mg DU2,3Une
dose initiale plus faible et un suivi clinique des patients sont
recommandés. La dose d'atorvastatine ne doit pas excéder 20 mg par
jour durant l'administration concomitante de bocéprévir.

& Représente le ratio des traitements (médicament co-administré plus atorvastatine versus atorvastatine seule).

# Voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions pour la pertinence clinique.

*
Contient un ou plusieurs composants qui inhibent le CYP3A4 et peuvent
augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments métabolisés
par le CYP3A4. La prise d'un verre de 240 mL de jus de
pamplemousse a également entraîné une diminution de 20,4 % de la
ASC du métabolite actif orthohydroxy. De grandes quantités de jus de
pamplemousse (plus de 1,2 litre par jour pendant cinq jours) ont
augmenté de 2,5 fois la ASC de l'atorvastatine et celle des substances
actives (atorvastatine et métabolites) et de 1,3 fois celle des
inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase.

** Ratio basé sur un seul échantillon prélevé entre 8 et 16 h après la prise de la dose.

1x/jour
= une fois par jour ; DU = dose unique ; 2x/jour = deux fois par jour ;
3x/jour = trois fois par jour ; 4x/jour = quatre fois par jour.

Tableau 2. Effet de l'atorvastatine sur les paramètres pharmacocinétiques de médicaments administrés en association

Posologie de l'atorvastatineMédicament co-administré
Posologie du médicament (mg)Ratio de la ASC &Recommandations cliniques
80 mg 1x/jour pendant 10 joursDigoxine 0,25 mg 1x/jour, 20 jours1,15Les patients traités par la digoxine doivent être surveillés de façon adéquate.
40 mg 1x/jour pendant 22 joursContraceptif oral 1x/jour, 2 mois

- noréthindrone 1 mg

- éthinylestradiol 35 microgrammes
1,28

1,19
Pas de recommandation spécifique.
80 mg 1x/jour pendant 15 jours*Phénazone, 600 mg DU1,03Pas de recommandation spécifique.
10 mg, DUTipranavir 500 mg 2x/jour/

Ritonavir 200 mg 2x/jour, 7 jours
1,08Pas de recommandation spécifique.
10 mg, 1x/jour pendant 4 joursFosamprénavir 1 400 mg 2x/jour, 14 jours0,73Pas de recommandation spécifique.
10 mg 1x/jour pendant 4 joursFosamprénavir 700 mg 2x/jour/Ritonavir 100 mg 2x/jour, 14 jours0,99Pas de recommandation spécifique.

& Représente le ratio des traitements (médicament co-administré plus atorvastatine versus atorvastatine seule).

*
L'administration concomitante de doses répétées d'atorvastatine et de
phénazone n'a exercé que peu ou pas d'effet détectable sur la clairance
de la phénazone.

1x/jour = une fois par jour ; DU = dose unique ; 2x/jour = deux fois par jour.

Sans objet.

Surdosage ATORVASTATINE BIOGARAN

+ -

Il n'existe pas de traitement spécifique d'un surdosage en ATORVASTATINE BIOGARAN. En cas de surdosage, le traitement doit être symptomatique et des mesures d'accompagnement adaptées doivent être mises en oeuvre selon les besoins. La fonction hépatique et les taux des CPK doivent être contrôlés. En raison de l'importance de la liaison de l'atorvastatine aux protéines plasmatiques, l'hémodialyse ne devrait pas significativement augmenter la clairance de l'atorvastatine.

Grossesse et allaitement ATORVASTATINE BIOGARAN

+ -

Femmes en âge d'avoir des enfants

Les femmes en âge d'avoir des enfants doivent utiliser des mesures contraceptives fiables pendant le traitement (voir rubrique Contre-indications).

