EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA 10 mg/10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 90

Mis à jour le 16/09/2024
  • Principes actifs Ezétimibe,...
  • Prix de vente 30,75 €
  • Taux de remboursement S. Sociale 65 %

EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est habituellement prescrit pour :

Indications EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

+ -

Prévention des événements cardiovasculaires

EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est indiqué pour réduire le risque d'événements cardiovasculaires (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques) chez les patients présentant une maladie coronarienne avec un antécédent de syndrome coronarien aigu (SCA), précédemment traités ou non par une statine.

Hypercholestérolémie

EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est indiqué comme traitement adjuvant au régime alimentaire chez les patients adultes présentant une hypercholestérolémie primaire (familiale hétérozygote et non familiale) ou une hyperlipidémie mixte lorsque l'utilisation d'une association est appropriée :

· patients non contrôlés de façon appropriée par une statine seule,

· patients recevant déjà une statine et de l'ézétimibe.

Hypercholestérolémie familiale homozygote (HFHo)

EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est indiqué comme traitement adjuvant au régime alimentaire chez les patients adultes présentant une HFHo. Ces patients peuvent recevoir également des traitements adjuvants (par exemple, aphérèse des lipoprotéines de basse densité [LDL]).

Comment prendre EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

+ -

Posologie


Hypercholestérolémie et/ou maladie coronarienne (avec antécédent de SCA)


Le patient doit suivre un régime hypolipidémiant approprié et doit poursuivre ce régime pendant le traitement par EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA.


L'intervalle posologique d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est de 10/10 mg/jour à 10/80 mg/jour. La dose habituelle est de 10/10 mg une fois par jour. Le taux de cholestérol lié aux lipoprotéines de faible densité (LDL-C), les facteurs de risque de maladie coronarienne et la réponse au traitement hypocholestérolémiant en cours du patient doivent être pris en compte lors de l'instauration du traitement ou en cas d'adaptation de la dose.


La dose d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doit être individualisée en fonction de l'efficacité connue des différents dosages d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques, tableau 4) et de la réponse au traitement hypolipidémiant en cours. L'adaptation de la dose doit être effectuée à intervalles de 4 semaines ou plus.

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Hypercholestérolémie familiale homozygote


La dose d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA chez les patients présentant une HF homozygote est de 10/10 mg à 10/80 mg par jour. Chez ces patients, EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA peut être utilisé comme adjuvant d'autres traitements hypocholestérolémiants (par exemple, aphérèse des LDL) ou si ces traitements ne sont pas disponibles.


Co-administration avec d'autres médicaments


L'administration d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doit avoir lieu ≥ 2 heures avant ou ≥ 4 heures après l'administration d'un chélateur des acides biliaires.


Chez les patients prenant des médicaments antiviraux contre l'hépatite C (elbasvir/grazoprévir) administrés de façon concomitante avec EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA, la dose d'EZETIMIBE/ ATORVASTATINE TEVA ne doit pas dépasser 10 mg/20 mg/jour (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).


Personnes âgées


Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).


Population pédiatrique


La sécurité et l'efficacité d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA chez les enfants n'ont pas été établies (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). Aucune donnée n'est disponible.


Insuffisance hépatique


EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques). EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est contre-indiqué chez les patients présentant une hépatopathie évolutive (voir rubrique Contre-indications).


Insuffisance rénale


Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une altération de la fonction rénale (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).


Mode d'administration


EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doit être administré par voie orale.


EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA peut être administré en une prise unique à tout moment de la journée, au cours ou en dehors des repas.

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Effets indésirables possibles EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

+ -
  • Grippe
  • Rhinopharyngite
  • Thrombopénie
  • Hypersensibilité
  • Anaphylaxie
  • Angioedème
  • Rash allergique
  • Urticaire allergique
  • Diminution de l'appétit
  • Anorexie
  • Hyperglycémie
  • Hypoglycémie
  • Dépression
  • Insomnie
  • Trouble du sommeil
  • Cauchemars
  • Sensation vertigineuse
  • Dysgueusie
  • Maux de tête
  • Paresthésie
  • Hypoesthésie
  • Amnésie
  • Neuropathie périphérique
  • Myasthénie
  • Vision floue
  • Troubles visuels
  • Myasthénie oculaire
  • Acouphènes
  • Perte d'audition
  • Bradycardie sinusale
  • Bouffée de chaleur
  • Hypertension
  • Dyspnée
  • Toux
  • Douleur laryngopharyngée
  • Epistaxis
  • Diarrhée
  • Gêne abdominale
  • Distension abdominale
  • Douleur abdominale
  • Douleur abdominale basse
  • Douleur abdominale haute
  • Constipation
  • Dyspepsie
  • Flatulence
  • Selles fréquentes
  • Gastrite
  • Nausée
  • Gêne gastrique
  • Pancréatite
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Eructation
  • Vomissement
  • Sécheresse buccale
  • Hépatite
  • Cholélithiase
  • Cholécystite
  • Cholestase
  • Insuffisance hépatique
  • Insuffisance hépatique aiguë fatale
  • Acné
  • Urticaire
  • Alopécie
  • Eruption cutanée
  • Prurit cutané
  • Erythème polymorphe
  • Dermatose bulleuse
  • Syndrome de Stevens-Johnson
  • Nécrolyse épidermique toxique
  • Myalgie
  • Arthralgie
  • Dorsalgie
  • Fatigue musculaire
  • Spasme musculaire
  • Faiblesse musculaire
  • Douleur dans les extrémités
  • Myopathie
  • Rhabdomyolyse
  • Déchirure musculaire
  • Tendinopathie
  • Rupture tendineuse
  • Cervicalgie
  • Gonflement articulaire
  • Myosite
  • Syndrome pseudo-lupique
  • Myopathie nécrosante à médiation immunitaire
  • Gynécomastie
  • Asthénie
  • Fatigue
  • Malaise
  • Oedème
  • Douleur thoracique
  • Algie rebelle
  • Oedème périphérique
  • Pyrexie
  • ALAT augmentées
  • ASAT augmentées
  • Phosphatase alcaline augmentée
  • Augmentation des CPK
  • Augmentation des gamma GT
  • Augmentation des enzymes hépatiques
  • Anomalie du bilan hépatique
  • Prise de poids
  • Leucocyturie
  • Dysfonction sexuelle
  • Pneumopathie interstitielle
  • Diabète de type 2
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Résumé du profil de sécurité

La
sécurité d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA (ou la co-administration
d'ézétimibe et d'atorvastatine équivalant à EZETIMIBE/ATORVASTATINE
TEVA) a été évaluée chez plus de 2 400 patients dans
7 essais cliniques.

Tableau listant les effets indésirables

Les
effets indésirables observés au cours des études cliniques portant sur
EZETIMIBE/ ATORVASTATINE TEVA (ou lors de la co-administration
d'ézétimibe et d'atorvastatine équivalant à EZETIMIBE/ATORVASTATINE
TEVA) ou l'ézétimibe ou l'atorvastatine, ou qui ont été rapportés
depuis la commercialisation d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA, de
l'ézétimibe ou de l'atorvastatine sont répertoriés dans le
tableau 3. Ces effets sont présentés par classe de systèmes
d'organes et par fréquence. Les fréquences sont définies comme
suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥
1/100, < 1/10), peu fréquent (≥
1/1 000, < 1/100), rare (≥
1/10 000, < 1/1 000) ; très rare
(< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être
estimée sur la base des données disponibles).

Tableau 3 : Effets indésirables

Classe de systèmes d'organesFréquenceEffet indésirable
Infections et infestations
Peu fréquentgrippe
Fréquence indéterminéerhinopharyngite
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquence indéterminéethrombopénie
Affections du système immunitaire
Fréquence indéterminéehypersensibilité incluant anaphylaxie, angio-oedème, rash et urticaire
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminéeappétit diminué, anorexie, hyperglycémie, hypoglycémie
Affections psychiatriques
Peu fréquentdépression, insomnie, troubles du sommeil
Fréquence indéterminéecauchemars
Affections du système nerveux
Peu fréquentsensations vertigineuses, dysgueusie, céphalées, paresthésies
Fréquence indéterminéehypoesthésie, amnésie, neuropathie périphérique, myasthénie grave
Affections oculaires
Fréquence indéterminéevision trouble, troubles visuels, myasthénie oculaire
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Fréquence indéterminéeacouphènes, perte d'audition
Affections cardiaques
Peu fréquentbradycardie sinusale
Affections vasculaires
Peu fréquentbouffées de chaleur
Fréquence indéterminéehypertension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquentdyspnée
Fréquence indéterminéetoux, douleur pharyngolaryngée, épistaxis
Affections gastro-intestinales
Fréquentdiarrhée
Peu fréquentgêne
abdominale, distension abdominale, douleur abdominale, douleur
abdominale basse, douleur abdominale haute, constipation, dyspepsie,
flatulences, selles fréquentes, gastrite, nausées, gêne gastrique
Fréquence indéterminéepancréatite, reflux gastro-oesophagien, éructations, vomissements, bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminéehépatite, cholélithiase, cholécystite, cholestase, insuffisance hépatique fatale et non fatale
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquentacné, urticaire
Fréquence indéterminéealopécie,
rash cutané, prurit, érythème polymorphe, angio-oedème, dermite
bulleuse incluant érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et
nécrolyse épidermique toxique
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Fréquentmyalgies
Peu fréquentarthralgies, dorsalgies, fatigue musculaire, spasmes musculaires, faiblesse musculaire, douleurs dans les extrémités
Fréquence indéterminéemyopathie/rhabdomyolyse,
déchirure musculaire, tendinopathie parfois compliquée d'une rupture du
tendon, cervicalgie, tuméfaction articulaire, myosite, syndrome de type
lupus, myopathie nécrosante à médiation auto-immune (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquence indéterminéegynécomastie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquentasthénie, fatigue, malaise, oedème
Fréquence indéterminéedouleur thoracique, algies, oedème périphérique, fièvre
Investigations
Peu fréquentALT
et/ou AST augmentées, phosphatase alcaline augmentée, créatine
phosphokinase sanguine (CPK) augmentée, gamma-glutamyltransférase
augmentée, enzymes hépatiques augmentées, test hépatique anormal, poids
augmenté
Fréquence indéterminéeleucocytes urinaires positifs

