Une mère de famille frôle la mort après s’être injectée un médicament pour perdre du poids
Après s’être injectée un antidiabétique acheté sur Internet, une mère de famille a été victime d’une grave réaction allergique. Le point sur cette histoire, relatée par le Daily Mail.
C’est un fait divers qui fait froid dans le dos. Alors qu’elle souhaitait simplement perdre un peu de graisse abdominale, Lynsay McAvoy a frôlé la mort. Elle s’était injectée un pseudo produit "miraculeux" acheté en ligne.
Un médicament amincissant acheté sur Internet
C’est dans l’espoir de perdre quelques kilos, que Lynsay McAvoy, une mère de trois enfants, se procure une injection "contre la graisse" sur Internet. Un médicament anti-diabète, aux supposées vertus amincissantes.
Du haut de ses (petits) 51 kilos, la jeune femme perd alors rapidement 3 kilos de plus.
"Le produit fonctionnait bien. Je l’utilisais depuis deux mois et cela m'a permis de supprimer mon appétit, je ne mangeais plus autant", confie-t-elle.
La mère de famille décide alors d’acheter, à nouveau, le fameux médicament - alors même que ses mains commençaient à la démanger.
Persuadée malgré tout de ses bienfaits, Lynsay McAvoy s'injecte ledit produit au niveau de l’abdomen, avant de partir travailler.
Néanmoins, tout ne se passe pas comme prévu lors de cette énième injection : la jeune maman fait une grave réaction allergique. Sa langue se met à enfler, son cœur à battre plus vite et ses yeux à brûler.
"Je me souviens que j'étais à quatre pattes, j’avais l’impression que mon cœur était sur le point d'exploser, je savais que quelque chose n'allait pas. Je pensais que j'étais en train de mourir", a-t-elle confié, tout en précisant s’être ensuite évanouie et s’être cognée la tête contre le mur de son couloir.
Une mauvaise chute, qui s'accompagne d’une violente commotion cérébrale et d’une luxation de la mâchoire.
Une réaction allergique potentiellement mortelle
L’esthéticienne de 42 ans, fébrile, est alors transportée en urgence à l’hôpital.
Les médecins lui confirment que les injections sont à l’origine de son choc anaphylactique.
Une réaction de l’organisme potentiellement fatale, puisque l'irrigation sanguine des organes est faible, ce qui diminue l'apport en oxygène.
Choc anaphylactique : quels traitements ?
Pour tenter de réduire au plus vite ces symptômes, une première injection d’adrénaline est administrée en urgence, suivie, si besoin, d’une deuxième dose dans les 5 à 10 minutes.
"L’adrénaline agit principalement par stimulation cardiaque, dilatation bronchique et augmentation de la pression sanguine", prévient le site de l’assurance maladie.
S’il n’a pas encore été emmené par les pompiers, le patient est évacué à l’hôpital, où il reçoit des soins complémentaires à l’injection (oxygénothérapie, bronchodilatateurs, corticoïdes, antihistaminiques…).