Grossesse

ATORVASTATINE BIOGARAN est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique Contre-indications). La sécurité d'emploi de l'atorvastatine n'a pas été établie chez la femme enceinte. Aucun essai clinique contrôlé n'a été réalisé chez des femmes enceintes traitées par atorvastatine. Suite à une exposition intra-utérine à des inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, des anomalies congénitales ont rarement été rapportées. Les études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

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Un traitement de la mère par l'atorvastatine peut réduire le taux foetal de mévalonate, qui est un précurseur de la biosynthèse du cholestérol. L'athérosclérose est un processus chronique, et l'interruption d'un médicament hypolipidémiant pendant une grossesse devrait généralement avoir peu d'effet sur le risque à long terme associé à une hypercholestérolémie primaire.

Pour ces raisons, ATORVASTATINE BIOGARAN ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, ni chez une femme envisageant une grossesse ou chez laquelle une grossesse est suspectée. Le traitement par ATORVASTATINE BIOGARAN doit être suspendu pendant la grossesse ou tant qu'il n'a pas été déterminé que la femme n'est pas enceinte (voir rubrique Contre-indications).

Allaitement

On ignore si l'atorvastatine ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Chez le rat, les concentrations plasmatiques d'atorvastatine et de ses métabolites actifs sont similaires à celles retrouvées dans le lait (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

En raison de la possibilité d'effets indésirables graves, les femmes traitées par ATORVASTATINE BIOGARAN ne doivent pas allaiter leur nourrisson (voir rubrique Contre-indications). L'atorvastatine est contre-indiquée pendant l'allaitement (voir rubrique Contre-indications).

Fertilité

Aucun effet de l'atorvastatine sur la fertilité n'a été mis en évidence lors d'études conduites chez l'animal mâle ou femelle (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Aspect et forme ATORVASTATINE BIOGARAN

+ -

Comprimé pelliculé.

Comprimé pelliculé, biconvexe, blanc, avec une barre de cassure sur une face et la mention « 40 » gravée sur l'autre face. La dimension du comprimé est d'approximativement 11,0 mm.

La barre de cassure permet seulement de faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.

Boîte de 30 comprimés en flacon (PEHD) fermé par un bouchon en
polypropylène contenant un dessiccant et une bague d'inviolabilité.

Autres formes

Composition ATORVASTATINE BIOGARAN

+ -
Principe actif Comprimé pelliculé
Atorvastatine 40 mg *
* par dose unitaire
Principes actifs : Atorvastatine
Excipients à effets notoires ? : Noyau du comprimé : Lactose monohydraté
Autres excipients: Cellulose microcristalline, Calcium carbonate, Copovidone, Crospovidone type B, Croscarmellose sodique, Sodium laurylsulfate, Silice colloïdale anhydre, Talc, Magnésium stéarate, Pelliculage : Hypromellose, Titane dioxyde, Macrogol 400

Mécanisme d’action ATORVASTATINE BIOGARAN

+ -

Classe pharmacothérapeutique : Hypolipidémiants, inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, code ATC : C10AA05.

L'atorvastatine
est un inhibiteur sélectif et compétitif de l'HMG-CoA réductase, enzyme
responsable du contrôle du taux de biotransformation de la
3-hydroxy-3-méthylglutaryl-coenzyme A en mévalonate, un précurseur des
stérols, et en particulier du cholestérol.

Les
triglycérides et le cholestérol hépatiques sont incorporés aux
lipoprotéines de très basse densité (VLDL) et sont libérés dans le
plasma pour atteindre les tissus périphériques. Les lipoprotéines de
basse densité (LDL) se forment à partir des VLDL et sont
essentiellement catabolisées au niveau des récepteurs à forte affinité
pour les LDL (récepteurs des LDL).

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L'atorvastatine
diminue le taux de cholestérol plasmatique et les concentrations
sériques des lipoprotéines en inhibant l'HMG-CoA réductase et, en
conséquence, la biosynthèse hépatique du cholestérol. L'atorvastatine
accroît également le nombre des récepteurs des LDL à la surface des
hépatocytes, amplifiant ainsi le captage et le catabolisme des LDL.

