Votre enfant a du mal à s’endormir ? Voici 5 aliments à tester pour favoriser son sommeil
Difficile pour votre enfant de trouver le sommeil ? Un expert a dévoilé les aliments à privilégier le soir pour le voir tomber plus facilement dans les bras de Morphée. A tester !
Avec la reprise, retrouver un rythme scolaire n’est pas toujours simple et nombreux sont les enfants qui ont encore du mal à trouver le sommeil. Mais une partie de la solution face à ce petit décalage pourrait bien se trouver dans l’alimentation.
Avoir des biscuits et des bananes en stock
Sur le site du média Mirror, Martin Seeley un expert du sommeil a partagé certaines astuces qui peuvent jouer sur l’endormissement, et donc favoriser le sommeil de l’enfant à court terme. Selon lui, la clé se trouverait notamment dans les biscuits à l’avoine.
“Ce que votre enfant mange à l’approche de l’heure du coucher peut contribuer à la qualité de son sommeil. Les aliments tels que les biscuits à l’avoine, les bananes et le lait contiennent un acide aminé appelé tryptophane. Il les rend somnolents et donc plus susceptibles de s’endormir“ évoque l’expert.
D'autres aliments comme les oléagineux ou les céréales complètes sont également riches en tryptophane.
Comment cela fonctionne ? L’acide aminé est impliqué dans la synthèse de la mélatonine, l’hormone du sommeil. Plus précisément, le tryptophane est un précurseur de la sérotonine, hormone dite du bonheur et de l’humeur, qui est elle-même impliquée dans la synthèse de la mélatonine. En consommer permet donc de mieux s’endormir.
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De bonnes habitudes à prendre en parallèle
Les aliments cités ne sont cependant qu’une aide naturelle à mettre en place et n'agissent pas comme par miracle au moment du coucher, il est donc nécessaire de les consommer en fin de journée ou en début de soirée, précise l’expert, et non uniquement à l’heure de se glisser sous la couette.
De plus, ils ne sauraient remplacer une bonne hygiène de vie et de bonnes habitudes enseignées aux enfants. Telles que l’arrêt des écrans et de l'exposition à la lumière bleue deux heures minimum avant le coucher pour ne pas compromettre la sécrétion de mélatonine. En cas de levers successifs, l’expert conseille enfin de ramener l’enfant dans sa chambre, calmement et sans trop d'interaction pour créer une différence entre le temps du jour et celui de la nuit. Et lui faire comprendre qu’il est grand temps de dormir.