Paramètres biologiques

Au
cours des études cliniques contrôlées, les augmentations cliniquement
significatives des transaminases sériques (ALT et/ou AST ≥ 3 x LSN,
consécutives) étaient de 0,6 % pour les patients traités par
EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA. Ces augmentations ont généralement été
asymptomatiques, non associées à une cholestase et sont revenues aux
valeurs initiales spontanément ou après l'arrêt du traitement (voir
rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Les événements indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines :

  • dysfonction sexuelle ;
  • cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, en particulier lors d'un traitement à long terme (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) ;

·
diabète de type II : la fréquence dépend de la présence ou de
l'absence de facteurs de risque (glycémie à jeun ≥ 5,6 mmol/L,
IMC > 30 kg/m2, hypertriglycéridémie, antécédents d'hypertension artérielle).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La
déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du
médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du
rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de
déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des
produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de
Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

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Contre-indications EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

+ -
  • Grossesse
  • Allaitement
  • Absence de contraception féminine efficace
  • Affection hépatique évolutive
  • Femme souhaitant être enceinte
  • Patient de moins de 6 ans
  • Patient de 6 à 18 ans
  • Intolérance au lactose
+ Afficher plus - Afficher moins

Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.

Le traitement par EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est contre-indiqué pendant la grossesse et l'allaitement et chez les femmes en capacité de procréer n'utilisant pas de méthodes contraceptives appropriées (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).

EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est contre-indiqué chez les patients présentant une hépatopathie évolutive ou des élévations persistantes inexpliquées des transaminases sériques supérieures à 3 fois la limite supérieure de la normale (LSN).

EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est contre-indiqué chez les patients traités par les antiviraux contre l'hépatite C glécaprévir/pibrentasvir.

Précautions d’emploi EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

+ -
  • Facteur prédisposant à la survenue d'une rhabdomyolyse
  • Insuffisance rénale
  • Consommation importante d'alcool
  • Sujet âgé de plus de 70 ans
  • Symptômes suggestifs d'atteinte musculaire
  • Rhabdomyolyse
  • Elévation de la CPK
  • Symptômes d'atteinte hepatique
  • Antécédent d'atteinte hépatique
  • Pneumopathie interstitielle
  • Facteurs de risque de diabète
  • Exacerbation des symptômes de myasthénie
+ Afficher plus - Afficher moins

Myopathie/Rhabdomyolyse


Depuis la mise sur le marché de l'ézétimibe, des cas de myopathie et de rhabdomyolyse ont été rapportés. La plupart des patients ayant présenté une rhabdomyolyse prenaient également une statine en association avec l'ézétimibe. Toutefois, des cas de rhabdomyolyse ont été très rarement rapportés avec l'ézétimibe en monothérapie, ou lorsque l'ézétimibe était associé à d'autres médicaments connus comme étant liés à un risque accru de rhabdomyolyse.


EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA contient de l'atorvastatine. Comme les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, l'atorvastatine peut, dans de rares cas, entraîner une atteinte des muscles squelettiques et provoquer des myalgies, une myosite et une myopathie pouvant évoluer en rhabdomyolyse, une affection susceptible d'engager le pronostic vital caractérisée par un taux élevé de créatine phosphokinase (CPK) (> 10 fois la LSN), une myoglobinémie et une myoglobinurie pouvant entraîner une insuffisance rénale.


Avant le traitement


EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doit être prescrit avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque de rhabdomyolyse. Un dosage de la CPK doit être effectué avant le début du traitement dans les cas suivants :

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· insuffisance rénale,


· hypothyroïdie,


· antécédents personnels ou familiaux de myopathie héréditaire,


· antécédents de toxicité musculaire lors du traitement par une statine ou un fibrate,


· antécédents d'hépatopathie et/ou consommation excessive d'alcool,


· chez les personnes âgées (> 70 ans), la nécessité d'un tel dosage doit être envisagée en fonction de la présence d'autres facteurs de risque de rhabdomyolyse,


· situations dans lesquelles les concentrations plasmatiques peuvent être augmentées, par exemple en raison d'interactions (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) et dans des populations particulières incluant les polymorphismes génétiques (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).


Dans de telles situations, le risque du traitement doit être évalué par rapport au bénéfice potentiel et une surveillance clinique est recommandée.


Si le taux de CPK à l'inclusion est significativement élevé (˃ 5 fois la LSN), le traitement ne doit pas être instauré.


Dosage de la créatine phosphokinase


La créatine phosphokinase (CPK) ne doit pas être dosée après un effort intense ou en présence de toute autre cause possible d'élévation de la CPK car cela rend l'interprétation des résultats difficile. Si le taux de CPK à l'inclusion est significativement élevé (˃ 5 fois la LSN), il doit être contrôlé de nouveau 5 à 7 jours plus tard pour confirmer les résultats.


Pendant le traitement


· Les patients doivent être incités à signaler immédiatement toutes douleurs, crampes ou faiblesses musculaires, en particulier si elles sont accompagnées de malaise ou de fièvre et si les signes et symptômes musculaires persistent après l'arrêt d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA.


· En cas de survenue de ces symptômes chez un patient sous traitement par EZETIMIBE/ ATORVASTATINE TEVA, un dosage de la CPK doit être effectué. Si le taux est significativement élevé (> 5 fois la LSN), le traitement doit être arrêté.

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· Si les symptômes musculaires sont sévères et entraînent une gêne quotidienne, l'arrêt du traitement doit être envisagé, même si le taux de CPK est ≤ 5 fois la LSN.


· En cas de résolution des symptômes et de normalisation du taux de CPK, la reprise du traitement par EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA ou par un autre médicament contenant une statine peut être envisagée à la dose la plus faible et sous étroite surveillance.


· Le traitement par EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doit être arrêté en cas d'élévation cliniquement significative du taux de CPK (> 10 fois la LSN) ou de diagnostic ou suspicion de rhabdomyolyse.


· De très rares cas de myopathie nécrosante à médiation auto-immune (IMNM) ont été rapportés pendant ou après le traitement par certaines statines. L'IMNM se caractérise cliniquement par une faiblesse musculaire proximale et une élévation de la créatinine kinase sérique, qui persistent malgré l'arrêt du traitement par la statine.


En raison de l'atorvastatine contenue dans EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA, le risque de rhabdomyolyse est majoré lorsque l'atorvastatine est administrée en association avec certains médicaments susceptibles d'augmenter la concentration plasmatique de l'atorvastatine, tels que les inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou des transporteurs protéiques (par exemple, ciclosporine, télithromycine, clarithromycine, délavirdine, stiripentol, kétoconazole, voriconazole, itraconazole, posaconazole et inhibiteurs de la protéase du VIH, y compris ritonavir, lopinavir, atazanavir, indinavir, darunavir, tipranavir/ritonavir, etc.). Le risque de myopathie peut également être majoré en association avec le gemfibrozil et d'autres fibrates, les antiviraux utilisés dans le traitement de l'hépatite C (VHC) (bocéprévir, télaprévir, elbasvir/grazoprévir), l'érythromycine ou la niacine.


Des alternatives thérapeutiques (ne présentant pas ces interactions) devront être envisagées dans la mesure du possible (voir rubrique Effets indésirables).

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Si la co-administration de ces médicaments avec EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est nécessaire, le rapport bénéfice/risque du traitement concomitant doit être évalué soigneusement. Chez les patients recevant des médicaments qui augmentent la concentration plasmatique d'atorvastatine, une dose maximale plus faible d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est recommandée. De plus, en cas d'administration d'inhibiteurs puissants du CYP3A4, une dose initiale plus faible d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doit être envisagée et une surveillance clinique appropriée de ces patients est recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).


L'atorvastatine ne doit pas être co-administrée avec des formulations systémiques d'acide fusidique ou dans les 7 jours suivant l'arrêt d'un traitement par acide fusidique. Pour les patients chez lesquels l'utilisation d'acide fusidique systémique est considérée comme essentielle, le traitement par statine devra être interrompu pendant toute la durée du traitement par l'acide fusidique. Des cas de rhabdomyolyse (dont certains d'issue fatale) ont été rapportés chez des patients recevant de l'acide fusidique et des statines en association (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter immédiatement un médecin s'ils présentent des symptômes de faiblesse, douleurs ou sensibilité musculaires.


Le traitement par statine peut être réintroduit sept jours après l'administration de la dernière dose d'acide fusidique.


Dans des circonstances exceptionnelles où un traitement prolongé par acide fusidique systémique est nécessaire, par exemple pour le traitement d'infections sévères, la nécessité d'une co-administration d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA et d'acide fusidique ne doit être envisagée qu'au cas par cas et sous surveillance médicale étroite.


Daptomycine


Des cas de myopathie et/ou de rhabdomyolyse ont été rapportés lors de la co-administration d'inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (tels que l'atorvastatine et l'ézétimibe/atorvastatine) avec la daptomycine. La prudence est de mise lors de la prescription d'inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase avec la daptomycine, car l'un ou l'autre de ces médicaments peut entraîner une myopathie et/ou une rhabdomyolyse lorsqu'ils sont administrés seuls. Un arrêt temporaire d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doit être envisagé chez les patients traités par daptomycine sauf si les bénéfices d'une administration concomitante l'emportent sur les risques. Consulter les informations sur le produit de la daptomycine pour obtenir plus d'informations sur cette interaction potentielle avec les inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (tels que l'atorvastatine et l'ézétimibe/atorvastatine) et pour plus de conseils concernant la surveillance (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

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Enzymes hépatiques


Au cours des essais contrôlés de co-administration menés chez des patients recevant de l'ézétimibe et une statine, des élévations consécutives des transaminases (> 3 fois la limite supérieure de la normale [LSN]) ont été observées (voir rubrique Effets indésirables).