L'atorvastatine
diminue la synthèse des LDL et le nombre des particules de LDL. Elle
entraîne une augmentation importante et prolongée de l'activité des
récepteurs des LDL ainsi qu'une amélioration qualitative des particules
de LDL circulantes. L'atorvastatine réduit efficacement le LDL-C chez
les patients présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote,
une population habituellement résistante aux autres médicaments
hypolipidémiants.

Une étude de
dose-réponse a montré que l'atorvastatine réduit les concentrations de
Chol-T(30 % à 46 %), de LDL-C (41 % à 61 %), de l'apolipoprotéine B (34
% à 50 %) et des triglycérides (14 % à 33 %) et augmentait
celles du HDL-C et de l'apolipoprotéine A1. Ces résultats sont
également observés chez des patients présentant une
hypercholestérolémie familiale hétérozygote, une hypercholestérolémie
non familiale ou une hyperlipidémie mixte, ainsi que chez les patients
présentant un diabète non insulinodépendant.

Il
a été démontré que les diminutions du Chol-T, du LDL-C et de
l'apolipoprotéine B diminuaient le risque d'évènements
cardiovasculaires et de décès d'origine cardiovasculaire.

Hypercholestérolémie familiale homozygote

Une
étude multicentrique en ouvert d'utilisation compassionnelle d'une
durée de huit semaines avec une phase d'extension optionnelle d'une
durée variable a été réalisée chez 335 patients, 89 étaient atteints
d'une hypercholestérolémie familiale homozygote. Chez ces 89 patients,
la diminution moyenne en pourcentage du LDL-C a été d'environ 20 %.
L'atorvastatine a été administrée à des doses allant jusqu'à 80 mg/jour.

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Athérosclérose

L'étude
REVERSAL (Reversing Atherosclerosis with Aggressive Lipid-Lowering
Study), a étudié l'effet sur l'athérosclérose coronaire d'un traitement
hypolipidémiant intensif par 80 mg d'atorvastatine à celui d'un
traitement hypolipidémiant standard par 40 mg de pravastatine évalué
par échographie intravasculaire (IVUS) réalisée au cours d'une
angiographie chez des patients atteints de coronaropathie. Dans cet
essai multicentrique en double aveugle, randomisé et contrôlé, une IVUS
a été réalisée à l'inclusion et 18 mois après chez 502 patients. Aucune
progression de l'athérosclérose n'a été observée dans le groupe
atorvastatine (n = 253).

La
modification du volume athéromateux total en pourcentage (médiane) par
rapport à la valeur basale (critère principal de l'étude) a été de -0,4
% (p = 0,98) dans le groupe atorvastatine et de +2,7 % (p = 0,001)
dans le groupe pravastatine (n = 249). L'effet obtenu dans le groupe
atorvastatine comparativement à celui obtenu dans le groupe
pravastatine est significatif (p = 0,02). Cette étude n'avait pas pour
objectif d'étudier l'effet d'un traitement hypolipidémiant intensif sur
la survenue des évènements cardiovasculaires (tels que le recours à la
revascularisation, la survenue des infarctus du myocarde non fatals, ou
les décès d'origine coronarienne).

Dans
le groupe atorvastatine, le taux moyen de LDL-C a été réduit à 2,04 ±
0,8 mmol/L (78,9 ± 30 mg/dl) par rapport à la valeur basale de
3,89 ± 0,7 mmol/L (150 ± 28 mg/dl). Dans le groupe pravastatine, le
taux moyen de LDL-C a été réduit à 2,85 ± 0,7 mmol/L (110 ± 26 mg/dL)
par rapport à la valeur basale de 3,89 ± 0,7 mmol/L (150 ± 26 mg/dl) (p
< 0,0001).

L'atorvastatine a
également significativement réduit le taux moyen de cholestérol total
de 34,1 % (groupe pravastatine : -18,4 %, p < 0,0001), les taux
moyens de triglycérides de 20 % (groupe pravastatine : -6,8 %, p <
0,0009) et les taux moyens d'apolipoprotéine B de 39,1 % (groupe
pravastatine : -22,0 %, p < 0,0001).

