Elle croyait avoir le Covid, elle finit amputée des mains et des pieds
Après avoir séjourné au Gabon, un mère de famille a été amputée des mains et des pieds à cause d’une forme grave de paludisme. Elle pensait avoir attrapé le Covid-19 et n’a pas signalé au médecin qu’elle revenait de l’étranger, ce qui a retardé sa prise en charge.
Alors qu’elle souffre d’un syndrome grippal, Lucie, une mère de famille alors âgée de 41 ans, pense avoir contracté le Covid-19. En réalité, elle a attrapé une forme sévère de paludisme, de retour du Gabon.
Elle ne précise pas au médecin son voyage à l’étranger
Alors qu’elle souffre de symptômes grippaux, la jeune femme va consulter un médecin. Elle ne lui précise pas qu’elle rentre du Gabon où elle s’est rendue pour rencontrer la famille de son compagnon, comme le racontent nos confrères de France 3 Pays de la Loire. Elle passe un mois à Libreville, de retour en France, elle contracte ces symptômes et se voit prescrire du paracétamol, après avoir contacté le Samu.
Des symptômes qui s’aggravent… jusqu’à l’amputation
Mais le traitement ne soigne pas Lucie, qui ne souffre pas du Covid-19 mais d’une forme sévère de paludisme. Elle fait deux malaises vagaux, sont état s’aggrave et sa tension artérielle chute. Son médecin traitant pense alors le premier au paludisme, diagnostic qui sera confirmé par la suite.
Lucie sera finalement hospitalisée plusieurs semaines et sera plongée dans un coma artificiel à deux reprises. Face à la maladie qui nécrose une partie de ses mains et de ses pieds, les médecins n’ont pas d’autre choix que de lui proposer l’amputation. Ils doivent lui couper ses mains et ses pieds, sans quoi elle risquerait de développer une septicémie, qui lui serait fatale.
Opérée le jour de ses 43 ans
"Il y a très peu de cas comme celui-là. Je n'ai pas eu de chance" estime la mère de famille, qui se dit tout de même chanceuse d’être en vie. Elle travaille désormais à sa rééducation et a depuis pu bénéficier de prothèses.
"Je ne me suis jamais laissée abattre au point de vouloir abandonner ou de vouloir me terrer chez moi pendant des semaines sous la couette" explique cette passionnée de danse et de piano. Elle a d’ailleurs lancé une cagnotte pour améliorer ces équipements et pouvoir continuer à pratiquer ces activités qu’elle aime.