Un bilan hépatique doit être réalisé avant l'instauration du traitement et régulièrement par la suite. La fonction hépatique doit être contrôlée chez les patients qui développent des signes ou symptômes évocateurs d'une atteinte hépatique. Les patients présentant une élévation des taux de transaminases doivent faire l'objet d'une surveillance jusqu'à la résolution de la ou des anomalies. En cas d'augmentation persistante des transaminases supérieure à 3 fois la LSN, il est recommandé de diminuer la dose ou d'arrêter le traitement par EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA.


EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doit être utilisé avec prudence chez les patients consommant d'importantes quantités d'alcool et/ou présentant des antécédents d'hépatopathie.


Insuffisance hépatique


Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA n'est pas recommandé car les effets d'une exposition accrue à l'ézétimibe ne sont pas connus (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).


Fibrates


L'efficacité et la sécurité de l'ézétimibe administré avec des fibrates n'ont pas été établies. Par conséquent, la co-administration d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA avec des fibrates n'est pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).


Ciclosporine


La prudence est de mise en cas d'instauration d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA pendant un traitement par ciclosporine. Les concentrations de ciclosporine doivent être surveillées chez les patients recevant EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA et la ciclosporine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

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Anticoagulants


Si EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est associé à la warfarine, à un autre anticoagulant coumarinique ou à la fluindione, le rapport normalisé international (INR, International Normalised Ratio) doit être surveillé de façon appropriée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).


Etude SPARCL (Stroke Prevention by Aggressive Reduction in Cholesterol Levels)


Au cours d'une analyse post hoc des sous-types d'accidents vasculaires cérébraux chez des patients non coronariens qui présentaient des antécédents récents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'accident ischémique transitoire (AIT), l'incidence d'AVC hémorragique était plus élevée chez les patients traités par atorvastatine 80 mg que chez les patients sous placebo. L'augmentation du risque a été observée en particulier chez les patients présentant des antécédents d'AVC hémorragique ou d'infarctus lacunaire lors de l'inclusion dans l'étude. Chez ces patients, le rapport bénéfice/risque de l'atorvastatine 80 mg est incertain et le risque potentiel d'AVC hémorragique doit être examiné avec attention avant l'instauration du traitement (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).


Pneumopathie interstitielle


Des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle ont été rapportés lors de la prise de certaines statines, en particulier en cas de traitement à long terme (voir rubrique Effets indésirables). Les symptômes se caractérisent par une dyspnée, une toux non productive et une altération de l'état de santé général (fatigue, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion de pneumopathie interstitielle chez un patient, le traitement par statine doit être interrompu.


Diabète


Certaines données suggèrent que les statines, en tant que classe pharmacologique, augmenteraient la glycémie. Chez certains patients à risque élevé de survenue d'un diabète, les statines peuvent entraîner une hyperglycémie nécessitant l'instauration d'un traitement antidiabétique. Ce risque est néanmoins compensé par la réduction du risque vasculaire sous statines et il ne doit donc pas constituer un motif d'arrêt des statines. Les patients à risque (glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/L, IMC > 30 kg/m2, augmentation du taux de triglycérides, hypertension artérielle) doivent faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conformément aux recommandations nationales.

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Myasthénie grave, myasthénie oculaire


Dans quelques cas, il a été rapporté que les statines induisaient de novo ou aggravaient une myasthénie grave ou une myasthénie oculaire préexistante (voir rubrique Effets indésirables). Le traitement par EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doit être interrompu en cas d'aggravation des symptômes. Des récidives ont été rapportées lors de la (ré)administration de la même statine ou d'une statine différente.


Excipients


EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA 10 mg/10 mg, comprimé pelliculé contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.


EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Interactions médicamenteuses EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

+ -

De nombreux mécanismes peuvent
contribuer à des interactions potentielles avec les inhibiteurs de
l'HMG-CoA réductase. Des médicaments ou produits à base de plantes qui
inhibent certaines enzymes (par exemple, le CYP3A4) et/ou transporteurs
(par exemple, l'OATP1B) peuvent augmenter les concentrations
plasmatiques de l'atorvastatine et entraîner un risque accru de
myopathie/rhabdomyolyse.


Consulter les informations de
prescription de tous les autres médicaments utilisés de façon
concomitante pour obtenir plus d'informations sur leurs interactions
potentielles avec l'atorvastatine et/ou les modifications potentielles
des enzymes ou des transporteurs ainsi que sur les adaptations
possibles de la posologie et du schéma thérapeutique.


Interactions pharmacodynamiques


L'atorvastatine est métabolisée par le
cytochrome P450 3A4 (CYP3A4) et est un substrat des transporteurs
hépatiques, polypeptides transporteurs d'anions organiques 1B1
(OATP1B1) et 1B3 (OATP1B3). Les métabolites de l'atorvastatine sont des
substrats de l'OATP1B1. L'atorvastatine est également identifiée comme
étant un substrat de la protéine de multirésistance aux médicaments
(MDR1) et de la protéine de résistance au cancer du sein (BCRP), ce qui
peut limiter l'absorption intestinale et la clairance biliaire de
l'atorvastatine (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).


L'administration concomitante
d'inhibiteurs du CYP3A4 ou des transporteurs protéiques peut augmenter
les concentrations plasmatiques d'atorvastatine et entraîner un risque
majoré de myopathie. Le risque peut également être augmenté lors de
l'administration concomitante d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA avec
d'autres médicaments susceptibles d'induire une myopathie tels que les
fibrates et l'ézétimibe (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).


Interactions pharmacocinétiques


Aucune interaction pharmacocinétique
cliniquement significative n'a été observée lors de la
co-administration d'ézétimibe et d'atorvastatine.


Effets d'autres médicaments sur EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA


Ezétimibe


Antiacides : l'administration
concomitante d'antiacides diminue le taux d'absorption de l'ézétimibe
mais n'a aucun effet sur la biodisponibilité de l'ézétimibe. Cette
diminution du taux d'absorption de l'ézétimibe n'est pas considérée
comme cliniquement significative.


Cholestyramine :
l'administration concomitante de cholestyramine diminue d'environ 55 %
l'aire sous la courbe (ASC) moyenne de l'ézétimibe total (ézétimibe +
glucuronide d'ézétimibe). La diminution supplémentaire du cholestérol à
lipoprotéines de basse densité (LDL-C) due à l'ajout de l'ézétimibe à
la cholestyramine peut être atténuée par cette interaction (voir
rubrique Posologie et mode d'administration).


Ciclosporine : une étude
réalisée chez huit patients transplantés rénaux ayant une clairance de
la créatinine > 50 mL/min, recevant une dose stable de ciclosporine
et une dose unique de 10 mg d'ézétimibe, a démontré une augmentation de
l'ASC moyenne de l'ézétimibe total de 3,4 fois (2,3 à 7,9 fois) par
rapport à des volontaires sains d'une autre étude (n = 17) recevant de
l'ézétimibe seul. Une autre étude a révélé que, chez un patient
transplanté rénal présentant une insuffisance rénale sévère et recevant
de la ciclosporine et plusieurs autres médicaments, l'exposition totale
à l'ézétimibe était 12 fois supérieure à celle des témoins recevant de
l'ézétimibe seul. Au cours d'une étude en cross-over de deux périodes,
menée chez douze sujets sains, l'administration quotidienne de 20 mg
d'ézétimibe pendant 8 jours avec une seule dose de 100 mg de
ciclosporine au Jour 7a entraîné une augmentation moyenne de 15 % de
l'ASC de la ciclosporine (avec une variation allant d'une diminution de
10 % à une augmentation de 51 %) par rapport à l'administration d'une
dose unique de ciclosporine seule. Aucune étude contrôlée n'a été menée
sur l'effet de l'ézétimibe co-administré sur l'exposition à la
ciclosporine chez les patients transplantés rénaux. La prudence est de
mise en cas d'instauration d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA pendant un
traitement par ciclosporine. Les concentrations de ciclosporine doivent
être surveillées chez les patients recevant EZETIMIBE/ATORVASTATINE
TEVA et la ciclosporine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).


Fibrates : l'administration
concomitante de fénofibrate ou de gemfibrozil a modestement augmenté
les concentrations totales d'ézétimibe d'environ 1,5 et 1,7 fois,
respectivement. Bien que ces augmentations ne soient pas considérées
comme cliniquement significatives, la co-administration
d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA avec des fibrates n'est pas recommandée.


Atorvastatine


Inhibiteurs du CYP3A4 : les
concentrations d'atorvastatine sont augmentées de façon importante lors
de l'association avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (voir tableau
1 et informations spécifiques ci-dessous). La co-administration
d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 (tels que ciclosporine,
télithromycine, clarithromycine, délavirdine, stiripentol,
kétoconazole, voriconazole, itraconazole, posaconazole, certains
antiviraux utilisés dans le traitement du VHC [par exemple,
elbasvir/grazoprévir] et inhibiteurs de la protéase du VIH, y compris
ritonavir, lopinavir, atazanavir, indinavir, darunavir, etc.) doit être
évitée dans la mesure du possible.


Dans les cas où la co-administration de
ces médicaments avec EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA ne peut être évitée,
une dose initiale plus faible et une dose maximale plus faible
d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doivent être envisagées et une
surveillance clinique appropriée du patient est recommandée (voir
tableau 1).