L'atorvastatine
a augmenté le taux moyen de HDL-C de 2,9 % (groupe pravastatine : +5,6
%, p = NS). Une réduction moyenne de 36,4 % du taux de PCR a été
observée dans le groupe atorvastatine, contre une réduction de 5,2 %
dans le groupe pravastatine (p < 0,0001).

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Les résultats de l'étude ont été obtenus avec le dosage à 80 mg et ne peuvent donc pas être extrapolés aux dosages plus faibles.

Les profils de sécurité d'emploi et de tolérance ont été similaires entre les deux groupes de traitement.

Cette
étude n'avait pas pour objectif d'évaluer l'effet d'un traitement
hypolipidémiant intensif sur la survenue des évènements
cardiovasculaires majeurs. La relation entre les résultats d'imagerie
obtenus dans cette étude et l'efficacité clinique en termes de
prévention primaire et secondaire des évènements cardiovasculaires
n'est pas établie.

Syndrome coronarien aigu

Dans
l'étude MIRACL, une dose de 80 mg d'atorvastatine a été évaluée chez
3086 patients (1538 patients dans le groupe atorvastatine ;
1548 patients dans le groupe placebo) présentant un syndrome coronarien
aigu (infarctus du myocarde non à onde Q ou angor instable). Le
traitement a été instauré au cours de la phase aiguë après
hospitalisation et a été poursuivi pendant 16 semaines. Le traitement
par atorvastatine 80 mg/jour a augmenté le temps de survenue du
critère composite principal, qui combinait la survenue des décès de
toute cause, des infarctus du myocarde non fatals, des arrêts
cardiaques réanimés ou d'un angor avec signes d'ischémie myocardique
nécessitant une hospitalisation. La réduction du risque a été de
16 % (p = 0,048). Ceci a été principalement dû à une réduction de
26 % des réhospitalisations pour angor avec signes d'ischémie du
myocarde (p = 0,018). Les différences observées pour les critères
secondaires n'étaient pas statistiquement significatives (placebo :
22,2 %, atorvastatine : 22,4 %).

Le profil de la sécurité d'emploi de l'atorvastatine au cours de l'étude MIRACL était cohérent avec celui décrit à la rubrique Effets indésirables.

Prévention de maladies cardiovasculaires

L'effet
de l'atorvastatine sur les évènements coronaires mortels et non mortels
a été évalué dans une étude randomisée, en double aveugle contrôlée versus
placebo, « The Anglo-Scandinavian Cardiac Outcomes Trial Lipid Lowering
Arm » (ASCOT-LLA), chez des patients hypertendus âgés de 40 à
79 ans, sans antécédent d'infarctus du myocarde ni d'angor traité,
et présentaient des taux de CT ≤ 6,5 mmol/L (251 mg/dL). Tous
les patients présentaient au moins 3 des facteurs de risque
cardiovasculaire prédéfinis suivants : sexe masculin, âge (≥ 55 ans),
tabagisme, diabète, antécédent de coronaropathie chez un parent du
premier degré, CT/HDL-C > 6, artériopathie périphérique,
hypertrophie ventriculaire gauche, antécédent d'accident vasculaire
cérébral, anomalie électrocardiographique spécifique,
protéinurie/albuminurie. Tous les patients inclus n'étaient pas
considérés comme présentant un risque élevé de premier évènement
cardiovasculaire.

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Les patients
recevaient un traitement antihypertenseur à base d'amlodipine ou
d'aténolol associé soit à 10 mg/jour d'atorvastatine (n = 5168) soit à
un placebo (n = 5137).

L'effet de l'atorvastatine sur la réduction du risque relatif et absolu a été :

ÉvènementRéduction du risque relatif (%)Nb. d'évènements (atorvastatine vs placebo)Réduction du risque absolu1 (%)Valeur de p
Décès d'origine coronaire et infarctus du myocarde non fatals

Total des évènements cardiovasculaires et des procédures de revascularisation

Total des évènements coronariens
36 %

20 %

29 %
100 vs 154

389 vs 483

178 vs 247
1,1 %

1,9 %

1,4 %
0,0005

0,0008

0,0006

1Sur la base de la différence des taux d'évènements survenus après une durée moyenne de suivi de 3,3 ans.

