Contre le surpoids et l'obésité, privilégiez yaourts, amandes et thé vert
Manger des yaourts et des amandes en quantité raisonnable, ainsi que faire des repas sans stress permettrait d'éviter le surpoids, selon des études présentées au Congrès européen sur l'obésité du 28 au 31 mai à Sofia.
Les personnes ayant consommé des yaourts deux fois par jour sont moins exposées au risque d'obésité, affirment des chercheurs dans une étude espagnole. Ces résultats sont confirmés par une étude bulgare menée dans les pays balkaniques, région traditionnellement consommatrice de yaourts.
Contre l’obésité du vin, des yaourts et des amandes
Les chercheurs espagnols de l'université de Navarre recommandent vivement une combinaison de “la diète méditerranéenne - légumes, huile d'olive, poisson - et d'une haute consommation de yaourts“. Le goûter aux amandes (jusqu'à 43 g par jour) au lieu des snacks et des sucreries est vivement conseillé par des chercheurs américains de l'université de Purdue.
L'effet bénéfique d'une consommation de thé vert a été relevé par une étude néerlandaise de l'université de Maastricht. Et celui d'une prise “modérée“ de vin aux repas est à nouveau confirmé par des études grecque et espagnole.
Le stress, facteur d’obésité chez les enfants
Des chercheurs ont par ailleurs recommandé aux parents de ne pas se disputer devant leurs enfants, notamment pendant le repas. Le stress provoqué par ces disputes, et plus encore par les divorces, contribue au surpoids et à l'obésité, selon trois études concordantes.
“L'obésité est plus prononcée chez des enfants de parents divorcés et séparés“, souligne l'Institut de santé publique à Oslo. Et selon l'Institut de médecine préventive à Copenhague, certains enfants rejetteraient à jamais certains aliments car leurs parents se disputaient pendant qu’il devait les manger. Enfin, les enfants qui prennent tranquillement leurs repas matin et soir avec leurs parents sont moins exposés au risque d'obésité que ceux laissés seuls au moment des repas, selon une étude dans huit pays européens auprès de 7 915 enfants.
Longtemps cantonnée aux pays développés, l'épidémie de surpoids et d'obésité touche désormais 2,1 milliards de personnes, soit près de 30% de la population mondiale, dont plus de 62% dans des pays en développement, conclut une étude publiée jeudi.
De son côté, l'Institut de l'obésité de Rotherham, au Royaume-Uni rappelle que certains produits allégés contiennent paradoxalement plus de calories que les produits normaux en raison d'une quantité supérieure de sucre par rapport aux produits habituels.
AFP-Relaxnews
Source : European Congress on Obesity, Sofia, du 28 au 31 mai 2014