Les inhibiteurs modérés du CYP3A4 (par
exemple, érythromycine, diltiazem, vérapamil et fluconazole) peuvent
augmenter les concentrations plasmatiques d'atorvastatine (voir tableau
1). Un risque accru de myopathie a été observé en cas d'association
d'érythromycine avec des statines. Aucune étude d'interactions évaluant
les effets de l'amiodarone ou du vérapamil sur l'atorvastatine n'a été
réalisée. L'amiodarone et le vérapamil sont des inhibiteurs connus du
CYP3A4 et l'association avec EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA peut
augmenter l'exposition à l'atorvastatine. Par conséquent, une dose
maximale plus faible d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doit être envisagée
et une surveillance clinique du patient est recommandée en cas
d'utilisation concomitante avec des inhibiteurs modérés du CYP3A4. Une
surveillance clinique appropriée est recommandée après l'instauration
ou une adaptation posologique de l'inhibiteur.


Inhibiteurs de la protéine de résistance du cancer du sein (BCRP) :
l'administration concomitante de produits inhibiteurs de la BCRP (tels
que l'elbasvir et le grazoprévir) peut entraîner une augmentation des
concentrations plasmatiques d'atorvastatine et un risque accru de
myopathie. Par conséquent, une adaptation posologique de
l'atorvastatine doit être envisagée en fonction de la dose prescrite.
La co-administration d'elbasvir et de grazoprévir avec l'atorvastatine
augmente les concentrations plasmatiques d'atorvastatine de 1,9 fois
(voir tableau 1). Par conséquent, la dose d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE
TEVA ne doit pas dépasser 10 mg/20 mg par jour chez les patients
recevant de façon concomitante des produits contenant de l'elbasvir ou
du grazoprévir (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).


Inducteurs du cytochrome P450 3A4 :
l'administration concomitante d'atorvastatine avec des inducteurs du
cytochrome P450 3A4 (par exemple, éfavirenz, rifampicine, millepertuis)
peut entraîner des diminutions variables des concentrations
plasmatiques d'atorvastatine. En raison du double mécanisme
d'interaction de la rifampicine (induction du cytochrome P450 3A4 et
inhibition du transporteur d'influx hépatique OATP1B1), la
co-administration simultanée d'EZETIMIBE/ ATORVASTATINE TEVA et de
rifampicine est recommandée car l'administration différée
d'atorvastatine après celle de la rifampicine a été associée à une
réduction significative des concentrations plasmatiques
d'atorvastatine. L'effet de la rifampicine sur les concentrations
hépatocytaires d'atorvastatine n'est toutefois pas connu et si
l'administration concomitante ne peut être évitée, l'efficacité du
traitement doit être étroitement surveillée.


Inhibiteurs des transporteurs :
les inhibiteurs des transporteurs protéiques (par exemple, la
ciclosporine) peuvent augmenter l'exposition systémique à
l'atorvastatine (voir tableau 1). L'effet de l'inhibition des
transporteurs d'absorption hépatique sur les concentrations
hépatocytaires d'atorvastatine n'est pas connu. Si l'administration
concomitante ne peut être évitée, une diminution de la dose
d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA et une surveillance clinique de
l'efficacité sont recommandées (voir tableau 1).


Gemfibrozil/fibrates : le
traitement par fibrates seuls peut occasionnellement provoquer des
événements indésirables musculaires, y compris une rhabdomyolyse. Le
risque de ces événements peut être majoré en cas d'utilisation
concomitante de fibrates et d'atorvastatine.


Ezétimibe : l'utilisation
d'ézétimibe en monothérapie est associée à des événements indésirables
musculaires, y compris une rhabdomyolyse. Le risque de survenue de ces
événements peut donc être accru en cas d'utilisation concomitante
d'ézétimibe et d'atorvastatine. Une surveillance clinique appropriée de
ces patients est recommandée.


Colestipol : les concentrations
plasmatiques d'atorvastatine et de son métabolite actif sont diminuées
(d'environ 25 %) en cas de co-administration de colestipol et
d'atorvastatine. Toutefois, les effets hypolipidémiants sont plus
importants lorsque l'atorvastatine et le colestipol sont co-administrés
que lorsque chaque médicament est administré seul.


Acide fusidique : le risque de
myopathie, y compris de rhabdomyolyse, peut être accru par
l'administration concomitante d'acide fusidique systémique et de
statines. Ce mécanisme d'interaction (qu'il soit pharmacodynamique,
pharmacocinétique ou les deux) n'est pas encore connu. Des cas de
rhabdomyolyse (dont certains d'issue fatale) ont été rapportés chez des
patients recevant cette association.


Si un traitement systémique par acide
fusidique est nécessaire, le traitement par atorvastatine doit être
interrompu pendant la durée du traitement par acide fusidique. Voir également rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.


Colchicine : bien que des études
d'interactions entre l'atorvastatine et la colchicine n'aient pas été
réalisées, des cas de myopathie ont été rapportés lors de la
co-administration d'atorvastatine et de colchicine et la prudence est
de mise en cas de prescription d'atorvastatine avec la colchicine.


Daptomycine : le risque de
myopathie et/ou de rhabdomyolyse peut être accru lors de
l'administration concomitante d'inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase avec
la daptomycine. Un arrêt temporaire d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doit
être envisagé chez les patients traités par daptomycine sauf si les
bénéfices d'une administration concomitante l'emportent sur les risques
(voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).


Bocéprévir : l'exposition à
l'atorvastatine est augmentée en cas d'administration avec le
bocéprévir. Si la co-administration avec EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA
est nécessaire, il est recommandé d'instaurer le traitement par
EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA à la dose la plus faible possible et
d'augmenter ensuite la posologie sous surveillance étroite jusqu'à
l'obtention de l'effet clinique souhaité, sans dépasser une dose
quotidienne de 10/20 mg. Chez les patients recevant déjà
EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA, la dose quotidienne
d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA ne doit pas dépasser 10/20 mg lors d'une
co-administration avec le bocéprévir.


Effets d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA sur la pharmacocinétique d'autres médicaments


Ezétimibe


Des études précliniques ont démontré
que l'ézétimibe n'induisait pas les enzymes du cytochrome P450
responsables du métabolisme des médicaments. Aucune interaction
pharmacocinétique cliniquement significative n'a été observée entre
l'ézétimibe et les médicaments connus pour être métabolisés par les
cytochromes P450 1A2, 2D6, 2C8, 2C9, et 3A4 ou la N-acétyltransférase.


Anticoagulants : au cours d'une
étude chez douze volontaires sains adultes de sexe masculin,
l'administration concomitante d'ézétimibe (10 mg une fois par jour) n'a
pas eu d'effet significatif sur la biodisponibilité de la warfarine et
sur le temps de Quick. Cependant, depuis la mise sur le marché, une
augmentation de l'INR a été rapportée chez des patients prenant de
l'ézétimibe en association avec la warfarine ou la fluindione. Si
EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est associé à la warfarine, à un autre
anticoagulant coumarinique, ou à la fluindione, l'INR doit être
surveillé de façon appropriée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).


Atorvastatine


Digoxine : après
co-administration de doses répétées de digoxine et d'atorvastatine 10
mg, les concentrations à l'état d'équilibre de la digoxine sont
légèrement augmentées. Une surveillance appropriée s'impose chez les
patients sous digoxine.


Contraceptifs oraux : la
co-administration d'atorvastatine avec un contraceptif oral a augmenté
les concentrations plasmatiques de noréthistérone et d'éthinylestradiol.


Warfarine : au cours d'une étude
clinique menée chez des patients recevant un traitement au long cours
par la warfarine, la co-administration d'atorvastatine 80 mg par jour
avec la warfarine a entraîné une faible diminution d'environ 1,7
seconde du temps de Quick pendant les 4 premiers jours de traitement ;
la valeur s'est normalisée dans les 15 jours suivant le début du
traitement par atorvastatine. Bien que seuls de très rares cas
d'interactions cliniquement significatives avec les anticoagulants
aient été rapportés, le temps de Quick doit être déterminé avant
l'instauration du traitement par EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA chez les
patients recevant des anticoagulants coumariniques, et fréquemment en
début de traitement, de façon à vérifier l'absence de modification
significative de sa valeur. Une fois la stabilité du temps de Quick
documentée, les contrôles peuvent être effectués aux intervalles
recommandés habituellement pour les patients sous anticoagulants
coumariniques. La même procédure doit être appliquée en cas de
modification de la dose d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA ou d'arrêt du
traitement. Le traitement par atorvastatine n'a pas été associé à des
saignements ou à des modifications du temps de Quick chez les patients
ne recevant pas d'anticoagulants.


Tableau 1 : Effet des médicaments co-administrés sur la pharmacocinétique de l'atorvastatine


























































































































































Médicament co-administré et schéma posologique

Atorvastatine

EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

Dose (mg)

Modification de l'ASC&

Recommandation clinique#

Tipranavir 500 mg 2 fois par jour/Ritonavir 200 mg 2 fois par jour, 8 jours (Jours 14 à 21)

40 mg le Jour 1, 10 mg le Jour 20

↑ x 9,4

Si la co-administration avec EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est
nécessaire, ne pas dépasser 10/10 mg d'EZETIMIBE/ ATORVASTATINE TEVA
par jour. Une surveillance clinique de ces patients est recommandée.

Ciclosporine 5,2 mg/kg/jour, dose stable

10 mg 1 fois par jour pendant 28 jours

↑ x 8,7

Lopinavir 400 mg 2 fois par jour/Ritonavir 100 mg 2 fois par jour, 14 jours

20 mg 1 fois par jour pendant 4 jours

↑ x 5,9

Si la co-administration avec EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est
nécessaire, des doses d'entretien plus faibles d'EZETIMIBE/
ATORVASTATINE TEVA sont recommandées. Aux doses
d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA supérieures à 10/20 mg, une surveillance
clinique est recommandée chez ces patients.