La diminution de la mortalité totale et cardiovasculaire n'était pas significative (185 versus 212 évènements, p = 0,17 et 74 versus
82 évènements, p = 0,51). Des analyses en sous-groupes en
fonction du sexe (81 % d'hommes, 19 % de femmes) ont montré
un bénéfice de l'atorvastatine chez les hommes mais pas chez les
femmes ; ceci pouvant être expliqué peut-être par le faible nombre
d'événement dans le groupe des femmes. La mortalité totale et
cardiovasculaire était numériquement plus élevée dans le groupe des
femmes (38 versus 30 et 17 versus 12), mais sans
atteindre la significativité statistique. Une interaction significative
en fonction du traitement antihypertenseur initial a été observée.

L'atorvastatine
diminue le nombre de « décès d'origine coronaire et IDM non fatal »
(critère principal) chez les patients traités par amlodipine (HR 0,47
(0,32-0,69), p = 0,00008), contrairement à ceux traités par
aténolol (HR 0,83 (0,59-1,17), p = 0,287).

L'effet
de l'atorvastatine a également été évalué sur les évènements
cardiovasculaires mortels et non mortels dans l'étude Collaborative
Atorvastatin Diabètes Study (CARDS). Il s'agit d'une étude randomisée,
en double aveugle, multicentrique, contrôlée versus placebo
réalisée chez des patients atteints de diabète de type 2, âgés de 40 à
75 ans, sans antécédents de maladies cardiovasculaires, présentant un
taux de LDL-C ≤ 4,14 mmol/L (160 mg/dL) et un taux de TG ≤ 6,78 mmol/L
(600 mg/dL).

Tous les patients
avaient au moins un des facteurs de risque cardiovasculaire
suivants : hypertension, tabagisme, rétinopathie, microalbuminurie
ou macroalbuminurie.

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Les patients
recevaient soit 10 mg d'atorvastatine par jour (n = 1428)
soit un placebo (n = 1410) pendant une période moyenne de 3,9
ans.

L'effet de l'atorvastatine sur la réduction du risque relatif et absolu a été :

EvènementRéduction du risque relatif (%)Nb. d'évènements (atorvastatine vs placebo)Réduction du risque absolu1 (%)Valeur de p
Evènements
cardiovasculaires majeurs (IDM aigu fatal et non fatal, IDM
asymptomatique, décès d'origine coronaire aiguë, angor instable, PAC,
ACTP, revascularisation, AVC)

IDM (aigu fatal et non fatal, asymptomatique)

Accidents vasculaires cérébraux (aigus fatals et non fatals)
37 %

42 %

48 %
83 vs 127

38 vs 64

21 vs 39
3,2 %

1,9 %

1,3 %
0,0010

0,0070

0,0163

1 Sur
la base de la différence des taux d'évènements survenus après une durée
moyenne de 3,9 ans. IDM : infarctus du myocarde ; PAC : pontage
aorto-coronarien ; ACTP : angioplastie coronarienne transluminale
percutanée ; AVC : accident vasculaire cérébral.

Aucune
différence de l'effet du traitement n'a été observée en fonction du
sexe ou de l'âge des patients ou du taux de LDL-C à l'inclusion. Une
tendance favorable a été observée sur la mortalité (82 décès dans
le groupe placebo versus 61 dans le groupe atorvastatine, p = 0,0592).

Récidive des accidents vasculaires cérébraux

Dans
l'étude SPARCL (Stroke Prevention by Aggressive Reduction in
Cholesterol Levels), l'effet de 80 mg d'atorvastatine ou d'un
placebo sur la récidive des AVC a été évalué chez 4731 patients ayant
présenté un AVC ou un accident ischémique transitoire (AIT) au cours
des 6 mois précédents et sans antécédent de cardiopathie coronarienne.
60 % des patients étaient des hommes, âgés de 21 à 92 ans
(âge moyen : 63 ans) ayant des taux initiaux de LDL-C de 133 mg/dL
(3,4 mmol/L). Le taux moyen de LDL-C était de 73 mg/dL (1,9 mmol/L)
sous atorvastatine et de 129 mg/dL (3,3 mmol/L) sous placebo. La durée
moyenne du suivi était de 4,9 ans.

