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  • Santé mentale au collège : 9 signes qui indiquent que votre enfant a besoin d'aide

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    Santé mentale et sécurité au collège : 9 signes avant-coureurs à surveiller chez votre enfant

    A quelques jours de la rentrée scolaire, il est bon de faire le point. Le collège, notamment, est une étape excitante, mais aussi le lieu pour certains d’une santé mentale fragilisée, voire de comportements violents. Ces signes permettent de déceler un mal être chez votre enfant et la nécessité d'une aide.

    La rentrée scolaire approche avec son lot de nouveautés excitantes et de nouvelles étapes. Mais pour certains adolescents, le collège est aussi le théâtre d’un isolement, d’un mal être, voire parfois un lieu de violences, qu’ils en soient victimes ou auteurs. D’où la nécessité de détecter rapidement les signes d’une mauvaise santé mentale chez nos enfants. Dans le magazine Psychology Today, une psychologue dévoile les signes qui doivent vous interpeller.

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    9 signes qui évoquent un besoin d’attention et de prise en charge

    • Un changement d'humeur ou de comportement : Soyez attentif aux changements soudains ou radicaux dans l'humeur, la personnalité ou le comportement de votre enfant . Cela peut inclure une colère accrue, une agressivité, un repli sur soi ou des sautes d'humeur spectaculaires ;
    • La difficulté à nouer des relations : Des difficultés à établir et à maintenir des relations saines avec des pairs, ou des signes d’isolement social peuvent signifier un besoin de soutien supplémentaire ;
    • Une baisse des résultats scolaires : Une baisse soudaine et importante des notes ou un désengagement dans le travail scolaire peuvent être le symptôme d’un problème plus vaste ;
    • Des psychoses ou pensées suicidaires. Les idées paranoïaques, les délires et toute mention de vouloir se faire du mal ou de mettre fin à ses jours, doivent être prises au sérieux et un traitement psychiatrique immédiat doit être assuré ;
    • La consommation de substances : la prise d’alcool ou de drogues peut à la fois contribuer à des problèmes de santé mentale sous-jacents et en être le résultat ;
    • L’intimidation qu’il fait subir ou dont il souffre. Intimider les autres et être la cible d’intimidation peuvent tous deux être des indicateurs de problèmes sous-jacents qui doivent être traités ;
    • Un désir de vengeance : si votre enfant semble nourrir des sentiments intenses de ressentiment, de colère ou un besoin de vengeance, cela pourrait être une source d’inquiétude ;
    • Le manque d’empathie ou de remords : Un manque de compassion pour les autres ou une incapacité à ressentir des remords pour leurs actes peut indiquer un besoin d’intervention ;
    • Une obsession pour la violence : Si votre enfant développe une fascination inhabituelle pour des médias violents, c’est un signal d’alarme.
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    La violence et le mal être sont évitables

    Ainsi posée, la liste peut faire peur. L’auteur tient donc à rassurer les parents : la présence d'un ou plusieurs de ces signes avant-coureurs ne signifie pas nécessairement que votre enfant va emprunter une voie dangereuse ou sombrer. Mais qu'il faut s'interroger

    Selon elle, il est essentiel de les prendre au sérieux et de demander l'aide d'un professionnel si vous avez des inquiétudes concernant le bien-être de votre enfant. Pour rappel, selon un rapport publié en avril 2024, la santé mentale des collégiens et lycéens en France se dégrade actuellement. Si 8 ados sur 10 ont le sentiment d’être en bonne santé (heureusement ! ), 14% des collégiens présentent un risque important de dépression.

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    Un sujet à prendre à bras le corps. "Grâce à une intervention précoce et au soutien approprié, il reste possible de travailler ensemble pour assurer la sécurité et le développement sain de tous nos enfants" rappelle l’experte.

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