Clarithromycine 500 mg 2 fois par jour, 9 jours

80 mg 1 fois par jour pendant 8 jours

↑ x 4,4
Saquinavir
400 mg 2 fois par jour/Ritonavir 300 mg 2 fois par jour des Jours 5 à
7, dose augmentée à 400 mg 2 fois par jour (le Jour 8), les Jours 5 à
18, 30 min après l'administration d'atorvastatine

40 mg 1 fois par jour pendant 4 jours

↑ x 3,9

Si l'association avec EZETIMIBE/ ATORVASTATINE TEVA est nécessaire, des
doses d'entretien plus faibles d'EZETIMIBE/ ATORVASTATINE TEVA sont
recommandées. Aux doses d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA supérieures à
10/40 mg, une surveillance clinique est recommandée chez ces patients.

Darunavir 300 mg 2 fois par jour/Ritonavir 100 mg 2 fois par jour, 9 jours

10 mg 1 fois par jour pendant 4 jours

↑ x 3,3

Itraconazole 200 mg 1 fois par jour, 4 jours

40 mg DU

↑ x 3,3

Fosamprénavir 700 mg 2 fois par jour/Ritonavir 100 mg 2 fois par jour, 14 jours

10 mg 1 fois par jour pendant 4 jours

↑ x 2,5

Fosamprénavir 1 400 mg 2 fois par jour, 14 jours

10 mg 1 fois par jour pendant 4 jours

↑ x 2,3

Nelfinavir 1 250 mg 2 fois par jour, 14 jours

10 mg 1 fois par jour pendant 28 jours

↑ x 1,7^

Pas de recommandation particulière.

Jus de pamplemousse, 240 mL 1 fois par jour*

40 mg DU

↑ 37 %
La
consommation de quantités importantes de jus de pamplemousse n'est pas
recommandée pendant le traitement par EZETIMIBE/ ATORVASTATINE TEVA.

Diltiazem 240 mg 1 fois par jour, 28 jours

40 mg DU

↑ 51 %
Une
surveillance clinique appropriée des patients est recommandée après
l'instauration ou une adaptation posologique du diltiazem.

Erythromycine 500 mg 4 fois par jour, 7 jours

10 mg DU

↑ 33 %^

Une dose maximale plus faible et une surveillance clinique de ces patients sont recommandées.

Amlodipine 10 mg, dose unique

80 mg DU

↑ 18 %

Pas de recommandation particulière.

Cimétidine 300 mg 4 fois par jour, 2 semaines

10 mg 1 fois par jour pendant 4 semaines

↓ inférieure à 1 %^

Pas de recommandation particulière.

Suspension antiacide d'hydroxydes de magnésium et d'aluminium, 30 mL 4 fois par jour, 2 semaines

10 mg 1 fois par jour pendant 4 semaines

↓ 35 %^

Pas de recommandation particulière.

Efavirenz 600 mg 1 fois par jour, 14 jours

10 mg pendant 3 jours

↓ 41 %

Pas de recommandation particulière.

Rifampicine 600 mg 1 fois par jour, 7 jours (co-administration)

40 mg DU

↑ 30 %

Si la co-administration ne peut être évitée, la co-administration
simultanée d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA et de rifampicine est
recommandée, ainsi qu'une surveillance clinique.

Rifampicine 600 mg 1 fois par jour, 5 jours (doses séparées)

40 mg DU

↓ 80 %

Gemfibrozil 600 mg 2 fois par jour, 7 jours

40 mg DU

↑ 35 %

Non recommandé.

Fénofibrate 160 mg 1 fois par jour, 7 jours

40 mg DU

↑ 3 %

Non recommandé.

Bocéprévir 800 mg 3 fois par jour, 7 jours

40 mg DU

↑ x 2,3
Une dose
initiale plus faible et une surveillance clinique de ces patients sont
recommandées. La dose quotidienne d'EZETIMIBE/ ATORVASTATINE TEVA ne
doit pas dépasser 10/20 mg.

Elbasvir 50 mg 1 fois par jour/Grazoprévir 200 mg 1 fois par jour, 13 jours

10 mg, DU

↑ x 1,94
La dose
quotidienne d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA ne doit pas dépasser 10
mg/20 mg lors de la co-administration avec des produits contenant de
l'elbasvir ou du grazoprévir.

Glécaprévir 400 mg 1 fois par jour/Pibrentasvir 120 mg 1 fois par jour, 7 jours

10 mg 1 fois par jour pendant 7 jours

↑ x 8,3

La co-administration avec des produits contenant du glécaprévir ou du pibrentasvir est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications)


& Les données présentées
sous forme « x » représentent un simple rapport entre la
co-administration des deux médicaments et l'atorvastatine seule
(c.-à-d., x 1 = pas de modification). Les données présentées sous forme
de % de variation représentent la différence en % par rapport à
l'atorvastatine seule (c.-à-d., 0 % = pas de modification).


# Voir les rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions pour la pertinence clinique.


* Contient un ou plusieurs
composants qui inhibent le CYP3A4 et peuvent augmenter les
concentrations plasmatiques des médicaments métabolisés par le CYP3A4.
La consommation d'un verre de 240 mL de jus de pamplemousse a également
entraîné une diminution de 20,4 % de l'ASC du métabolite actif
orthohydroxylé. Des quantités importantes de jus de pamplemousse (plus
de 1,2 litre par jour pendant 5 jours) ont augmenté l'ASC de
l'atorvastatine de 2,5 fois et l'ASC des substances actives
(atorvastatine et métabolites).


^ Activité totale en équivalent d'atorvastatine.


Une augmentation est indiquée par « ↑ », une diminution par « ↓ ».


DU = dose unique


Tableau 2 : Effet de l'atorvastatine sur la pharmacocinétique des médicaments co-administrés










































Atorvastatine et schéma posologique

Médicament co-administré

EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

Médicament/dose (mg)

Modification de l'ASC&

Recommandation clinique

80 mg 1 fois par jour pendant 10 jours

Digoxine 0,25 mg 1 fois par jour, 20 jours

↑ 15 %

Les patients traités par digoxine doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée.

40 mg 1 fois par jour pendant 22 jours

Contraceptif oral 1 fois par jour, 2 mois
- noréthistérone 1 mg
- éthinylestradiol 35 microgrammes



↑ 28 %


↑ 19 %

Pas de recommandation particulière.

80 mg 1 fois par jour pendant 15 jours

* Phénazone, 600 mg DU

↑ 3 %

Pas de recommandation particulière.

10 mg 1 fois par jour pendant 4 jours

Fosamprénavir 1 400 mg 2 fois par jour, 14 jours

↓ 27 %

Pas de recommandation particulière.

& Les données présentées sous forme de % de variation
représentent la différence en % par rapport à l'atorvastatine seule
(c.-à-d., 0 % = pas de modification).


* La co-administration de plusieurs doses d'atorvastatine et de
phénazone n'a eu que peu ou pas d'effet détectable sur la clairance de
la phénazone.


Une augmentation est indiquée par « ↑ », une diminution par « ↓ ».
DU = dose unique

Sans objet.

Surdosage EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

+ -

EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

En cas de surdosage, des mesures symptomatiques et de soutien doivent être prises. Des tests de la fonction hépatique doivent être effectués et les taux sériques de CPK doivent être surveillés.

Ezétimibe

Au cours des études cliniques, l'administration d'ézétimibe à la dose de 50 mg/jour chez 15 sujets sains sur une période allant jusqu'à 14 jours ou à la dose de 40 mg/jour chez 18 patients présentant une hyperlipidémie primaire sur une période allant jusqu'à 56 jours a été généralement bien tolérée. Quelques cas de surdosage ont été rapportés ; la plupart d'entre eux n'ont pas été associés à des événements indésirables. Il n'a pas été rapporté d'effet indésirable grave. Chez l'animal, aucune toxicité n'a été observée après l'administration de doses orales uniques de 5 000 mg/kg d'ézétimibe chez le rat et la souris et de 3 000 mg/kg chez le chien.

Atorvastatine

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En raison de la liaison importante de l'atorvastatine aux protéines plasmatiques, l'hémodialyse ne devrait pas augmenter significativement la clairance de l'atorvastatine.

Grossesse et allaitement EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

+ -

Femmes en capacité de procréer

Les femmes en capacité de procréer doivent utiliser des méthodes contraceptives appropriées pendant le traitement (voir rubrique Contre-indications).

Grossesse

L'athérosclérose est une maladie chronique et, en règle générale, l'arrêt des médicaments hypolipidémiants au cours de la grossesse devrait avoir peu d'impact sur le risque à long terme associé à l'hypercholestérolémie primaire.

EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique Contre-indications). Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'utilisation d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA pendant la grossesse. EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, ni chez une femme envisageant une grossesse ou chez laquelle une grossesse est suspectée. Le traitement par EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA doit être suspendu pendant la grossesse ou tant qu'il n'a pas été établi que la femme n'est pas enceinte (voir rubrique Contre-indications).

La co-administration d'ézétimibe et d'atorvastatine chez des rates gravides a indiqué une augmentation liée au médicament de l'anomalie squelettique « diminution de l'ossification des sternèbres » dans le groupe recevant la dose élevée d'ézétimibe/atorvastatine. Cela peut être lié à la diminution du poids des foetus observée. Chez des lapines gravides, une faible incidence de malformations squelettiques (sternèbres soudées, vertèbres caudales soudées et modification asymétrique des sternèbres) a été observée.