En
comparaison à un placebo, 80 mg d'atorvastatine ont diminué de
15 % le risque de survenue d'AVC mortel ou non mortel (critère
principal), soit un risque relatif de 0,85 (Intervalle de confiance à
95 % : 0,72-1,00 ; p = 0,05) ou de 0,84 (IC à
95 % : 0,71-0,99 ; p = 0,03) après ajustement
en fonction des valeurs initiales. Le taux de mortalité (toutes causes
confondues) était de 9,1 % (216/2365) chez les patients traités
par atorvastatine versus 8,9 % (211/2366) chez les patients traités par placebo.

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Une analyse réalisée a posteriori a montré que 80 mg d'atorvastatine diminuaient la fréquence des accidents ischémiques de 9,2% (218/2365) versus 11,6 % (274/2366) sous placebo (p = 0,01), et augmentaient la fréquence des AVC hémorragiques de 2,3 % (55/2365) versus 1,4 % (33/2366) sous placebo (p=0,02).

·
Le risque d'AVC hémorragique était plus élevé chez les patients inclus
ayant des antécédents d'AVC hémorragiques (7/45 sous atorvastatine versus 2/48 sous placebo), soit un risque relatif de 4,06 (Intervalle de confiance à 95 % ou IC 95 % : 0,84-19,57).

Le risque d'AVC ischémique était similaire dans les deux groupes (3/45 sous atorvastatine versus 2/48 sous placebo), soit un risque relatif de 1,64 (IC 95 % : 0,27-9,82).

·
Le risque d'AVC hémorragique était plus élevé chez les patients inclus
ayant des antécédents d'infarctus lacunaire (20/708 sous atorvastatine versus
4/701 sous placebo), soit un risque relatif de 4,99 (IC 95 % :
1,71-14,61). Le risque d'AVC ischémique était plus faible chez ces
patients (79/708 sous atorvastatine versus 102/701 sous placebo) ; soit un risque relatif de 0,76 (IC 95 % : 0,57-1,02).

Il
est possible que le risque absolu d'AVC soit plus élevé chez les
patients traités par 80 mg d'atorvastatine par jour ayant un antécédent
d'infarctus lacunaire.

Le taux de mortalité (toutes causes confondues) était de 15,6 % (7/45) sous atorvastatine versus
10,4 % (5/48) dans le sous-groupe de patients ayant un antécédent
d'AVC hémorragique ; ce taux était de 10,9 % (77/708) sous
atorvastatine versus 9,1 % (64/701) sous placebo dans le sous-groupe de patients ayant un antécédent d'infarctus lacunaire.

Population pédiatrique

Hypercholestérolémie familiale hétérozygote chez les patients pédiatriques âgés de 6 à 17 ans

Une
étude en ouvert de 8 semaines pour évaluer la pharmacocinétique, la
pharmacodynamie, la sécurité et la tolérance de l'atorvastatine a été
menée chez des enfants et des adolescents atteints d'une
hypercholestérolémie familiale hétérozygote confirmée génétiquement et
avec un taux initial de LDL-C ≥ 4 mmol/L. Un total de 39 enfants et
adolescents, âgés de 6 à 17 ans, ont été inclus. La Cohorte A a inclus
15 enfants, âgés de 6 à 12 ans et étant au stade 1 de Tanner. La
Cohorte B a inclus 24 enfants, âgés de 10 à 17 ans et étant à un stade
de Tanner  ≥ 2.

