Vaccin Covid-19 : les contre-indications donnant droit à un pass sanitaire
Un décret officiel précise désormais la liste des contre-indications au vaccin Covid-19 permettant d'obtenir une attestation qui fera office de pass sanitaire.
Vaccin Covid : les contre-indications officielles
Etablie après avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), du comité sur la stratégie vaccinale présidé par le professeur Alain Fischer et du conseil scientifique, et validé par le gouvernement dans le décret du Journal Officiel, la liste de contre-indications est la suivante :
- le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS), une complication "extrêmement rare” du Covid-19 qui touche les enfants,
- Les personnes ayant déjà présenté des épisodes de syndrome de fuite capillaire, soit du sang hors des vaisseaux sanguins (contre-indication commune au vaccin Vaxzevria et au vaccin Janssen. )
- Justifier d'une réaction anaphylaxique au moins de grade 2 (atteinte au moins de 2 organes) à une première injection d'un vaccin contre le COVID posée après expertise allergologique
- Avoir des antécédent d'allergie documentée (avis allergologue) à un des composants du vaccin en particulier polyéthylène-glycols et par risque d'allergie croisée aux polysorbates. Olivier Véran a affirmé que cette situation "doit concerner à peu près 10 cas dans notre pays".
Deux autres contre-indications temporaires sont mentionnées dans le décret :
- Les patients traités par anticorps monoclonaux contre la Covid-19
- Les personnes ayant été victime de cas de myocardite, péricardite et hépatite sévère après une première injection de l'uns des vaccins contre la covid-19.
Le vaccin possible dès le début de la grossesse
Le ministre de la Santé a précisé que “les antécédents d'allergie à un antibiotique ou une piqûre d'abeille” ne constituaient pas des contre-indications, mais aussi la grossesse au premier trimestre. En effet, jusqu’ici, la vaccination était déconseillée avant le troisième trimestre de la grossesse, mais “aucun risque particulier” n’a pu être constaté chez les femmes qui avaient reçu une dose en début de grossesse, notamment quand elles ne savaient pas encore qu’elles étaient enceintes. "C'est donc sur cette base-là que des certificats médicaux en bonne et due forme peuvent être reconnus comme des contre-indications et non pas sur un simple avis médical ou pharmaceutique avec des antécédents allergiques”, a conclu Olivier Véran.