Atorvastatine

La sécurité d'emploi n'a pas été établie chez la femme enceinte. Aucun essai clinique contrôlé de l'atorvastatine n'a été mené chez la femme enceinte. De rares cas d'anomalies congénitales ont été rapportés après une exposition intra-utérine à des inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase. Les études menées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le traitement de la mère par l'atorvastatine peut réduire le taux foetal de mévalonate, un précurseur de la biosynthèse du cholestérol.

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Ezétimibe

Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'utilisation de l'ézétimibe pendant la grossesse. Les études menées chez l'animal sur l'utilisation de l'ézétimibe en monothérapie n'ont pas mis en évidence d'effet délétère direct ou indirect sur la grossesse, le développement embryonnaire ou foetal, la naissance ou le développement post-natal (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Allaitement

EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA est contre-indiqué pendant l'allaitement. Du fait du risque potentiel d'effets indésirables graves, les femmes sous EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA ne doivent pas allaiter. Des études menées chez la rate ont révélé que l'ézétimibe était excrété dans le lait maternel. Chez la rate, les concentrations plasmatiques d'atorvastatine et de ses métabolites actifs sont comparables à celles observées dans le lait. On ne sait pas si les substances actives d'EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA sont excrétées dans le lait maternel humain (voir rubrique Contre-indications).

Fertilité

Aucune étude de fertilité n'a été réalisée avec EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA.

Atorvastatine

Dans les études menées chez l'animal, l'atorvastatine n'a eu aucun effet sur la fertilité des mâles et des femelles.

Ezétimibe

L'ézétimibe n'a eu aucun effet sur la fertilité des rats mâles ou femelles.

Composition EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

+ -
Principe actif Comprimé pelliculé
Ezétimibe 10 mg *
Atorvastatine 10 mg *
* par dose unitaire
Principes actifs : Ezétimibe , Atorvastatine
Excipients à effets notoires ? : Pelliculage : Lactose monohydraté
Autres excipients: Noyau du comprimé : Cellulose microcristalline 101, Mannitol, Calcium carbonate, Croscarmellose sodique, Hyprolose, Polysorbate 80, Fer oxyde jaune, Magnésium stéarate, Povidone K29/32, Sodium laurylsulfate, Hypromellose 2910, Titane dioxyde, Macrogol 4000

Mécanisme d’action EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

+ -

Classe pharmacothérapeutique : Hypolipidémiants en association, code ATC : C10BA05.


EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA
(ézétimibe/atorvastatine) est un agent hypolipidémiant qui inhibe de
façon sélective l'absorption intestinale du cholestérol et des
phytostérols apparentés et qui inhibe la synthèse endogène du
cholestérol.


Mécanisme d'action


EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA


Le cholestérol plasmatique provient de
l'absorption intestinale et de la synthèse endogène.
EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA contient de l'ézétimibe et de
l'atorvastatine, deux hypolipidémiants avec des mécanismes d'action
complémentaires. EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA réduit le cholestérol
total (C-total) élevé, le LDL-C, l'apolipoprotéine B (Apo B), les
triglycérides (TG) et le cholestérol non lié aux lipoprotéines de haute
densité (non HDL-C) et augmente le cholestérol lié aux lipoprotéines de
haute densité (HDL-C) par la double inhibition de l'absorption et de la
synthèse du cholestérol.

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Ezétimibe


L'ézétimibe inhibe l'absorption
intestinale du cholestérol. L'ézétimibe est actif par voie orale et a
un mécanisme d'action qui diffère de celui des autres classes
d'hypocholestérolémiants (par exemple, statines, séquestrants d'acides
biliaires [résines], fibrates et stanols végétaux). La cible
moléculaire de l'ézétimibe est le transporteur de stérols NPC1L1
(Niemann-Pick C1-Like 1), qui est responsable de l'absorption
intestinale du cholestérol et des phytostérols.


L'ézétimibe se localise au niveau de la
bordure en brosse de l'intestin grêle et inhibe l'absorption du
cholestérol, ce qui entraîne une diminution des apports au foie du
cholestérol intestinal alors que les statines diminuent la synthèse du
cholestérol hépatique. Ainsi, ces deux molécules administrées
simultanément entraînent, avec des mécanismes distincts, une diminution
complémentaire du cholestérol. Une étude clinique de deux semaines,
réalisée chez 18 patients hypercholestérolémiques, a révélé que
l'ézétimibe inhibait l'absorption intestinale du cholestérol de 54 %
par rapport au placebo.


Plusieurs études précliniques ont été
réalisées, visant à déterminer la sélectivité de l'ézétimibe sur
l'inhibition de l'absorption du cholestérol. L'ézétimibe inhibe
l'absorption du [14C]-cholestérol mais n'a pas d'effet sur
l'absorption des triglycérides, des acides gras, des acides biliaires,
de la progestérone, de l'éthinylestradiol ou des vitamines liposolubles
A et D.


Atorvastatine


L'atorvastatine est un inhibiteur
compétitif sélectif de l'HMG-CoA réductase, l'enzyme de l'étape
limitante responsable de la conversion de la
3-hydroxy-3-méthyl-glutaryl-coenzyme A en mévalonate, un précurseur des
stérols, dont le cholestérol. Dans le foie, les triglycérides et le
cholestérol sont incorporés dans les lipoprotéines de très faible
densité (VLDL) et libérés dans le plasma pour être transportés vers les
tissus périphériques. Les lipoprotéines de faible densité (LDL) sont
formées à partir des VLDL et catabolisées essentiellement par
l'intermédiaire de récepteurs ayant une affinité élevée pour les LDL
(récepteurs des LDL).

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L'atorvastatine diminue le cholestérol
plasmatique et les taux sériques de lipoprotéines en inhibant l'HMG-CoA
réductase et, par conséquent, la biosynthèse de cholestérol dans le
foie, et augmente le nombre de récepteurs des LDL à la surface des
hépatocytes pour amplifier la capture et le catabolisme des LDL.


L'atorvastatine diminue la synthèse des
LDL et le nombre de particules de LDL. L'atorvastatine induit une
augmentation importante et prolongée de l'activité des récepteurs des
LDL accompagnée d'une augmentation de la qualité des particules de LDL
en circulation. L'atorvastatine est efficace pour réduire le LDL-C chez
les patients présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote,
une population difficile à contrôler par les médicaments
hypolipidémiants.


Il a été démontré que l'atorvastatine
réduisait les taux de cholestérol total (CT) (de 30 % à 46 %), de LDL-C
(de 41 % à 61 %), d'apolipoprotéine B (de 34 % à 50 %) et de
triglycérides (de 14 % à 33 %) tout en induisant des augmentations
variables du HDL-C et de l'apolipoprotéine A1. Ces résultats sont
également observés chez les patients présentant une
hypercholestérolémie familiale hétérozygote, des formes non familiales
d'hypercholestérolémie ou une hyperlipidémie mixte, y compris les
patients présentant un diabète non insulinodépendant.


Efficacité et sécurité clinique


Au cours des études cliniques
contrôlées, l'ézétimibe/atorvastatine a entraîné des réductions
significatives des taux de CT, LDL-C, Apo B et TG et a augmenté le
HDL-C chez les patients présentant une hypercholestérolémie.


Hypercholestérolémie primaire


Au cours d'une étude contrôlée contre
placebo, 628 patients présentant une hyperlipidémie ont été randomisés
pour recevoir le placebo, l'ézétimibe (10 mg), l'atorvastatine (10 mg,
20 mg, 40 mg ou 80 mg) ou une co-administration d'ézétimibe et
d'atorvastatine équivalant à EZETIMIBE/ ATORVASTATINE TEVA (10/10 mg,
10/20 mg, 10/40 mg et 10/80 mg) pendant une durée allant jusqu'à 12
semaines.

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Les patients recevant toutes doses
d'ézétimibe/atorvastatine co-administré ont été comparés à ceux
recevant toutes doses d'atorvastatine. L'ézétimibe/atorvastatine
co-administré a induit des diminutions significativement plus
importantes du CT, du LDL C, de l'ApoB, des TG et du non-HDL-C et une
augmentation significativement plus importante du HDL-C que
l'atorvastatine en monothérapie (voir tableau 4).


Tableau 4 : Réponse à l'ézétimibe/atorvastatine chez des patients présentant une hyperlipidémie primaire (Variation moyennea en % à la Semaine 12 par rapport à la valeur initiale avant le traitementb)













































































































































Traitement
(dose quotidienne)

N

CT

LDL-C

Apo B

TGa

HDL‑C

Non-HDL-C

Données combinées (toutes doses d'ézétimibe/atorvastatine)c

255

-41

-56

-45

-33

+7

-52

Données combinées (toutes doses d'atorvastatine)c

248

-32

-44

-36

-24

+4

-41

Ezétimibe 10 mg

65

-14

-20

-15

-5

+4

-18

Placebo

60

+4

+4

+3

-6

+4

+4

Ezétimibe/atorvastatine, par dose

10/10

65

-38

-53

-43

-31

+9

-49

10/20

62

-39

-54

-44

-30

+9

-50

10/40

65

-42

-56

-45

-34

+5

-52

10/80

63

-46

-61

-50

-40

+7

-58

Atorvastatine, par dose

10 mg

60

-26

-37

-28

-21

+6

-34

20 mg

60

-30

-42

-34

-23

+4

-39

40 mg

66

-32

-45

-37

-24

+4

-41

80 mg

62

-40

-54

-46

-31

+3

-51


a Pour les triglycérides, variation en % médiane par rapport à l'inclusion


b Valeur à l'inclusion, sans traitement hypolipidémiant.


c L'ézétimibe/atorvastatine
toutes doses combinées (10/10-10/80 mg) a entraîné une réduction
significative du CT, du LDL-C, de l'Apo B, des TG et du non-HDL-C et
une augmentation significative du HDL-C par rapport à l'atorvastatine
toutes doses combinées (10-80 mg).