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La dose initiale
d'atorvastatine était de 5 mg par jour sous forme de comprimé à croquer
dans la Cohorte A et de 10 mg par jour sous forme de comprimé dans la
Cohorte B. La dose d'atorvastatine pouvait être doublée si le sujet
n'atteignait pas le taux cible de LDL-C < 3,35 mmol/L à la Semaine 4
et si l'atorvastatine était bien tolérée.

Les
valeurs moyennes de LDL-C, Chol-T, VLDL-C et Apo B étaient diminuées à
la Semaine 2 chez tous les sujets. Pour les sujets chez qui la dose a
été doublée, une diminution supplémentaire a été observée dès 2
semaines, lors de la première mesure suivant l'augmentation de dose.
Les pourcentages moyens de diminution des paramètres lipidiques ont été
similaires dans les deux cohortes, que les sujets soient restés à leur
dose initiale ou qu'ils aient eu leur dose initiale doublée.

A
la Semaine 8, en moyenne, les pourcentages de modification par rapport
aux taux initiaux de LDL-C et de Chol-T étaient d'environ 40 % et 30 %
respectivement, quelle que soit la dose.

Dans
une deuxième étude en ouvert, non comparative, 271 garçons et filles
atteints d'une hypercholestérolémie familiale hétérozygote âgés de 6 à
15 ans ont été inclus et traités par atorvastatine pendant trois ans
maximum. L'inclusion dans cette étude nécessitait une
hypercholestérolémie familiale hétérozygote confirmée et un taux
initial de LDL-C  ≥ 4 mmol/L (environ 152 mg/dL). L'étude incluait
139 enfants au stade I de développement de Tanner (en général ayant
entre 6 et 10 ans). La dose d'atorvastatine (une fois par jour) a
débuté à 5 mg (comprimé à croquer) chez les enfants de moins de 10 ans.
Les enfants de 10 ans et plus ont débuté à 10 mg d'atorvastatine (1
fois par jour). Tous les enfants pouvaient bénéficier d'une
augmentation des doses pour atteindre un taux cible de LDL-C < 3,35
mmol/L. La dose moyenne chez les enfants âgés de 6 à 9 ans était de
19,6 mg et la dose moyenne chez les enfants âgés de 10 ans et plus
était de 23,9 mg.

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La valeur
moyenne initiale (+/- écart-type) de LDL-C était de 6,12 (1,26) mmol/L,
ce qui correspond environ à 233 (48) mg/dL. Voir le Tableau 3
ci-dessous pour les résultats finaux.

Les
données étaient en accord avec l'absence d'effet du médicament sur tous
les paramètres de croissance et de développement (tels que taille,
poids, IMC, stade de Tanner, rapport de l'investigateur de maturation
et développement globaux) chez les sujets pédiatriques et adolescents
atteints d'une hypercholestérolémie familiale hétérozygote recevant un
traitement par atorvastatine pendant l'étude de 3 ans. Aucun effet du
médicament n'a été rapporté dans le rapport de l'investigateur au cours
des visites quant à la taille, le poids, l'IMC par âge ou par genre.

Tableau
3. Effets de l'atorvastatine sur la diminution des lipides chez les
adolescents et adolescentes atteints d'une hypercholestérolémie
familiale hétérozygote (mmol/L)

EtapesNTC (écart-type)LDL-C (écart-type)HDL-C (écart-type)TG (écart-type)Apo B (écart-type)#
J02717,86 (1,30)6,12 (1,26)1,314 (0,2663)0,93 (0,47)1,42 (0,28)**
Mois 302064,95 (0,77)*3,25 (0,67)1,327 (0,2796)0,79 (0,38)*0,90 (0,17)*
Mois 36/arrêt de traitement prématuré2405,12 (0,86)3,45 (0,81)1,308 (0,2739)0,78 (0,41)0,93 (0,20)***
TC=
cholestérol total ; LDL-C = lipoprotéines-C de faible densité ; HDL-C =
lipoprotéines-C de haute densité ; TG = triglycérides ; Apo B =
apolipoprotéine B ; “Mois 36/arrêt de traitement prématuré ”
inclut les données de la visite finale chez les patients dont la
participation s'est terminée avant les 36 mois prévus ainsi que les
données complètes à 36 mois chez les patients dont la
participation a atteint les 36 mois “*”= Mois 30, le N pour ce
paramètre était 207 ; “**”= J0, le N pour ce paramètre était
270 ; “***” = Mois 36/arrêt de traitement prématuré, le N pour ce
paramètre était 243 ; “#”=g/L pour Apo B.

Hypercholestérolémie familiale hétérozygote chez les patients pédiatriques âgés de 10 à 17 ans

Dans
une étude en double aveugle contrôlée contre placebo, suivie par une
phase en ouvert, 187 garçons et filles post-ménarche, âgés de 10 à
17 ans (âge moyen 14,1 ans) présentant une hypercholestérolémie
familiale hétérozygote (HF) ou une hypercholestérolémie sévère ont été
randomisés et ont reçu soit de l'atorvastatine (n = 140) soit
un placebo (n = 47) pendant 26 semaines puis ont tous reçu de
l'atorvastatine pendant 26 semaines. La dose d'atorvastatine (une fois
par jour) était de 10 mg pendant les 4 premières semaines puis a été
augmentée à 20 mg si le taux de LDL-C était > 3,36 mmol/L.
L'atorvastatine a réduit significativement les taux plasmatiques de
Chol-T, LDL-C, triglycérides, et apolipoprotéine B au cours de la phase
en double aveugle de 26 semaines. La valeur moyenne du LDL-C atteinte
était de 3,38 mmol/L (intervalle : 1,81 - 6,26 mmol/L) dans le groupe
atorvastatine et de 5,91 mmol/L (intervalle : 3,93 - 9,96 mmol/L) dans
le groupe placebo durant la phase en double aveugle de 26 semaines.

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Une étude pédiatrique supplémentaire évaluant l'atorvastatine versus
colestipol chez des patients atteints d'hypercholestérolémie âgés de 10
à 18 ans a démontré que l'atorvastatine (N = 25) a entraîné
une réduction significative du LDL-C à la semaine 26
(p < 0,05) par rapport au colestipol (N = 31).

Une
étude d'usage compassionnel chez des patients atteints d'une
hypercholestérolémie sévère (incluant l'hypercholestérolémie
homozygote) a inclus 46 patients pédiatriques traités avec de
l'atorvastatine, la dose était adaptée en fonction de la réponse
(certains sujets ont reçu 80 mg d'atorvastatine par jour). L'étude a
duré 3 ans : le LDL-C a été diminué de 36 %.

L'efficacité
à long terme d'un traitement par atorvastatine pendant l'enfance afin
de réduire la morbidité et la mortalité à l'âge adulte n'a pas été
établie.

L'Agence européenne des
médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les
résultats d'études réalisées avec de l'atorvastatine chez des enfants
âgés de 0 à moins de 6 ans dans le traitement de l'hypercholestérolémie
hétérozygote et chez les enfants âgés de 0 à moins de 18 ans dans le
traitement de l'hypercholestérolémie familiale homozygote, de
l'hypercholestérolémie mixte, de l'hypercholestérolémie primaire et de
la prévention des évènements cardiovasculaires (voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

Autres informations ATORVASTATINE BIOGARAN

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  • Forme pharmaceutique : Comprimé pelliculé
  • Voie d'administration : Orale
  • Code ATC : C10AA05
  • Classe pharmacothérapeutique : Atorvastatine
  • Conditions de prescription et de délivrance : Médicament soumis à prescription médicale (Liste I).Les médicaments sur liste I (cadre rouge sur la boîte) ne peuvent être délivrés que pour la durée de traitement mentionnée sur l'ordonnance.
  • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 65030856
  • Laboratoire titulaire AMM : Biogaran (24/06/2019)
  • Laboratoire exploitant : Biogaran

Sources :

  • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
  • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
  • Répertoire des génériques de l’ANSM
  • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
  • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
  • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
  • Informations grossistes répartiteurs
  • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
  • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
  • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
  • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
  • Ministère de la santé : substances dopantes
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