Au cours d'une étude contrôlée, l'étude TEMPO (Titration of Atorvastatin Versus Ezetimibe Add-On to Atorvastatin in Patients with Hypercholesterolaemia),
184 patients présentant un taux de LDL-C ≥ 2,6 mmol/L et ≤ 4,1 mmol/l
et un risque modéré à élevé de maladie coronarienne ont reçu
l'atorvastatine 20 mg pendant une durée minimale de 4 semaines avant la
randomisation. Les patients qui n'avaient pas obtenu un taux de LDL-C
< 2,6 mmol/L ont été randomisés pour recevoir une association
d'ézétimibe et d'atorvastatine (équivalant à EZETIMIBE/ATORVASTATINE
TEVA 10/20) ou l'atorvastatine 40 mg pendant 6 semaines.


L'ézétimibe/atorvastatine 10/20 a été
significativement plus efficace que le doublement de la dose
d'atorvastatine à 40 mg pour induire des réductions supplémentaires du
CT (-20 % versus -7 %), du LDL-C (-31 % versus -11 %), de l'Apo B (-21 % versus -8 %) et du non-HDL-C (-27 % versus
-10 %). Pour le HDL-C et les TG, les résultats n'ont pas été
significativement différents entre les deux groupes de traitement. De
même, le nombre de patients ayant atteint un taux de LDL-C < 2,6
mmol/L a été significativement plus élevé dans le groupe recevant
l'ézétimibe/atorvastatine 10/20 que dans celui recevant l'atorvastatine
40 mg (84 % versus 49 %).

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Au cours d'une étude contrôlée, l'étude EZ-PATH (TheEzetimibe Plus Atorvastatin Versus Atorvastatin Titration in Achieving Lower LDL-C Targets in Hypercholesterolaemic Patients),
556 patients à risque cardiovasculaire élevé présentant un taux de
LDL-C ≥ 1,8 mmol/L et ≤ 4,1 mmol/L ont reçu l'atorvastatine 40 mg
pendant une durée minimale de 4 semaines avant la randomisation. Les
patients qui n'avaient pas obtenu un taux de LDL-C < 1,8 mmol/L ont
été randomisés pour recevoir une association d'ézétimibe et
d'atorvastatine (équivalant à EZETIMIBE/ ATORVASTATINE TEVA 10/40) ou
l'atorvastatine 80 mg pendant 6 semaines.


L'ézétimibe/atorvastatine 10/40 a été
significativement plus efficace que le doublement de la dose
d'atorvastatine à 80 mg pour induire des réductions supplémentaires du
CT (-17 % versus -7 %), du LDL-C (-27 % versus -11 %), de l'Apo B (-18 % versus -8 %), des TG (-12 % versus -6 %) et du non-HDL-C (-23 % versus
-9 %). Pour le HDL-C, les résultats n'ont pas été significativement
différents entre les deux groupes de traitement. De même, le nombre de
patients ayant atteint un taux de LDL-C < 1,8 mmol/L a été
significativement plus élevé dans le groupe recevant
l'ézétimibe/atorvastatine 10/40 que dans celui recevant l'atorvastatine
80 mg (74 % versus 32 %).


Au cours d'une étude contrôlée contre
placebo de 8 semaines, 308 patients présentant une
hypercholestérolémie, traités par atorvastatine et qui n'avaient pas
atteint l'objectif de LDL-C du National Cholesterol Education Program
(NCEP) (objectif de LDL-C basé sur la valeur initiale du LDL-C et le
statut de risque coronarien) ont été randomisés pour recevoir
l'ézétimibe 10 mg ou le placebo en plus de leur traitement en cours par
l'atorvastatine.


Parmi les patients qui n'avaient pas le
taux cible de LDL-C à l'inclusion (~83 %), le nombre de patients ayant
atteint leur objectif de LDL-C a été significativement plus élevé chez
les patients recevant l'ézétimibe co-administré avec l'atorvastatine
que chez ceux qui recevaient le placebo co-administré avec
l'atorvastatine (67 % versus 19 %). L'ézétimibe ajouté à
l'atorvastatine a induit une diminution significativement plus
importante du LDL-C que le placebo ajouté à l'atorvastatine (25 % versus
4 %). L'ézétimibe ajouté à l'atorvastatine a également diminué de façon
significative les taux de CT, d'Apo B et de TG par rapport au placebo
ajouté à l'atorvastatine.

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Au cours d'une étude contrôlée de 2
phases, de 12 semaines, 1 539 patients à haut risque cardiovasculaire,
présentant un taux de LDL-C compris entre 2,6 et 4,1 mmol/L, traités
par l'atorvastatine 10 mg par jour, ont été randomisés pour recevoir :
atorvastatine 20 mg, rosuvastatine 10 mg ou ézétimibe/atorvastatine
10/10. Après 6 semaines de traitement (phase I), les patients qui
n'avaient pas obtenu un taux de LDL-C < 2,6 mmol/L avec
l'atorvastatine 20 mg ont permuté pour recevoir l'atorvastatine 40 mg
ou l'ézétimibe/atorvastatine 10/20 pendant 6 semaines (phase II) et les
patients recevant la rosuvastatine 10 mg pendant la phase I ont permuté
pour recevoir la rosuvastatine 20 mg ou l'ézétimibe/atorvastatine
10/20. Les réductions du LDL-C et les comparaisons entre le groupe
ézétimibe/atorvastatine et les autres groupes de traitement sont
présentées dans le tableau 5.


Tableau 5 : Réponse à
l'ézétimibe/atorvastatine* chez des patients à risque élevé présentant
un taux de LDL-C à l'inclusion compris entre 2,6 et 4,1 mmol/L sous
atorvastatine 10 mg par jour
























































































































Traitement

N

Variation en pourcentage par rapport à l'inclusion†





CT

LDL-C

Apo B

TG‡

HDL-C

Non-HDL-C

Phase I
Relais de l'atorvastatine 10 mg



Ezétimibe/Atorvastatine 10/10

120

-13,5

-22,2

-11,3

-6,0

+0,6

-18,3



Atorvastatine 20 mg

480

6,4§

9,5§

6,0¶

3,9

-1,1

8,1§



Rosuvastatine 10 mg

939

7,7§

13,0§

6,9#

1,1

+1,1

10,6§

Phase II
Relais de l'atorvastatine 20 mg



Ezétimibe/Atorvastatine 10/20

124

-10,7

-17,4

-9,8

-5,9

+0,7

-15,1



Atorvastatine 40 mg





124

3,8Þ

-6,9Þ

-5,4

-3,1

+1,7

-5,8Þ

Relais de la rosuvastatine 10 mg



Ezétimibe/Atorvastatine 10/20





231

-11,8

-17,1

-11,9

-10,2

+0,1

-16,2



Rosuvastatine 20 mg

205

4,5Þ

-7,5Þ

-4,1Þ

-3,2ß

+0,8

-6,4Þ























* Co-administration d'ézétimibe et
d'atorvastatine équivalant à EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA 10/10 ou à
EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA 10/20


† Les M-estimations (basées sur la méthode de Huber), l'IC à 95 % et la valeur de p ont été déterminés par ajustement d'un modèle de régression robuste avec des termes pour le traitement et la valeur initiale


‡ Les variations en
pourcentage de la moyenne géométrique des taux de TG par rapport à
l'inclusion ont été calculées sur la base d'une rétrotransformation par
exponentiation des moyennes des moindres carrés (MC) du modèle et
exprimées sous forme de (moyenne géométrique - 1) multipliée par 100


§ p < 0,001 versus ézétimibe/atorvastatine 10/10


¶ p < 0,01 versus ézétimibe/atorvastatine 10/10


# p < 0,05 versus ézétimibe/atorvastatine 10/10


Þ p < 0,001 versus ézétimibe/atorvastatine 10/20


ß p < 0,05 versus ézétimibe/atorvastatine 10/20


Le tableau 5 ne comporte pas de données
comparant les effets de l'ézétimibe/atorvastatine 10/10 ou 10/20 à des
doses supérieures à 40 mg d'atorvastatine ou 20 mg de rosuvastatine.

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Au cours d'une étude contrôlée contre placebo, l'étude MIRACL (Myocardial Ischaemia Reduction with Aggressive Cholesterol-Lowering),
des patients présentant un syndrome coronarien aigu (infarctus du
myocarde [IDM] sans onde Q ou angor instable) ont été randomisés pour
recevoir l'atorvastatine 80 mg/jour (n = 1 538) ou le placebo (n = 1
548). Le traitement a été instauré pendant la phase aiguë après
l'hospitalisation et a duré 16 semaines. L'atorvastatine 80 mg/jour a
induit une réduction de 16 % (p = 0,048) du risque du critère
d'évaluation principal composite : décès toutes causes confondues, IDM
non fatal, arrêt cardiaque avec réanimation ou angor avec signes
d'ischémie myocardique nécessitant une hospitalisation. Ce résultat a
été dû principalement à une réduction de 26 % des ré-hospitalisations
pour angor avec signes d'ischémie myocardique (p = 0,018).


EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA contient de l'atorvastatine. Au cours d'une étude contrôlée contre placebo, l'étude ASCOTT-LLA (Anglo-Scandinavian Cardiac Outcomes Trial Lipid-Lowering Arm),
l'effet de l'atorvastatine 10 mg sur les événements coronariens fatals
et non fatals a été évalué chez 10 305 patients hypertendus âgés de 40
à 80 ans présentant un taux de CT ≤ 6,5 mmol/L et au moins trois
facteurs de risque cardiovasculaire. Les patients ont été suivis
pendant une durée médiane de 3,3 ans. L'atorvastatine 10 mg a réduit
significativement (p < 0,001) le risque relatif des
événements suivants : événements coronariens fatals plus IDM non fatals
de 36 % (réduction du risque absolu = 1,1 %), événements
cardiovasculaires totaux et procédures de revascularisation de 20 %
(réduction du risque absolu = 1,9 %) et événements coronariens totaux
de 29 % (réduction du risque absolu = 1,4 %).


Au cours d'une étude contrôlée contre placebo, l'étude CARDS (Collaborative Atorvastatin Diabetes Study),
l'effet de l'atorvastatine 10 mg sur les événements cardiovasculaires a
été évalué chez 2 838 patients âgés de 40 à 75 ans diabétiques de type
2, présentant un ou plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire et
des taux de LDL-C ≤ 4,1 mmol/L et de TG ≤ 6,8 mmol/L. Les patients ont
été suivis pendant une durée médiane de 3,9 ans. L'atorvastatine 10 mg
a réduit significativement (p < 0,05) le taux d'événements
cardiovasculaires majeurs de 37 % (réduction du risque absolu = 3,2 %),
le risque d'accident vasculaire cérébral de 48 % (réduction du risque
absolu = 1,3 %) et le risque d'IDM de 42 % (réduction du risque absolu
= 1,9 %).

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Prévention des événements cardiovasculaires


Au cours d'une étude multicentrique,
randomisée, en double aveugle, contrôlée contre comparateur actif,
évaluant l'association ézétimibe/simvastatine, 18 144 patients ont été
recrutés dans les 10 jours suivant une hospitalisation pour syndrome
coronarien aigu (SCA ; infarctus du myocarde [IDM] aigu ou angor
instable [AI]). Tous les patients ont été randomisés selon un rapport
de 1/1 pour recevoir soit l'ézétimibe/simvastatine 10 mg/40 mg (n = 9
067) soit la simvastatine 40 mg (n = 9 077) et ont été suivis pendant
une période médiane de 6,0 ans.


Les patients avaient un âge moyen de
63,6 ans ; 76 % étaient des hommes, 84 % étaient d'origine caucasienne
et 27 % étaient diabétiques. La valeur moyenne du LDL-C au moment de
l'événement qualifiant l'entrée dans l'étude était de 80 mg/dL (2,1
mmol/L) pour ceux déjà sous traitement hypolipidémiant (n = 6 390) et
de 101 mg/dL (2,6 mmol/L) pour ceux sans traitement hypolipidémiant
antérieur (n = 11 594). Avant l'hospitalisation pour le SCA, qualifiant
l'inclusion dans l'étude, 34 % des patients étaient sous traitement par
statine. Après un an, le LDL-C moyen des patients toujours sous
traitement était de 53,2 mg/dL (1,4 mmol/L) dans le groupe
ézétimibe/simvastatine et de 69,9 mg/dL (1,8 mmol/L) dans le groupe
simvastatine en monothérapie.


Le critère d'évaluation principal était
un critère composite comprenant le décès d'origine cardiovasculaire,
les événements coronariens majeurs (ECM, définis comme infarctus du
myocarde non fatal, angor instable documenté nécessitant une
hospitalisation ou intervention de revascularisation coronaire
intervenant au moins 30 jours après la randomisation des groupes de
traitement) et l'AVC non fatal. L'étude a démontré que le traitement
par ézétimibe/simvastatine apportait un bénéfice supplémentaire en
réduisant le critère d'évaluation composite principal comprenant le
décès d'origine cardiovasculaire, l'ECM et l'AVC non fatal, par rapport
au traitement par simvastatine seule (réduction du risque relatif de
6,4 %, p = 0,016). Le critère d'évaluation principal est
survenu chez 2 572 des 9 067 patients (taux de survie à 7 ans selon
Kaplan-Meier [KM] de 32,72 %) dans le groupe ézétimibe/simvastatine et
chez 2 742 des 9 077 patients (taux de survie à 7 ans selon KM de 34,67
%) dans le groupe simvastatine seule. (Voir figure 1 et tableau 6). Ce
bénéfice supplémentaire devrait être similaire avec la
co-administration d'ézétimibe et d'atorvastatine. La mortalité totale
est restée inchangée dans ce groupe à haut risque.

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Un bénéfice global a été observé pour
tous les AVC. Toutefois, il y a eu une petite augmentation
non-significative d'AVC hémorragique dans le groupe
ézétimibe/simvastatine par rapport au groupe simvastatine seule. Le
risque d'AVC hémorragique lorsque l'ézétimibe est co-administré avec
des statines plus puissantes n'a pas été évalué au cours d'études de
résultats à long-terme.


L'effet du traitement de
l'ézétimibe/simvastatine était généralement cohérent sur l'ensemble des
résultats recueillis dans de nombreux sous-groupes, incluant sexe, âge,
origine ethnique, antécédents médicaux de diabète, taux de lipides à
l'inclusion, traitement antérieur par statine, antécédent d'AVC, et
hypertension.


Figure 1 : Effet de
l'ézétimibe/simvastatine sur le critère d'évaluation composite
principal comprenant le décès d'origine cardiovasculaire, l'événement
coronarien majeur ou l'AVC non fatal.










Tableau 6 : Evénements cardiovasculaires
majeurs par groupe de traitement chez tous les patients randomisés de
l'étude IMPROVE-IT




















































































Résultat

Ezétimibe/ simvastatine 10/40 mg*
(N = 9 067)

Simvastatine 40 mg†
(N = 9 077)

Rapport de risque
(IC à 95 %)

Valeur de p



n

K-M %‡

n

K-M %‡





Critère d'efficacité composite principal

(décès cardiovasculaire, événements coronariens majeurs et AVC non‑fatal)

2 572

32,72 %

2 742

34,67 %

0,936 (0,887 ; 0,988)

0,016
Composants
du critère d'efficacité composite principal et choix des critères
d'efficacité (premières apparitions d'un événement défini pouvant
survenir à tout moment)

Décès cardiovasculaire

537

6,89 %

538

6,84 %

1,000 (0,887 ; 1,127)

0,997

Evénement coronarien majeur :

IDM non fatal

945

12,77 %

1 083

14,41 %

0,871 (0,798 ; 0,950)

0,002

Angor instable nécessitant une hospitalisation

156

2,06 %

148

1,92 %

1,059 (0,846 ; 1,326)

0,618

Intervention de revascularisation coronaire après 30 jours

1 690

21,84 %

1 793

23,36 %

0,947 (0,886 ; 1,012)

0,107

AVC non fatal

245

3,49 %

305

4,24 %

0,802 (0,678 ; 0,949)

0,010


* 6 % ont reçu des doses plus fortes d'ézétimibe/simvastatine 10/80 mg


† 27 % ont reçu des doses plus fortes de simvastatine 80 mg


‡ Taux de survie à 7 ans selon Kaplan-Meier


Hypercholestérolémie familiale homozygote (HFHo)


Une étude randomisée, en double
aveugle, d'une durée de 12 semaines, a été réalisée chez des patients
présentant une HFHo (diagnostic clinique et/ou génotypique). Les
données ont été analysées à partir d'un sous-groupe de patients (n =
36) recevant 40 mg d'atorvastatine à l'inclusion. L'augmentation de la
dose d'atorvastatine de 40 à 80 mg (n = 12) a entraîné une diminution
du LDL-C de 2 % par rapport à l'inclusion avec l'atorvastatine 40 mg.
La co-administration d'ézétimibe et d'atorvastatine à des doses
équivalentes à l'ézétimibe/atorvastatine (10/40 et 10/80 combinées, n =
24) a entraîné une diminution du LDL-C de 19 % par rapport à
l'inclusion avec l'atorvastatine 40 mg. Chez ces patients, la
co-administration d'ézétimibe et d'atorvastatine à des doses
équivalentes à EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA (10/80, n = 12), a entraîné
une diminution du LDL-C de 25 % par rapport à l'inclusion avec
l'atorvastatine 40 mg.

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Après avoir terminé l'étude de 12
semaines, les patients éligibles (n = 35) qui recevaient
l'atorvastatine 40 mg à l'inclusion ont été assignés à une
co-administration d'ézétimibe et d'atorvastatine équivalente à
EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA 10/40 pendant 24 mois supplémentaires
maximum. Après au moins 4 semaines de traitement, la dose
d'atorvastatine pouvait être doublée à une dose maximale de 80 mg. A la
fin des 24 mois, EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA (10/40 et 10/80
combinées) avait induit une diminution du LDL-C analogue à celle
observée dans l'étude de 12 semaines.


L'Agence européenne des médicaments a
accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats
d'études réalisées avec le médicament de référence contenant de
l'ézétimibe/atorvastatine dans tous les sous-groupes de la population
pédiatrique dans le traitement de l'hypercholestérolémie et
l'hyperlipidémie mixte (voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

Autres informations EZETIMIBE/ATORVASTATINE TEVA

+ -
  • Forme pharmaceutique : Comprimé pelliculé
  • Voie d'administration : Orale
  • Code ATC : C10BA05
  • Classe pharmacothérapeutique : Atorvastatine et ézétimibe
  • Conditions de prescription et de délivrance : ListeI Remboursement en fonction de l'indication (JO du 22/05/2024) : Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie sont : - chez les adultes avec hypercholestérolémie (familiale hétérozygote, homozygote ou non familiale) ou une dyslipidémie mixte non contrôlée par un traitement bien conduit par une statine en monothérapie lorsque l'utilisation d'une association est appropriée ; - chez les patients recevant déjà de l'atorvastatine et de l'ézétimibe aux mêmes doses, dans le cadre d'un traitement de substitution.
  • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 62476935
  • Laboratoire titulaire AMM : Teva bv (15/01/2024)
  • Laboratoire exploitant : Teva sante

Sources :

  • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
  • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
  • Répertoire des génériques de l’ANSM
  • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
  • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
  • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
  • Informations grossistes répartiteurs
  • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
  • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
  • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
  • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
  • Ministère de la santé : substances dopantes
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